De retour sur la route, vers la Pologne.

Après du bon temps passé avec nos petits-enfants et nos amis de longue date, des périodes de canicule mais aussi de pluies, après nous être occupés du jardin et de quelques travaux dans la maison, il est temps de reprendre la route. Trankilou a reçu au garage un gros entretien et des freins neufs.

Avec nos amis de VUCC, nous allons en Pologne déposer des jouets destinés aux enfants ukrainiens.

Le week-end passé, nous avons tout chargé et hier matin, nous sommes partis pour une petite étape qui nous a menée en Moselle. C’est là que nous avons rejoint nos amis du Calvados. Jeudi soir, nous rejoindrons le reste du groupe à Amberg près de Nuremberg.

Ianta ne nous accompagne pas, c’est notre premier voyage en motorhome sans elle. Elle a plus de 14 ans et de plus en plus dur à suivre. Ulla est perdue sans elle et est étonnement calme.

Petite frayeur sur la route quand nous avons été surpris par une file à l’arrêt sur l’autoroute. Les nouveaux freins (disques et plaquettes) manquent de rodage. Un petit coup d’œil dans le rétro et un déport sur l’autre bande nous a permis de nous arrêter à côté de la voiture qui nous précédait. Erreur de débutant, depuis les freins sont rodés et mordent correctement.

Premier apéro et premier bivouac près d’un lac à côté de Saint-Avold et sa centrale thermique au charbon qui a redémarré suite à l’arrêt prématuré de la centrale nucléaire de Fessenheim. Cherchez l’erreur.

Il fait très chaud et pas de brise rafraîchissante, on recherche l’ombre et on s’hydrate un maximum. Nuit tranquille, au matin un petit tour en trottinette au village voisin pour de la bonne baguette et des croissants.

Nous allons faire quelques courses à Sarreguemines et partons déjeuner à Pirmasens.

Parking, on ne bouge plus.

Jeudi, les magasins sont ouverts. Ils fermeront plus tôt en début de soirée au lieu de 21h30 habituellement. Beaucoup de va et vient. Les camping-cars cars qui partent au Maroc arrivent et croisent ceux qui en viennent.

Dans un coin du parking mais loin de nous, des dizaines de camionnettes et petits camions bâchés sont garés. Ce sont les esclaves des temps modernes, des chauffeurs roumains qui vivent dans leur camionnette non aménagée. Leurs véhicules sont lettrés en espagnol mais sont immatriculés en Roumanie. Ils cuisinent sur un petit réchaud posé sur l’asphalte, se lave en prélevant l’eau d’un bidon et pour le reste, ils doivent chercher un coin désert car aucune toilette publique ici. Lundi, ils reprendront le boulot et attendront un appel pour enlever et aller livrer de la marchandise chez un client.

Les chiens se morfondent à attendre dans le camping-car et nous allons les promener sur la plage de Palmones pas trop loin d’ici. Plein de restaurants dans les rues, des pêcheurs et dans la lagune une nuée de kite surf. Ils volent et sautent à haute vitesse.


La plage est face au rocher de Gibraltar.

Le vendredi tout est fermé et aucun message d’expédition de notre colis. Ce sera donc au plus tôt mardi.

J’ai de quoi m’occuper avec un dossier à terminer pour mon client, des coups de fil à passer. Vendredi soir, tout est terminé. Demain, je pourrai me consacrer à ma déclaration TVA.

Samedi, les magasins sont ouverts et on fait quelques courses en plusieurs fois, ça nous occupe. Je rassemble tous mes documents pour ma déclaration TVA. En milieu d’après-midi, j’ai tout terminé.

Dimanche, les magasins sont fermés et le parking est désert. Les Roumains jouent au foot, discutent et écoutent de la musique. Quelle vie, c’est inimaginable de vivre ainsi des mois moins de chez eux dans de telles conditions.

Demain est un autre jour qui ne sera pas différent des autres. Il va falloir changer de parking et aller au garage, il n’y a que là que je peux prendre de l’eau. Cette semaine va être longue.

Tifnit, la plage et retour à Tiznit

Le camping La Palmeraie porte bien son nom. Il est ombragé, fleuri, tout est tiré au cordeau. Deux belles piscines, buanderie, restaurant, des robinets partout, un point de service parfait, des emplacements spacieux, des bungalows bien aménagés, du Wifi performant, un petit étang avec des dindons, poules et canards. Dommage qu’il soit au milieu de nulle part, ce qui oblige à avoir un moyen de locomotion. Nous n’y resterons donc que deux nuits.


Camion expédition taillé pour le désert. Bruyant, lent et 30L/100.

Après ce petit paradis, tenu par des Français, nous allons voir le village de Tifnit. Il y a deux grands parkings, quelques restos et une belle plage. Quelques pêcheurs alimentent les restos sur la plage, nous nous y promenons et en une demie-heure on en a fait le tour.







Après quelques courses dans la ville voisine, nous descendons vers la plage de Sidi Wassay et son camping qui donne directement sur la plage et où nous aurons de l’air pour mieux résister à la chaleur qui s’annonce.

La route est assez sympa et longe le parc national de Souss Massa.

Il n’y a pas grand monde dans le camping et nous n’avons que l’embarras du choix pour nous installer dans un bel emplacement bien de niveau et tout près de la plage. Nous dormirons bercés par le bruit des rouleaux de l’océan. Nous allons au restaurant qui reste ouvert pour le ramadan. Nous commandons des poissons grillés pour le lendemain.




Le lendemain midi, nous sommes seuls au restaurant et déjeunons d’une daurade immense et d’une friture de poissons. Pour une fois, les frites servies sont presqu’aussi bonnes que chez nous.

Le lendemain, nous sommes deux couples pour le déjeuner. La vue est superbe et nous nous aimons beaucoup l’endroit. Nous devons retourner à Tiznit enlever une commande enfin livrée mais nous reviendrons.

Tagine de kefta


Nous quittons après le déjeuner et rallions Tiznit à moins d’une heure de route. Nous ne reconnaissons pas la ville qui semble déserte. La plupart des commerces sont fermés à cause du ramadan.

Nous nous installons à notre camping habituel. Le gardien me remet ma commande qui a mis du temps à parvenir suite aux troubles sociaux en France.

En fin d’après-midi, nous allons en ville et cette fois tout est ouvert. Il y a plein de marchands qui vendent des crêpes, des pâtisseries au miel etc. Tout le monde se prépare pour la levée du jeûne qui a lieu à 18H56 ici aujourd’hui. L’heure change tous les jours mais aussi en fonction du lieu.

Il y a un monde fou et c’est dans la foule qu’un chat décide d’attaquer Ulla qui aboie, tout le monde a peur et chasse le chat. Il faut dire que se balader avec elle est toujours assez sportif, c’est épuisant.

Le soir, en sortant les chiens dans les environs, il n’y a plus un chat (au propre comme au figuré). Aucune circulation, personne dans les rues, ils sont tous en train de préparer leur iftar. On pourrait se croire en pleine nuit, s’il ne faisait encore clair. C’est angoissant cette impression d’être seul au monde dans la ville déserte.

Tafraout Taroudant, à la recherche des agadirs

Jeudi, Nezah vient nous livrer le tagine kefta commandé la veille et nous nous régalons. Le lendemain, nous allons au restaurant pour le traditionnel couscous du vendredi. Sur le chemin, nous allons boire une bière bien fraîche autour de la piscine d’un hôtel voisin. Cela change des thés à la menthe ou des jus d’orange servis habituellement.

Samedi matin nous prenons la route de la montagne vers Taroudant. Nous cherchons à visiter des greniers fortifiés, véritables réserves de nourriture des villages marocains. Ils sont souvent perchés dans la montagne dans des endroits peu accessibles pour des raisons de sécurité. La plupart du temps, il faut marcher une à deux heure pour les rejoindre.



La route que nous empruntons passe au travers de la montagne pour rejoindre Taroudant. Nos espoirs seront déçus pour les greniers mais la route offre de beaux points de vue et serpente longtemps dans la montagne entre 1.600 et 1.700 mètres. Les paysages sont magnifiques et nous verrons beaucoup de ruines d’anciens villages et même de Ksar.



Tout au long de la route, nous croisons des enfants et des habitants qui nous font des grands signes bonjour en souriant. Si la très grande majorité sont heureux de voir des touristes, il y a parfois un jeune qui nous fait un geste moins sympa et nous restons toujours sur nos gardes et attentifs car ces gamins caillassent parfois les camping-cars.

Dans un village, nous nous arrêtons pour prendre des photos mais je remarque un gamin qui ramasse des pierres. Je sors mon appareil photo et instantanément il bat en retraite. Ils ont peur qu’on les prenne en photo qu’on pourrait montrer à la police en cas de caillassage. Une fois à sa hauteur, j’accélère et je le vois dans mon rétro sortir un caillou de sa poche et le lancer dans notre direction mais nous sommes déjà loin. Si on est attentif et qu’on garde un appareil photo bien en évidence, cela se passe bien car ce sont des cas isolés.


Ancien ksar fortifié

Nous arrivons à Taroudant et nous nous installons dans une aire collée aux remparts de la ville. Les services sont minimaux mais la ville est à deux pas. C’est là que nous nous étions arrêtés il y a trois ans. Nous déjeunons et puis direction les deux souks de la ville: le berbère et l’arabe.









Au détour d’une rue, on trouve une porte surmontée d’un écriteau indiquant une église catholique. Il y en a très peu au Maroc.

Après notre longue promenade dans les souks, nous regagnons Trankilou pour la soirée. Demain nous continuerons notre exploration de la ville.

Tafraout on adore la palmeraie.

Comme prévu, nous avons quitté Tiznit mardi matin pour rejoindre Tafraout. Beaucoup de brouillard en sortant de la ville mais il se lève très vite et la route est magnifique, bordée de beaux paysages. Nous traversons de petits villages superbes et puis passons un col à 1.300 mètres, la route descend ensuite jusqu’à Tafraout perché à plus ou moins 1.000 mètres.


Nous retrouvons avec plaisir la grande palmeraie à Tafraout. Il fait moins chaud qu’à Tiznit et il y a de l’air qui rend la chaleur supportable. Nous nous installons dans un coin pas trop fréquenté avec une vue splendide sur la montagne et le rocher du Lion. Le soleil au cœur de la journée fait apparaître un Lion grâce à des jeux d’ombre et d’ensoleillement. Ce lion est éphémère et il est difficile de le repérer une fois l’image disparue.



Nous ne nous lassons pas de la vue et de cet endroit. Un collectif local passe tous les jours pour vous demander une faible participation pour y séjourner. Il y a des poubelles, un petit camion passé tous les jours pour distribuer de l’eau aux camping-cars. Il y a une aire de service pour vider les cassettes à l’entrée de la ville.

Nous retrouvons les mêmes commerçants ambulants qui viennent vous proposer du pain, des viennoiseries, pâtisseries, de la soupe harira, des plats préparés selon vos désirs, un service blanchisserie etc.

La fameuse harira

La ville est assez touristique et quelques beaux boulevards sont bordés de nouveaux bâtiments assez luxueux pour le Maroc, des hôtels restaurants et une partie plus classique avec des souks surtout orientés vers la fabrication de babouches. Nous faisons quelques courses avant de revenir déjeuner chez nous.


L’après-midi un berger passe avec ses chèvres au milieu de la palmeraie. Spectacle amusant de voir ces chèvres grimper dans les arganiers pour en manger les feuilles.




Elles grimpent par l’intérieur de l’arbre et puis passent de branche en branche pour monter assez haut.

Quelques belles promenades dans les environs et beaucoup de gros garages spécialisés en camping-car. Beaucoup viennent ici avec de vieux camping-cars qu’ils font transformer et repeindre pour une croûte de pain ou remettre en ordre mécanique. Les artisans marocains sont fabuleux pour tout ça.

Retour à Tiznit en mode sédentaire.

Nous ne sommes restés qu’une nuit à Tan-Tan Plage avant de rejoindre Tiznit directement. Nos amis quant à eux se sont arrêtés à Bouizakarne où nous sommes allés il y a trois ans.

Pas de chance notre camping Tinbar est complet et nous dormirons une nuit sur le parking avant d’y rentrer nous installer. Nous allons y rester quelques temps pour faire des courses, quelques achats et des travaux sur Trankilou. Nos amis devraient nous rejoindre dans quelques jours.


Vénus et Jupiter sont bien alignés ici aussi

Beaucoup de boutiques et d’artisans dans cette ville que nous connaissons et aimons bien. Nous ferons le plein de poissons que nous congèlerons. Au marché au poisson, le poissonnier pour nous remercier de notre commande nous offre quelques otolithes des poissons. Ce sont des petites pièces qui ressemblent à du nacre ou de l’ivoire et qui servent au poisson à s’orienter. Chez le maigre, ils sont assez développés. Les bijoutiers de Tiznit les montent en bijoux porte-bonheur.

Les températures montent et nous commandons des protections solaires pour nos lanterneaux, histoire de gagner quelques degrés dans le camping-car.

Régulièrement des camping-cars quittent le matin pour revenir le soir. Il y a beaucoup de carrossiers qui repeignent les camping-cars, refont la sellerie, montent des accessoires, réparent, décorent etc.

Nous allons en voir un qui nous polira la face avant car la peinture est très matte. On voulait la faire repeindre mais il nous montre sur un échantillon que ce ne sera pas nécessaire, il ponce au papier de 1500, lave et puis passe à la lustreuse avec de la terre de diatomée. On prend rendez-vous pour la semaine prochaine.

La source bleue

Lors d’une balade, je passe voir la source bleue. La légende veut qu’une prostituée aurait prié Allah, implorant son pardon pour ses péchés. Allah lui aurait accordé son pardon en faisant jaillir une source à cet endroit.




Il fait de plus en plus chaud et les températures dépassent largement les 30°C en journée, heureusement que les nuits restent fraîches.

Ulla se rafraîchit en dormant sur sa gamelle d’eau



Le brillant est revenu.

Au bout de deux semaines, il est temps de bouger un peu. Nous partons demain mardi pour la palmeraie à Tafraout. L’endroit est situé plus haut en altitude et les températures sont plus supportables qu’ici.

Tan-Tan, la plage blanche

Vendredi matin le ciel est nuageux et il ne fait pas très chaud. On se dit que nous devrons manger à l’intérieur le couscous que nous avons commandé hier.

En attendant le couscous, je bricole un peu car il y a toujours quelque chose à faire sur un camping-car. En fin de matinée, le soleil et le ciel bleu sont revenus.

Notre couscous arrive et nous déjeunons à l’extérieur et à l’ombre. Après le repas, tout le monde part à la sieste. Quelle vie de bagnard.

Samedi matin, nous revoilà reparti encore plus au Sud vers la plage blanche entre Guelmim et Tan-Tan. Nous suivons une route magnifique qui se termine en bord de mer sur la plage blanche. Quelques casemates, quelques baraquements de pêcheurs, un bâtiment de la Marine Royale et des véhicules 4×4. L’endroit est splendide, fréquenté par des adeptes de vol en parapente et nous décidons d’y passer la nuit.

Cette plage blanche longue de 40 km doit son nom aux pilotes de l’aéropostale dont le très célèbre Saint-Exupéry.











Sidi Ifni, ancienne enclave espagnole

Jeudi matin, nous avons quitté Tiznit sous le soleil pour rejoindre Sidi Ifni.

Sidi Ifni est une ancienne enclave espagnole où le temps semble suspendu. Les amateurs de surf sont comblés par les plages proches. La ville est considérée comme « la porte atlantique du Sahara. Elle est sur le versant sud de l’Anti Atlas, située au milieu des montagnes et au bord de l’océan et bénéficie tout le long de l’année d’un climat agréable qui en fait une destination d’été prisée par les sahraouis fuyant les grosses canicules du Sahara mais aussi par les touristes étrangers, de nombreux camping cars y sont stationnés durant plusieurs mois, la ville ayant la réputation d’être un havre de paix et de pêche mais aussi de surf et de sport extrême.

La route est belle et après avoir traversé Mirleft, nous arrivons en fin de matinée à notre camping. Pas trop de monde et larges emplacements où nous nous installons.

La ville est située sur un plateau rocheux, les plages sont 50 mètres plus bas. L’activité principale de la ville étant la pèche, les restaurants proposent tous des grillades de poisson et de fruits de mer. Nous y allons déjeuner et puis nous baladons dans la ville. Il fait magnifique. Ifni a été cédée par l’Espagne au Maroc en 1969 et son nom arabisé en Sidi Ifni. De nombreux bâtiment portent encore des inscriptions en espagnol. De larges avenues plantées de palmiers et parsemées de petits jardins, parcs et squares bien verts rappellent le temps de l’époque espagnole.









Aglou plage

Plusieurs équipages VUCC étaient de passage à Aglou, nous avons pu discuter avec eux de notre prochain voyage Pologne-Tchéquie en septembre. Nous avons retrouvé Michèle et Alain avec qui nous allons nous balader dans le sud marocain.

Le vent est tombé et un soleil voilé nous a réchauffés un peu. J’en ai profité pour aller avec Ulla sur la plage. Cela faisait un moment qu’elle n’avait plus couru en liberté. Elle s’en est donnée à cœur joie et est revenue plus calme.

Aglou plage

Lotissement en friche

Demain nous partons sur Tiznit, une petite ville que nous aimons bien. La plupart des campings sont complets surtout ceux proches du centre.

Tiznit

Impossible de trouver de la place, tout est complet ou trop éloigné de la ville. Georges et Renée sont au camping municipal qui affiche complet. Nous finissons par nous installer sur le petit parking gardé devant le camping Tinbar. C’est bruyant mais nous sommes sur place si un emplacement se libère.


Quelques courses dans les rues de la ville, on dépose un gros sac de lessive au pressing (9 €). Nous pouvons venir le rechercher lavé, repassé le lendemain après-midi.


Comme le vendredi est le jour du couscous, nous allons au restaurant avant d’acheter un gros sacs de légumes divers (2,25€). Pour les européens la vie ne coûte rien ici. Nous allons nous balader dans la rue des cordonniers. Dans une petite échoppe, Caro achète des sandales très colorées. Le cordonnier propose de me faire des chaussures, il me présente différents modèles, me montre des cuirs de plusieurs couleurs. Je commande finalement des chaussures en cuir bicolore à lacets, cousues main. Elles seront prêtes mardi après-midi (12,60€). Ici on peut se faire faire des costumes, des pantalons à des prix imbattables.



C’est le Maroc

Au réveil, le responsable du camping nous informe que deux places se sont libérées. Nous nous installons confortablement. Les températures remontent, le soleil est revenu et le vent a chassé les nuages. On retrouve une météo plus habituelle et nous pouvons enfin manger à l’extérieur.

Une place supplémentaire s’étant libérée, nos amis installés au camping municipal pourront nous rejoindre demain. Ce sera plus facile pour les apéros.

Tiznit, la baraka.

Lundi 3 février 2020:
Après une nuit tranquille, le pneu est quasi plat. Il n’y a plus qu’un bar de pression.

Le camping est assez fréquenté et une myriade de marchands passe proposer leurs services. Une ambulance passe prendre un camping-cariste, le boulanger passe ensuite. Le prix du pain continue à nous étonner. Il paraît que la farine est subventionnée par l’état.

Georges se fait couper les cheveux à domicile.

En attendant le réparateur, je regonfle le pneu et remplace les fusibles défectueux. Un peu plus tard, Hafnei Micanique(sic) arrive dans une poubelle antédiluvienne. Ils démontent la roue et partent la réparer au garage. Une vulcanisation à chaud plus tard, ils reviennent remonter la roue et nous demandent 12€.

L’après-midi, nous partons visiter la ville et faire quelques courses. Nous revenons en taxi pour 0,95€.

Nos amis ont préparé un beau circuit dans le sud marocain que nous entamerons demain. Il fait très beau et pas un nuage à l’horizon.

Route de Tafraout