Algeciras Tanger méd, Assilah.

Mardi 28 janvier 2020:
Le boulanger passe à 9H00, heure à laquelle nous prenons la route.

Route sans histoire, nous avons un petit pincement de cœur quand nous arrivons à l’endroit où nous avons explosé un pneu l’année dernière.

Il y a de la neige sur la Sierra Nueva mais rien sur la route. Nous roulons bien et arrivons dans l’après-midi à Algeciras chez Guttierez, le rendez-vous des camping-caristes pour prendre les billets du ferry.

180€ aller retour pour Trankilou et deux personnes. Nous passerons par Tanger plutôt que par Ceuta où la douane serait plus encombrée.

Nous faisons le plein de gaz car il n’y a pas de GPL au Maroc. Ensuite et pour les mêmes raisons, on fait le plein de cochon au Carrefour en face du parking qui est maintenant quasi complet.

Après une nuit tranquille, nous rejoignons notre bateau qui part à 11H30. Il n’y a pas grand monde et nous embarquons assez vite. Le bateau est désert et une grande partie des toilettes et espaces sont inaccessibles pour limiter les frais d’entretien.

Traversée sans histoire, nous débarquons et passons la douane assez rapidement.

Nous prenons l’autoroute à péages qui est en bon état et quasi déserte. Pour guider notre route, après bien des essais, j’ai finalement opté pour le système OsMand qui contrairement aux systèmes les plus populaires comme Garmin et TomTom, propose des cartes pour le monde entier. C’est très complet et utilisé par les grands voyageurs.

Au Maroc, le camping sauvage est fortement déconseillé et les camping et parkings gardés fortement recommandés. Les campings sont la plupart du temps délabrés avec des sanitaires loins des standards européens. Comme nous préférons utiliser nos douche et toilettes, cela ne nous dérangera pas trop.

Le camping d’Assilah est proche de la plage mais fort boueux et délabrés. Nous nous en contenterons. Nous nous précipitons chez Maroc Telecom et au bout de près de deux heures, je ressors avec une carte sim avec 10 Gb d’Internet.

On change également de l’argent à un des bureaux locaux qui pratiquent tous le même taux de change.

Petit tour à la Médina et sur la plage. Tout va bien.
Le lendemain, je pars en trottinette électrique à la recherche d’une boulangerie. Je reviens avec un pain marocain et une baguette que je paie un peu moins de 0,3€.

Peñíscola – Puntas de Calnegre

Samedi 25 janvier 2020
Après de très bons moments passés chez Norbert et Evelyne, nous prenons la route pour traverser les Pyrénées. Nous prenons le tunnel près d’Andorre pour éviter le col. Il fait froid et la neige est bien tombée mais les routes sont bien dégagées.

Nous nous arrêtons à notre camping habituel à Peniscola avant Valence.

Dimanche 26 janvier 2020:
Nous partons tôt pour rejoindre notre bivouac habituel en dessous de Carthagène que nous rejoignons dans l’après-midi. L’aire de camping-cars est quasi complète car nous avons la dernière place alors qu’il y a déjà une dizaine de camping-cars installés dans les abords boueux de l’aire. Du jamais vu.

Lundi 27 janvier 2020:
Pas de boulanger ce lundi matin, on cuit nos baguettes au four.

Il fait beau et les températures montent vite. J’en profite pour remonter mes nouveaux filtres sur les bonbonnes GPL. Le panneau solaire portable fonctionne bien et produit plus de courant que les deux panneaux de 140 watts sur le toit. En hiver, la position du panneau par rapport aux rayons du soleil est primordiale.

A midi, nous allons déjeuner sur la plage dans notre petit resto à prix canons (10€ all in pp). C’est simple mais bon.

Je termine de bricoler quelques finitions sur Trankilou, il y a moins de monde.