Cracovie sous le soleil, suivez la guide.

Lundi 4 septembre 2023

Nous nous réveillons sous le soleil, quelques nuages mais il ne devrait pas pleuvoir aujourd’hui. Nous avons rendez-vous avec notre guide à 10H30 à Barbacane. Elle ne pouvait pas commencer plus tôt car aujourd’hui c’est la rentrée des classes et notre guide va d’abord conduire ses enfants à l’école.

Le trajet vers Barbacane se fera en tram. En ce qui nous concerne, nous préférons prendre un Uber Pet qui accepte les chiens. Cela nous évitera de laisser Ulla une longue journée enfermée dans Trankilou. Nous n’attendons pas longtemps au point de rendez-vous. Notre guide arrive très vite et nous commençons immédiatement la visite. Janina parle très bien le français et a prévu deux fois trois heures de visite avec une pause déjeuner dans un restaurant traditionnel.

Établie sur la rive gauche de la haute Vistule, Cracovie constitue un véritable joyau urbain de la Pologne, une splendeur digne des plus belles villes européennes, classée par l’Unesco sur son premier inventaire du patrimoine mondial dès 1978. Chère au cœur des Polonais, l’élégante métropole culturelle et universitaire, ancienne capitale royale, incarne le berceau de la nation et de la culture polonaise. Si le centre-ville fut épargné par les destructions de la seconde guerre mondiale, la communauté juive du quartier de Kazimiers fut, elle, durement éprouvée comme le relate le film de Spielberg La Liste de Schindler. Symbole de la « vieille Pologne » durant l’ère communiste, cette capitale provinciale est aujourd’hui, avec près de 130.000 étudiants, une ville jeune et dynamique qui a fait du tourisme sa principale raison d’être.

Le monument à la mémoire de la bataille de Grunwald détruit par les Allemands a été complètement restauré. A l’avant plan, on voit le monument au soldat inconnu.

Nous traversons un petit marché fort fréquenté où nous pourrons acheter quelque spécialités locales.

Dans la ville, on croise beaucoup d’écoliers et lycéens, souvent en uniformes. Le premier jour de la rentrée, ils ne restent qu’une heure à l’école, c’est une journée supplémentaire de congé.

Nous nous baladons vers le Rynek, la grande place du marché d’une surface de 4 Ha créée en 1257. Elle reste encore aujourd’hui le centre névralgique de la ville.

Dans la tour du clocher, une fenêtre s’ouvre et on entend un sonneur.

Nous visitons la basilique Notre-Dame de Cracovie pour voir le retable de Veit Stoss qu’une religieuse ouvre périodiquement.

Nous parcourons de nombreuses rues pour retrouver notre restaurant traditionnel.

Nous déjeunons de plats de la cuisine traditionnelle que nous approuvons. Il est temps de nous diriger vers le quartier juif. Nous visitons plusieurs endroits où fût tourné des plans du film La Liste de Schindler, le ghetto, des rues d’habitations, une synagogue et un cimetière.

Il est temps maintenant de nous diriger vers la colline de la cathédrale du Wawel. Nous ne pouvons malheureusement pas y aller avec Ulla. Nous appelons alors notre Uber Pet qui nous ramène en quelques minutes au camping. Encore une journée bien remplie de découvertes de beaux endroits. Cracovie est une très belle ville et nous aurions pu rester encore plusieurs jours pour en découvrir toutes les richesses.

Cracovie, l’ancienne capitale jusqu’au 17ème siècle.

Dimanche 3 septembre 2023.

Nuit tranquille sur notre parking jusqu’à ce que au petit matin, nous tombe un rideau de pluie qui inonde les allées autour de nous. La pluie finit enfin par s’arrêter et nous démarrons notre route vers Kraków (Cracovie), classée l’une des 12 plus belles villes du monde par l’Unesco. Nous la visiterons demain mais aujourd’hui, nous allons nous installer dans un camping pas trop éloigné du centre ville. A 17H00, nous visiterons l’usine d’Oskar Schindler.

Vers 10H00, nous arrivons sous la pluie au camping. Le terrain est détrempé et où nous installons sur le parking asphalté car les camping-cars redoutent l’herbe mouillée et la boue. Les dames se précipitent sur les laves-linge pendant que la pluie s’arrête enfin pour faire place au soleil.

Nous avons rendez-vous avec notre guide francophone à 17H00. Le dimanche tous les trams ne roulent pas et nous devons prendre un bus avec une correspondance sur un tram. Nous recherchons des solutions plus simples avant de nous souvenir de la possibilité de prendre des taxis Uber. Il nous faudra trois voitures pour transporter notre groupe de 12.

Tout le monde découvre l’application Uber et est étonné de l’efficacité de l’application. Nous connaissons immédiatement le prix du voyage, le temps d’attente et de parcours. Nous commandons trois voitures et elles arrivent en à peine deux minutes.

Arrivés rapidement à l’usine Schindler, tout le monde est conquis et partisan du système. L’aller/retour nous coûtera à peine 3€ par personne.

Notre guide nous accueille et parle très bien le français. Elle nous met à l’aise tout de suite en faisant preuve de beaucoup d’humour: un phénomène.

Karolina maîtrise parfaitement son sujet, très cultivée elle nous décrit par le détail la vie paisible et heureuse à Cracovie avant l’invasion subite de la Pologne par l’Allemagne et la Russie. L’usine Schindler a été transformée en musée qui par la création d’une succession d’ambiances nous fait comprendre le processus de destruction et d’anéantissement de la population et en particulier de la communauté juive de la ville par la création d’un ghetto.

On ne connaît finalement pas la Pologne et ce qu’elle a vécu avant, pendant et après la guerre. Sa population a souffert énormément et le pays n’existe finalement que depuis peu. La communauté juive très importante de la ville a été décimée par l’occupant. Notre guide partage avec émotion les souvenirs de sa famille pendant cette triste période. On ne ressort pas intact de cette visite.

La visite terminée nous commandons nos voitures Uber qui nous prennent en charge rapidement. Demain nous visiterons la ville.

Les Nids d’Aigles du Jura polonais.

Samedi 2 septembre 2023.

Après le soleil d’hier après-midi, nous retrouvons la pluie qui tombe en fin de nuit et s’il ne pleut plus au réveil, la parking n’est plus qu’une immense flaque derrière nos camping-cars. Les nuages sont bas, il fait froid et humide.

Sarki, c’est fini et nous reprenons la route vers les châteaux de ce Jura polonais pour découvrir quelques châteaux de cette route mythique des Nids d’Aigles. Si vous voulez tous les visiter, sachez qu’il y en a 14 mais 4 suffiront à notre bonheur.

Nous commençons par le plus proche Mirow qui n’est pas le plus beau. Il reste beaucoup à rénover et on ne peut visiter que les alentours, rien à l’intérieur. Quelques photos suffiront, j’en profite pour faire courir Ulla qui est la plupart du temps confinée dans Trankilou. Elle peut courir tout son saoul dans l’immense parking et elle ne s’en prive pas.

Bobolice, le château suivant est nettement plus intéressant et ne se trouve qu’à deux kilomètres du premier. Il a été érigé par Casimir le Grand au 14ème siècle. Comme Mirów, le château a été racheté dans les années 2000 par un homme d’affaire qui l’a rénové. Il lui a adjoint un hôtel restaurant et des gîtes.

Après cette belle promenade sous un soleil revenu, nous voilà en route vers Ogrodzieniec, lui aussi construite au 14ème siècle sur l’éminence la plus élevée de la région. Complètement remanié en style renaissance au 16ème siècle, il fut détruit par les Suédois, reconstruit, abandonné et même démantelé. Les ruines ont été aménagées et servent régulièrement à des manifestations culturelles, des spectacles, de l’événementiel et doit en partie sa célébrité actuelle grâce à la série The Witcher pour laquelle il servit de lieu de tournage. Il est très fréquenté et ses abords très animés par de nombreux commerçants.

Nous continuons notre route vers le très beau château Pieskowa Skala, construit comme les précédents au 14ème siècle, remodelé au 16ème dans le style Renaissance . Il conserve de cette époque des fortifications ainsi qu’une magnifique haute cour entourée à tout ses étages par des galeries en arcades. Il sert aujourd’hui de musée pour une impressionnante collection d’objet d’arts du Moyen Âge au 20ème siècle.

Nous arrivons malheureusement trop tard pour le visiter et nous devrons nous contenter de le voir de l’extérieur.

Il se fait tard et nous devrons faire l’impasse sur le château de d’Ojcow. Nous le rejoindrons pour y passer la nuit sur un parking proche.

La route des nids d’aigles.

Vendredi 1er septembre 2023.

Au petit matin, le ciel est dégagé et le soleil luit. Après les services, nous quittons la ville pour une longue étape qui nous mènera au Sanctuaire de Jasna Góra avant de prendre la routes des Nids d’Aigles et rejoindre Sarki et son cimetière juif.

La sortie de la route se passe bien, nous prenons l’autoroute et puis tout se complique avec des travaux qui barrent notre route et nous obligent à de longs détours. Partout nous aurons des bouchons qui rendront cette route abominable.

Arrivé au monastère à Częstochowa, nous nous garons dans un grand parking proche et déjeunons. Après consultation de mon téléphone, nous trouvons un supermarché proche où nous achetons quelques provisions.

Il y a beaucoup de monde, une très grande majorité de pèlerins. Nous commençons la visite de ce site fort imposant. Le rayonnement de la ville est liée à la célèbre icône de la Vierge Noire qui attire les pèlerins de la Pologne et du monde entier. C’est au sommet de la butte Jasna Gora (la montagne de Lumière) que les moines de l’ordre de Saint-Paul édifièrent un monastère fortifié à la fin du XIVème siècle. La chapelle de l’icône miraculeuse est la partie la plus ancienne de l’édifice: la Vierge Noire, posée sur le maître-autel, est couverte d’un voile d’argent.

Avec la foule de pèlerins en prière, il est impossible de voir l’autel de l’icône miraculeuse.

Après la visite, nous reprenons la route et les bouchons, nous arrivons même à faire le plein dans une station pour nous diriger vers la route des nids d’aigles.

Sur une centaine de kilomètres, la route des Nids d’Aigle traverse le Jura polonais de Cracovie-Czestochowa Elle doit son nom aux forteresses édifiées au XIVe siècle par le roi Casimir le Grand pour fortifier le royaume et pour défendre la route commerciale qui reliait la capitale (Cracovie à l’époque) à la riche région de la Grande Pologne. Construits avec la pierre des reliefs qui les entourent, les châteaux ou plutôt leurs ruines, se fondent aujourd’hui dans le paysage.

La route nous mène vers Sarki où nous visitons un cimetière juif quasi abandonné. Il y a de nombreuses tombes plus entretenues depuis longtemps.

Nous trouvons le bivouac de ce soir à 2 km de là sur un petit parking sympa et tranquille. La vue est superbe et il y a même des tables et des bancs qui nous serviront pour l’apéro du soir.

Wrocław, élue capitale européenne de la culture en 2016.


Jeudi 31 août 2023.

Wrocław est la troisième plus grande ville polonaise. Elle n’usurpe à aucun instant son surnom de « Venise du nord », même si son architecture diffère tout à fait de l’original. Fort longtemps ignorée des voyageurs, elle fut mise sous les feux des projecteurs en devenant en 2016 la capitale européenne de la culture. La ville a fort souffert de la guerre et quasi complètement détruite. Le centre de la vieille ville a été reconstruit semblable à l’ancien.

L’attraction de la ville, c’est un petit peuple à barbe et en bronze. Les Polonais les appellent « krasnales », en français disons qu’ils tiennent du lutin et du gnome.

Leurs bouilles joviales ou concentrées parsèment depuis dix ans les rues de Wrocław. Certains se reposent, d’autres lisent, mangent, travaillent, font de la musique ou du sport…

Plus qu’une curiosité rigolote pour les touristes et les enfants, ces lutins sont aussi un rappel du climat politique du pays dans les années 1980. Le mouvement contestataire « Alternative orange » (Pomaranczowa Alternatywa) a été lancé en 1981 par des étudiants de Wrocław. Il jouait la carte de l’absurde pour réveiller l’esprit critique de la société polonaise et ridiculiser le régime communiste : entre autres happenings, les membres d’ « Alternative orange » peignaient des lutins sur les murs des villes.

Les autorités ont décidé de rendre hommage à ce mouvement en 2001 en érigeant un premier nain, Papa Krasnal, là où le groupe avait l’habitude de se réunir. Cinq autres ont suivi en 2005, œuvres de l’artiste local Tomasz Moczek. Ils sont aujourd’hui plus de trois cent.

En Pologne, les transports en commun sont gratuits pour les plus de 65 ans et c’est en tram que nous rejoignons le centre ville. La météo n’est toujours pas très enthousiasmante ce matin. Des éclaircies alterneront a de la pluie jusqu’à midi. L’après-midi sera enfin plus ensoleillée.

Nous commençons notre balade avant de prendre une voiturette électrique qui nous fera une visite guidée en français de la ville.



Après notre tour de la ville, la pluie s’est mise à tomber et nous nous réfugions dans un café pour s’y réchauffer d’un bon chocolat chaud et goûter une des excellentes pâtisseries polonaises. Nous rejoignons ensuite le bâtiment du Panorama, attraction incontournable de Wrocław, fresque de 114 mètres de long sur 15 de hauteur. Les explications sont fort intéressantes et nous y passons un bon moment.

La visite terminée, nous déjeunons rapidement dans un centre commercial avant de rejoindre le camping pour libérer Ulla enfermée depuis le matin.

Bolkow, Jawor. En route vers Wrocław.

Mercredi 30 août 2023, nous reprenons la route et nous nous arrêtons pour visiter Bolkow. Petite balade, quelques boutiques parfois sous la pluie. Le ciel est désespérément gris et couvert.

Nous repartons vers Jawor où nous nous garons sur un parking près d’un marché. Nous achetons du miel, des fruits et des légumes frais.

L’église de la paix proche est tout aussi magnifique que celle de la veille. La gardienne nous fait écouter une présentation en français fort intéressante de l’histoire de cette église également inscrite à l’Unesco.

Nous reprenons la route pour Wrocław où nous passerons deux nuits. Avec la circulation, la navigation est compliquée pour rejoindre le camping situé au stade olympique de la ville.

En route vers la Pologne et premières visites.

Lundi matin, nous nous réveillons sous la pluie qui ne nous a pas quittés de la nuit. Nous faisons les services et quittons Prague. La sortie de la ville se passe plutôt bien. Rouler en convoi de six véhicules exige de resserrer les rangs, sous peine d’être bloqués au feu alors que les autres continuent. La CB nous aide beaucoup et nous permet de communiquer entre nous lorsque nous nous perdons de vue, que nous changeons de direction etc. Le plus important est de ne jamais laisser trop d’espace entre nous, faute de quoi l’écart grandit inexorablement et quand on est trop éloigné, il est de plus en plus difficile de revenir.

L’économie polonaise n’est pas aussi florissante que la Tchéquie mais les maisons et les voitures rencontrées sont loin d’être misérables. Ici aussi, on peut parler de plein emploi avec un taux de chômage de 2,9%.

Une grande partie de la route se fait sur autoroute et nous avançons bien. Nous arrivons à la frontière polonaise et nous arrêtons pour changer de l’argent, faire le plein et pour les poids-lourds de nous équiper pour le système de taxation au km. J’avais installé l’application e-TOLL sur mon téléphone sans réussir à y configurer mon véhicule. Un employé de la station nous aide à le faire et à charger l’application de 300 zlotys (PLN).

Le téléphone nous géolocalise quand nous roulons et la taxe kilométrique se décompte suivant le nombre de kilomètres sur autoroutes et certaines grands routes et selon la norme Euro de notre moteur. Les formalités prennent beaucoup de temps et nous rejoignons enfin un parking proche de la randonnée prévue dans les Monts Tabulaires à Karlow. La balade apéritive est finalement difficile pour les randonneurs occasionnels que nous sommes. Il faut monter une colline assez raide par un escalier glissant et difficile. Seuls 5 membres de notre groupe accompagnent alors que les autres restent en bas.

Nos courageux revenus, nous reprenons la route vers Duszniki-Zdrój où se trouve la dernière usine polonaise de fabrication manuelle de papier. Il est malheureusement fort tard et nous décidons de revenir le lendemain matin pour une visite guidée en français.

A proximité de l’usine, nous trouvons un bivouac proche d’une auberge. Le propriétaire sympa nous propose d’y passer la nuit gratuitement. Nous dînons fort bien dans son auberge d’une truite sauvage de montagne accompagnée d’une bière locale.

Mardi matin, nous nous réveillons sous la pluie qui tombe depuis une bonne partie de la nuit. Le chemin proche s’est transformé en ruisseau. A 9H00, nous sommes au moulin à papier pour notre visite guidée fort intéressante. Ce moulin s’est associé avec quelques autres en activité pour se faire reconnaître comme patrimoine immatériel mondial par l’Unesco.

La visite terminée, nous partons vers Klodzko que nous visitons. Toute cette partie de la Basse Silésie faisait partie de l’Allemagne et n’est devenue polonaise qu’après la seconde guerre mondiale. La ville possède un réseau de souterrains que nous visitons.

Nous déjeunons et puis reprenons la route vers Swidnica où nous visitons une église de la paix construite en bois et classée par l’Unesco. Les églises de la Paix à Jawor et à Świdnica, les plus grands bâtiments religieux à charpente de bois d’Europe, ont été construites dans l’ancienne Silésie, au milieu du XVIIe siècle, à l’époque du conflit religieux qui suivit la paix de Westphalie. Modelées par des facteurs physiques et politiques, elles témoignent de la quête de liberté religieuse et mettent en œuvre des formes architecturales généralement associées à l’église catholique mais très peu courantes s’agissant de la religion luthérienne.

Après cette journée bien remplie, nous rejoignons notre bivouac pour prendre l’apéro traditionnel.

Prague, rive droite par jour de pluie.

Dimanche matin, nous nous réveillons sous la pluie qui ne nous a pas quitté de la nuit. On se retrouve pour embarquer sur notre bateau, prendre le tram et retrouver le centre-ville. Le ciel est gris de tous les côtés. Tout le monde a pris son parapluie.

Mon portable est mort, il ne démarre plus et j’ai oublié mon lecteur de carte mémoire connectable à mon iPad. Impossible de télécharger les photos de mon appareil et donc de continuer mon blog. J’ai heureusement trouvé un dealer Apple ouvert le dimanche et proche de notre circuits sur le rive droite.


A l’heure du déjeuner, nous abandonnons nos amis pour retourner au camping-car et retrouver Ulla enfermée depuis le matin. Demain nous passons en Pologne.

Prague la ville aux mille tours et aux mille clochers.

La République tchèque fait partie des 30 pays les plus développés du monde : 18ème pays le plus riche de l’Union Européenne en 2020, le 33ème pays le plus compétitif au monde et le 41ème pays au niveau des facilités de faire des affaires.  
La Tchéquie est le pays le plus industrialisé de l’UE (production industrielle/PIB) avec une forte orientation sur le commerce extérieur, une consommation intérieure stable et forte et bénéficiant de relations commerciales et de liens d’investissement croisés solides avec les pays de l’UE.

Avec le taux de chômage le plus faible de l’Union européenne (3,4%), on peut parler de plein emploi. Le niveau de vie est assez élevé, les prix plutôt semblables aux nôtres. Sur les routes, on croise des voitures récentes et de la gamme premium.

Prague est une ville très prisée par les touristes qui y sont fort nombreux.

Samedi matin, nous nous réveillons sous la pluie. Il pleut des cordes et nos applications météo prévoient que la pluie s’arrêtera vers midi. Nous prenons un café et décidons de partir en ville à 13H30.

A l’heure dite, il fait beau et nous prenons le petit bateau qui nous fera traverser le fleuve Moldau. Sur l’autre rive, nous prenons les tram 17 qui nous mènera près du pont Charles. À Prague, tous les transports en commun sont gratuits pour les plus de 65 ans. Nous devons les faire puisque le passeur ne regarde même pas nos cartes d’identité.


Arrivé dans le centre historique, la foule est dense et partout. Nous commençons notre balade sous ce soleil de plomb. Aujourd’hui nous visiterons la rive gauche en passant sur le célèbre pont Charles et demain nous ferons la rive droite.


Il y a tellement de monde qu’il est difficile de se déplacer sans buter sur d’autres touristes. Difficile de prendre des photos, c’est noir de monde. Il fait très chaud et après avoir bu un verre en terrasse, nous reprenons le tram et le bateau pour regagner notre île et nos camping-cars.

Karlovy Vary aka Carlsbad, en Bohème.

Vendredi matin, après la pluie de la nuit, nous nous réveillons sous le soleil. Tout le monde est prêt bien avant l’heure et nous nous mettons en route à 8H00 pour faire le plein dans une station proche avant de prendre le cap vers Karlovy Vary en Tchéquie que nous rejoignons sans encombre en fin de matinée. Nous nous garons à proximité du centre ville.

Karlovy Vary (ou Calrsbad en allemand) est la plus grande et plus prestigieuse ville thermale de Bohême. Fondée comme ville libre au XIVème siècle, elle a connu ses heures de gloire au XIXème siècle et à la Belle Époque, fréquentée par les plus grands aristocrates, et artistes d’Europe centrale.

Le centre-ville a gardé de cet âge d’or une architecture prestigieuse : ses élégantes colonnades reliant les différentes sources chaudes, ses majestueux établissements thermaux et hôtels de luxe dont le célèbre Grand Hotel Pupp créent un ensemble urbain hors du commun.

Dans les échoppes les curistes peuvent acheter des petites tasses à bec pour pouvoir librement se servir aux multiples robinets qui jalonnent le parcours.

A l’heure du déjeuner, la pluie se met à tomber. Comme nous sommes sans parapluie ni veste, nous nous réfugions sur la terrasse couverte d’un restaurant où nous déjeunons de goulash et d’autres spécialités locales avant de nous précipiter sur les desserts pendant que la pluie redouble. A l’addition le soleil est heureusement revenu pour continuer notre balade dans la vieille ville.

La visite terminée, nous reprenons la route vers Prague. Le GPS tourmenté de notre leader nous a permis de découvrir des petits villages bien sympathiques et d’allonger un peu notre parcours. Vers 19H00, nous arrivons enfin dans un camping installé sur une île au centre-ville où nous resterons trois nuits.