Marrakech, la ville rouge.

Jeudi 30 janvier 2020:
L’autoroute traverse quelques oueds et une campagne fort verte. La circulation s’amplifie en se rapprochant de Rabat mais cela reste peu encombré.

Dans la campagne et aux abords des villes, on voit pas mal de gourbis.

La signalisation est la plupart du temps en arabe et français mais aussi en arabe et en langue berbère (Tamazight).

Comme vous l’avez crtnmnt rmrq c dsss, il n’y a pas de voyelles dans l’écriture arabe au contraire du Tifinagh.

En fin d’après-midi, nous arrivons au camping Le Relais de Marrakech, très fréquenté par les camping-caristes. Beaucoup de monde mais c’est assez grand, deux piscines, restaurant, taxis et tous les services.

Vendredi 31 janvier 2020:
Le beau temps menace, c’est le jour de la lessive et du farniente.

Le matin, c’est le marché qui vient vers vous présenter des légumes et fruits frais. On fait le plein.

Premier tajine de kefta au restaurant du camp, on part visiter la ville.

Aux abords du camping, c’est nettement moins entretenu.

La météo est très encourageante et nous pouvons enfin enfiler nos bermudas.

Marrakech est une ville située dans le centre du Maroc, dans l’intérieur des terres, au pied des montagnes de l’Atlas. Elle est surnommée la « ville rouge » ou la « ville ocre » en référence à la couleur rouge d’une grande partie de ses immeubles et ses maisons. La ville a été fondée en 1071 par Youssef ben Tachfine, à la tête de l’Empire berbère des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en Orient sous le nom de Marrakech (appellation toujours d’actualité en Iran) ; le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation portugaise de Marrakech : Marrocos. Marrakech compte 928 850 habitants d’après le recensement de 2014, répartis sur une superficie de 230 km2.

C’est la troisième plus grande ville du Maroc après Casablanca et Rabat.

Samedi 1er février 2020:
Nous prenons un taxi qui nous dépose à la place Jemma el-Fna, inscrite au patrimoine immatériel par l’Unesco.

Nous visitons les abords et jardins de la mosquée Koutoubia. Il y a beaucoup de monde et à chaque pas, on se fait aborder par des guides et marchands ambulants.

Nous allons vers la place qui est encore peu animée, elle le devient surtout la nuit.

La place borde la médina et les souks très animés où nous nous engageons. Nous traverserons le quartier des cordonniers, du textile, des ferronniers, des teinturiers, des épices, du cuir, etc.

Pour le déjeuner, nous faisons confiance à TripAdvisor qui recommande un resto installé sur le toit d’un immeuble proche. La déco, le service, les saveurs tout y est même les prix de chez nous.

Demain, nous partons vers Tiznit, rejoindre nos amis.

Algeciras Tanger méd, Assilah.

Mardi 28 janvier 2020:
Le boulanger passe à 9H00, heure à laquelle nous prenons la route.

Route sans histoire, nous avons un petit pincement de cœur quand nous arrivons à l’endroit où nous avons explosé un pneu l’année dernière.

Il y a de la neige sur la Sierra Nueva mais rien sur la route. Nous roulons bien et arrivons dans l’après-midi à Algeciras chez Guttierez, le rendez-vous des camping-caristes pour prendre les billets du ferry.

180€ aller retour pour Trankilou et deux personnes. Nous passerons par Tanger plutôt que par Ceuta où la douane serait plus encombrée.

Nous faisons le plein de gaz car il n’y a pas de GPL au Maroc. Ensuite et pour les mêmes raisons, on fait le plein de cochon au Carrefour en face du parking qui est maintenant quasi complet.

Après une nuit tranquille, nous rejoignons notre bateau qui part à 11H30. Il n’y a pas grand monde et nous embarquons assez vite. Le bateau est désert et une grande partie des toilettes et espaces sont inaccessibles pour limiter les frais d’entretien.

Traversée sans histoire, nous débarquons et passons la douane assez rapidement.

Nous prenons l’autoroute à péages qui est en bon état et quasi déserte. Pour guider notre route, après bien des essais, j’ai finalement opté pour le système OsMand qui contrairement aux systèmes les plus populaires comme Garmin et TomTom, propose des cartes pour le monde entier. C’est très complet et utilisé par les grands voyageurs.

Au Maroc, le camping sauvage est fortement déconseillé et les camping et parkings gardés fortement recommandés. Les campings sont la plupart du temps délabrés avec des sanitaires loins des standards européens. Comme nous préférons utiliser nos douche et toilettes, cela ne nous dérangera pas trop.

Le camping d’Assilah est proche de la plage mais fort boueux et délabrés. Nous nous en contenterons. Nous nous précipitons chez Maroc Telecom et au bout de près de deux heures, je ressors avec une carte sim avec 10 Gb d’Internet.

On change également de l’argent à un des bureaux locaux qui pratiquent tous le même taux de change.

Petit tour à la Médina et sur la plage. Tout va bien.
Le lendemain, je pars en trottinette électrique à la recherche d’une boulangerie. Je reviens avec un pain marocain et une baguette que je paie un peu moins de 0,3€.

Peñíscola – Puntas de Calnegre

Samedi 25 janvier 2020
Après de très bons moments passés chez Norbert et Evelyne, nous prenons la route pour traverser les Pyrénées. Nous prenons le tunnel près d’Andorre pour éviter le col. Il fait froid et la neige est bien tombée mais les routes sont bien dégagées.

Nous nous arrêtons à notre camping habituel à Peniscola avant Valence.

Dimanche 26 janvier 2020:
Nous partons tôt pour rejoindre notre bivouac habituel en dessous de Carthagène que nous rejoignons dans l’après-midi. L’aire de camping-cars est quasi complète car nous avons la dernière place alors qu’il y a déjà une dizaine de camping-cars installés dans les abords boueux de l’aire. Du jamais vu.

Lundi 27 janvier 2020:
Pas de boulanger ce lundi matin, on cuit nos baguettes au four.

Il fait beau et les températures montent vite. J’en profite pour remonter mes nouveaux filtres sur les bonbonnes GPL. Le panneau solaire portable fonctionne bien et produit plus de courant que les deux panneaux de 140 watts sur le toit. En hiver, la position du panneau par rapport aux rayons du soleil est primordiale.

A midi, nous allons déjeuner sur la plage dans notre petit resto à prix canons (10€ all in pp). C’est simple mais bon.

Je termine de bricoler quelques finitions sur Trankilou, il y a moins de monde.

Bloqué par Gloria

Après le contrôle technique annuel, nous pouvons enfin partir vers le soleil.

Après l’avoir (sur)chargé, nous prenons la route en début d’après-midi ce samedi 18 janvier. Pas de soucis sur la route, nous faisons étape à Sézanne à hauteur de Paris. Il fait froid mais sec. Après une nuit tranquille ornée de gelée blanche au petit matin, nous repartons vers Limoges.

Dans l’après-midi, nous rattrapons un couple de limbourgeois arrêté au bord de l’autoroute. Le plancher de leur camping-car pend lamentablement sur le côté droit. Ils ont éclaté le pneu arrière droit et le panneau latéral de leur camping-car n’est plus attaché au plancher après la roue arrière droite. Le contenu de leurs armoires est éparpillé sur la route. Ils allaient au Portugal mais leur voyage s’arrête là. Ils ont heureusement une assurance assistance et omnium. Nous leur souhaitons le meilleur et comme nous ne pouvons pas les aider, nous continuons notre route.

Bivouac froid mais tranquille près de Limoges, nous retrouvons nos marques mais aussi quelques petits soucis techniques à résoudre sur Trankilou.

Nous repartons vers Toulouse et Narbonne accessoires où nous trouvons de quoi réparer notre cassette et la table devenue baladeuse.

Bivouac à Roques dans un centre commercial comportant un immense hyper Leclercq.

Les prévisions météo sont exécrables sur les Pyrénées Orientales. On prévoit 3 à 400 mm de pluie pour les trois prochains jours, des rafales de vent et de la neige abondante dès 200m. Nos visites de caves dans le Roussillon sont compromises.

Nous repartons vers l’Ouest où la météo sera plus clémente. Nous profitons de cette halte pour réparer la table, la cassette et quelques autre bricoles.

Le mercredi nous passons chez nos amis à Pamiers. Nous y resterons trois nuits car la tempête Gloria a causé pas mal de dégâts. Plusieurs routes sont fermées et le passage vers l’Espagne est fermé. Plusieurs villages sont inondés.

Nous passons un très bon moment avec nos amis, allons visiter un vignoble près de Limoux et profitons de l’atelier de nos amis pour fignoler Trankilou.

Samedi matin, nous traversons enfin les Pyrénées. Il y a pas mal de neige sur le bord des routes qui sont cependant bien dégagées. Nous roulons bien et sommes en milieu d’après-midi à Peniscola. Les températures sont déjà plus clémentes.

Demain soir nous serons du côté de Carthagène au bord de la mer.