Une journée au bord du lac à la cascade de Tortum.

Jeudi matin 19 septembre, nous nous réveillons au bord de notre route. Il a fait chaud mis dans l’ensemble la nuit fut tranquille avec très peu de trafic.

Les riverains empruntent des ponts constitués de madriers sur des câbles tendus entre les rives. Il n’y a aucune indication de limite de poids autorisé. Je ne m’y aventurerais pas.

Ce matin, le camping-car a un pneu crevé. Un petit coup de compresseur et nous voilà partis à la recherche d’un garage. Nous retraversons le village heureusement plus facilement qu’hier soir. Il y a moins de trafic ce matin. Nous ne trouvons un qui trouve un gros clou planté dans le flanc. Alain fait placer la roue de secours. Le pneu crevé est réparé par vulcanisation à froid et servira de réserve jusqu’au retour du voyage. Avec un flanc abîmé, la carcasse est fragilisée et il vaut mieux ne pas prendre de risques.

Nous repartons pour une courte route qui nous amène au bord d’un lac. Il y a des travaux partout avec de nouvelles routes et tunnels autour du barrage. Le lac a été constitué par des éboulements lors d’un tremblement de terre. L’endroit est paisible et bordé de restaurants.

La plus grande chute d’eau de Turquie est voisine et nous irons nous balader du côté de cette cascade de Tortum.

Georges va négocier un repas poisson avec le restaurateur proche. Nous prenons la journée au calme avant une plus grosse journée de route vendredi.

Vers le Nord-est de l’Anatolie

Mercredi 18 septembre 2019

En explorant les environs du site d’Ani, je vais me balader dans une esplanade qui semble abandonnée. Une série de pavillons de construction très récente (les châssis de fenêtres datent de 2018) entoure une cour carrée. On y trouve, un dispensaire, un local électrique comportant un groupe électrogène, une cafétéria, un secrétariat, des salles de réunions, des boutiques et des WC. Tout est vide et les mauvaise herbes poussent déjà entre les carrelages. Un grand parking vide, éclairé et surveillé par des caméras jouxte l’esplanade. Le tout est surveillé par une personne logeant dans une tente montée en dessous d’un porche. Voilà des budgets qui auraient été mieux dépensés en restaurant les ruines du site.

Ce matin, ce sont les freins du camping-car d’Alain qui posent problème. Un témoin d’alerte d’usure des plaquettes s’allume et puis s’éteint. Au début de voyage c’était de temps en temps mais depuis hier, c’est quasi constant à chaque freinage. Les plaquettes de frein avaient été contrôlées avant le départ. Nous roulons jusqu’à Kars où nous recherchons un garage. Le premier garage Fiat trouvé n’inspire pas confiance et nous repartons. Sur le site de Fiat Professional, on trouve un second garage et nous traversons la ville animée et commerçante jusqu’à l’adresse indiquée où il n’y a rien. En interrogeant les passants, nous finissons par trouver une nouvelle construction ultra moderne abritant la concession Fiat. Un mécanicien vient immédiatement contrôler les freins et annonce que tout est OK et que c’est probablement un faux contact.

Nous prenons la route vers Ardahan dans le Nord Est de l’Anatolie. Les checkpoints s’espacent de même que les camions iraniens.

Les paysages changent, la route traverse de hauts plateaux (1.900 mètres). Beaucoup de bétails gardés par quelques vachers à cheval ou à pieds. Tout est assez vert.

Nous passons la montagne la route redescend et on croirait se trouver dans les Alpes, le paysage est totalement différent avec des résineux et puis des feuillus. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle cette région la Green Valley. Nous grimpons à 2.650 mètres pour redescendre le long d’un barrage. 

Nous prenons la route de où la traversée d’un village sera compliquée avec par endroit une voirie peu adaptée aux gabarits de nos véhicules. Il est 18H00 quand nous trouvons un bivouac pour la nuit.

Étienne nous envoie un MMS qui nous informe que son bateau est finalement parti avec cinq heures de retard. Il ne devrait donc arriver à Ancône que vers 22H00 aujourd’hui. Malheureusement, l’endroit où nous nous trouvons à une très mauvaise couverture réseau et il ne sera pas possible de l’appeler.

Ani, ancienne capitale de l’Arménie 🇦🇲

Mardi matin, je vais beaucoup mieux même si ce n’est pas encore la grande forme. Les pleins faits à la source proche, nous repartons direction Kars et Ani.

Les paysages toujours aussi magnifiques se succèdent, nous croisons de plus en plus de camions iraniens.

A un checkpoint, les militaires nous arrêtent et offrent des pommes à Georges. Ils nous font de grands signes et sourires.

Les routes sont belles et en bon état. Les travaux de modernisation du réseau routier sont partout.

Nous atteignons Ani dans l’après-midi. Il n’y a pas si longtemps que cela, il fallait demander la permission de visiter le site à la ville proche de Kars. Les Turcs n’ont jamais voulu que cette ancienne capitale de l’Arménie devienne un symbole ou un mausolée.

La Turquie et l’Arménie sont séparées par un cours d’eau. Il n’y a aucune frontière ouverte entre les deux pays.

Il y a eu quelques travaux de sauvegardes mais manifestement, il n’y a aucun effort de conservation et restauration.

On voit au loin un village arménien et quelques miradors. Nous passerons la nuit sur le parking du site.

Dogubeyazit bis 🤢

Lundi matin, je me réveille barbouillé. Nausées, sueurs froides, je me rends compte très vite que je ne pourrai pas conduire.

Georges décrète une journée de repos, le temps que je me rétablisse. De fait, je dormirai un jour et une nuit.

Tout le monde en profite pour laver les camping-cars, faire quelques courses en ville. L’apéro du soir se fera sans moi.

En route vers le Mont Ararat et l’Iran.

Dimanche 15 septembre, nous prenons la route ce matin pour rejoindre Dogubayazit, proche de l’Iran.

Nous allons passer Van, quitter le lac du même nom et remonter vers le Nord-est de l’Anatolie. Toute cette région a fait partie de l’Arménie avant de passer sous contrôle turc.

Les paysages sont tous plus magnifiques les uns que les autres, la montagne change continuellement de couleur. Nous verrons également plus de militaires et de checkpoints. En fin de journée, nous croiserons les premiers camions iraniens.

A l’heure du déjeuner, nous nous arrêtons sur un parking mais des militaire nous en chassent. La route longe la frontière iranienne et il y a de plus en plus de miradors et de postes armés. Nous allons un peu plus loin.

En chemin, nous verrons apparaître les neiges éternelles du Mont Ararat qui culmine à 5.165 mètres. C’est sur ce mont qu’après le déluge, Noé posa son arche. Avec quelques différences, l’histoire de l’arche de Noé est décrite dans trois religions: judaïsme, christianisme et islam.

Nous traversons la ville de Dogubeyazit pour nous rendre au « camping » de Noa. Il est situé sur les hauteurs de la ville juste en dessous du palais d’Ishak Pacha.

Un voyageur anversois est déjà installé, il part le lendemain en Iran dans sa Land-Rover Defender.

Des familles turques qui pique-niquent nous invitent à partager leur repas. Ils nous prennent en photo et insistent pour que nous goûtions leur cuisine. Nous emportons quelques crêpes farcies de poulet mariné grillé. C’est fort bon.

Nous visitons le palais et revenons juste à temps avant un gros orage qui ne durera pas.

Relâche à Tusba

Samedi 14 septembre 2019, après une nuit tranquille sur notre chemin, nous roulons quelques kilomètres vers la ville de Gevas. Nous nous arrêtons vers 10H00 dans un petit camping au bord du lac et situé à 6 km de la ville.

Cette journée de repos, nous permettra de lessiver, nettoyer et réparer ce qui doit l’être. Nous irons à la ville refaire le plein de nos frigos, de légumes frais, de pain etc.

Le camping est sommaire mais agréable au bord du lac, en face d’une île sur laquelle est bâtie une église.

Nous allons faire quelques achats à Gevas, Deux supérettes et beaucoup de boutiques font notre bonheur pour faire le plein de fruits et de légumes. Il y a très peu de femmes dans la ville et certaines accompagnant leur mari portent le niqab.

On voit pas mal d’hélicoptères dans le ciel durant la matinée. Nous apprenons en soirée qu’une opération militaire a permis de neutraliser cinq terroristes à Gevas samedi à l’aube.

Des manifestations auraient eu lieu dans plusieurs villes de l’Est de l’Anatolie. La population exigeant le retour des enfants enlevés par le PKK pour combattre dans leurs rangs.

Dans la soirée, nous appelons Étienne. Marie Thé resplendissante est en pleine forme. Leur ferry avec cabine est réservé mardi après-midi. Ils seront un jour plus tard à Ancône et quelques jours plus tard à Angers.

Hasankeyf ville bientôt engloutie

Après nos discussions de la veille, je recherche des informations sur Internet et constate que la Turquie bloque le site de Wikipedia de même que tous les articles critique envers son Président.

J’apprends également qu’hier soir, des rebelles kurdes ont attaqué des travailleurs à Diyarbakir. Il y aurait 4 morts et 13 blessés.

Ce vendredi 13, nous partons visiter la ville où de nombreux travaux se terminent à la hâte, l’eau aura tout submergé en février 2020.

On voit au loin la nouvelle ville grise sur l’horizon. Sur une colline, on voit une pelle mécanique entourée de personnes qui attendent. Ils viennent enlever les restes de leurs défunts pour les enterrer dans un nouveau cimetière.

On voit à l’horizon le mausolée Zeynel Bey qui a été déplace en 2017.

Seuls 7 monuments seront déplacés, tout le reste sera englouti. Le barrage d’Ilisu est un désastre archéologique et humain nous dit on.

Nous visitons la rue commerçante, une mosquée troglodyte et les travaux du futur port construit au pied du château qui deviendra une île.

Nous achetons du Kebab pour le déjeuner et reprenons la route après celui-ci vers le lac de Van.

Les paysages sont toujours aussi magnifiques dans la plaine et les montagnes traversées. Il est 18 heures quand nous commençons à chercher un bivouac près de la ville de Tatvan. Il n’y a pas grand chose et finalement nous décidons d’aller vers un lieu trouvé dans Park4night. Le chemin pour y arriver est pourri et le point GPS pas bien localisé.

A la recherche du parking, je m’engage dans un chemin qui s’avère assez vite être un piège pour les camping-cars et j’ai les plus grande difficultés à faire demi-tour et à le remonter. Mes roues patinent, tout comme mon embrayage et Trankilou est balloté dans tous les sens.

Il fait noir quand Georges décide que nous dormirons, garé en file indienne, dans un chemin qui mène au lac.

De l’Euphrate au Tigre

Ce jeudi 12 septembre, nous quittons notre magnifique bivouac du Nemrut Dagi. Nous redescendons lentement en première ou deuxième afin d’économiser nos freins.

La descente est plus facile que la montée et se passe bien. Nous continuons vers l’Est. Nous nous arrêtons près d’un très beau pont sur l’Euphrate pour prendre le café en face de l’ancien terminal des ferries qui traversaient le lac avant la construction du pont.

Tout au long de la route, nous constatons de plus en plus de militaires et de blindés légers le long de la route, nous passons sans être arrêtés de plus en plus de checkpoints. Nous sommes dans une région peuplée par les Kurdes, qui plus est pas à moins de cent kilomètres de la frontière syrienne.

Nous passons par Diyarbakir où nous nous arrêtons pour déjeuner. Il fait torride. Cette ville ressemble à une ville de garnison avec de très nombreuses casernes protégées par des miradors, des portails lourds, des mitrailleuses etc. C’est assez inquiétant.

Nous reprenons la route vers Batman, ville assez coquette, que nous traversons. Nous arrivons en fin d’après-midi à Hasankeyf où nous nous installons le long du Tigre, sur le parking d’un restaurant. Nous sommes abordés par un Kurde qui parle l’anglais et nous proposent ses services pour visiter la région. Nous partageons notre apéro avec lui. Nous dînons de poissons grillés par notre hôte.

Notre guide appelle Cerise, une journaliste freelance française vivant à Istanbul nous rejoint et nous explique la détresse de la population d’Hasankeyf.

Nous apprenons que l’endroit où nous nous trouvons sera submergé dans les prochains mois par 35 mètres d’eau. C’est assez difficile à imaginer alors que nous voyons autour de nous de nombreuses habitations troglodytes, des ouvrages fort anciens comme les vestiges d’un ancien pont et une petite ville. Tout va être englouti.

La ville d’Hasankeyf, sur les bords du Tigre, a 12.000 ans d’histoire. Son patrimoine archéologique exceptionnel (monuments assyriens, romains et ottomans, maisons troglodytes millénaires, vestiges d’un pont en pierre et d’une mosquée du 12e siècle…) remplit neuf des dix critères nécessaires à son classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Ayse Acar Basaran, députée (HDP) de la province de Batman interviewée en septembre dernier à Ankara a déclaré: « Hasankeyf n’appartient pas seulement au peuple kurde. Des syriaques, turcs, kurdes, arabes, des milliers d’êtres humains ont vécu sur cette terre, et là-bas s’est construite leur histoire ». Malgré l’engagement du gouvernement de déplacer certains de ces monuments, la plupart seront engloutis par le barrage.

Sur une distance de 75 kilomètres, 85 villages vont être engloutis et seulement deux villes ont été construites pour reloger les habitants. Une maison dans l’ancienne ville coûtait 50 à 80.000€ contre 175.000€ dans la nouvelle ville. Quand nous demandons à notre guide kurde si la population recevait des aides, il nous répond que le gouvernement leur prend des choses à la pelle mécanique et leur distille des aides à la cuillère à thé. 55.000 personnes vont être déplacées. La population s’en va dans les grandes villes comme Batman. C’est une catastrophe pour la population kurde et on comprend mieux la présence de 100.000 militaires dans la région.

Nous visiterons demain la ville et allons nous coucher non sans avoir pris des nouvelles de nos amis restés à Nafpaktos. Tout continue à aller bien pour eux.

Nemrut Dagi

Ce mercredi 11 septembre, nous reprenons la route après une bonne nuit tranquille. La route est belle et nous traversons des plaines ensoleillées, entourées de belles montagnes. Les paysages sont majestueux.

Alors que nous circulions tranquillement, la route se rétrécit pour un contrôle de police. Cette fois nous n’y échappons pas. Un par un, les policiers contrôlent nos documents. Un policier consulte une tablette qui une fois notre immatriculation encodée semble leur livrer beaucoup d’informations. Ils n’ouvriront même pas nos passeports et nous saluent en nous souhaitant un bon voyage avec un grand sourire et le pouce levé.

Nous nous rapprochons du mont Nemrut et prenons la petite route qui nous conduira à son sommet. La route serpente dans la montagne et la côte devient de plus en plus raide. Nous utiliserons beaucoup la deuxième et la première dans les épingles mais tout le monde passe sans problème.

Nous atteignons le parking de l’entrée du site, nous devons être à 1.900-2.000 mètres et il fait plus frais. Alors que nous nous installons sur ce parking assez pente, Michelle partie en reconnaissance revient avec un gardien qui nous propose de nous installer sur un autre parking empierré avec un point de vue magnifique sur l’Euphrate. Nous déménageons aussi vite pour nous installer face à la vallée. Ce bivouac est réellement fabuleux et nous remercions le gardien par une bonne bouteille de vin.

En fin d’après-midi, nous prenons la navette qui nous conduit près du sommet. Il nous reste 500 mètres d’escalier et de sentier pentu à grimper avant d’atteindre les terrasses du site.

Nemrut Dağ est le Hierothesion (temple-tombeau et maison des dieux) édifié par le dernier roi hellénistique Antiochos Ier de Commagène (69-34 av. J.C.) comme un monument à sa propre gloire.

Vers six heures, le site est envahi par des cohortes de visiteurs venant assister au coucher de soleil sur la terrasse ouest. Nous nous installons et le spectacle est grandiose. La soleil couché, tout le monde quitte l’endroit en même temps pour reprendre les navettes bondées qui roulent sur ces deux kilomètres de descente abrupte. Alain et moi décidons de ne pas faire la file et de descendre à pied ce que nous ferons en moins de vingt minutes.

Nous passerons une nuit avec des températures enfin agréables dans nos camping-cars. Demain matin, nous aurons une vue imprenable pour notre petit-déjeuner.

Vers Nemrut Dagi

Après une très bonne nuit au bord de la plage, ce mardi 10 septembre, nous continuons vers l’Est.

La route est toujours aussi escarpée et jolie le long de la côte. Dans notre marche vers l’Est nous rentrons dans l’intérieur du pays et prenons l’autoroute. Les routes sont d’une manière générale en bon état même si la bande de droite des autoroutes présente par endroit des ornières profondes et dangereuses dans l’asphalte.

Le réseau autoroutier est en réfection et parfois payant. Au postes de péages, il n’y a que des caméras et des lecteurs de plaques d’immatriculation. Les routes sont régulièrement équipées de portail de contrôle (caméra, lecteur, radar). Je n’ai jamais vu un pays où vous êtes continuellement aussi surveillés. La police sait à tout moment où vous êtes et d’où vous venez.

Régulièrement, la voie de droite est rétrécie et un contrôle de police est organisé sur le côté. Nous n’avons jamais été contrôlés jusqu’ici.

Du côté des péages on ne sait pas très bien comme cela fonctionne mais il semble que nous aurions dû prendre une carte prépayée pour le système HGS.

Le. carburant est très bon marché en Turquie, le prix des grandes marques tourne aux environs 1,01 € par litre. Le moins cher que nous avons vu jusqu’ici est 0,84€. Certaines stations remplissent au bidon, il faut s’en méfier.

Le Prix du GPL est semblable à celui que nous payons en Belgique soit 0,45€/l.

Pour des raisons de sécurité, il est fortement déconseillé de circuler dans certaines zones trop proches de la frontière syrienne. Nous n’irons donc pas à Antioche ni à Gaziantep. Nous bifurquons vers le mont Nemrut Dagi que nous visiterons demain. Nous ne trouvons aucune aire renseignée sur nos guides et Georges nous trouve un parking devant un petit terrain de foot où nous dormirons cette nuit. Une pizzeria toute proche nous fournira le repas à 2,7€ la pizza.

Des jeunes viennent tourner autour de nos camping-cars, des sportifs viennent s’entraîner sur le terrain de foot et on craint de passer une nuit compliquée. Il n’en sera rien puisque tout se calme très vite et nous passerons une nuit tranquille et reposante.

Un petit appel vidéo vers nos amis restés à Nafpatkos nous apprend que Marie Thé va de mieux en mieux et que finalement plutôt que de rentrer en avion, ce qui supposerait d’aller à Athènes et puis de reprendre un vol intérieur à Paris pour Angers, ils vont rentrer en camping-car. Ils restent encore quelques jours à Nafpatkos et puis reprendront le bateau à Patras vers Ancône. Quelques jours plus tard, ils seront rentrés chez eux. Tout va bien et nous souhaitons à notre amie un prompt et complet rétablissement.