Mercredi 1er octobre 2025
Au réveil ce matin, le ciel s’assombrit et nous nous préparons à affronter la pluie et le vent. Après avoir fait nos adieux à nos amis et effectué quelques achats dans un supermarché des environs, nous mettons le cap sur Casalbordino.


Une fois installés sur le parking de la basilique, nous avons la joie de retrouver notre ami Daniel pour l’apéritif. Cela faisait plusieurs années que nous ne nous étions pas vus. Établi ici depuis cinq ans déjà, il s’y plaît énormément.
Nous profitons de la proximité pour visiter la basilique et la crypte du Sanctuaire de la Madonna dei Miracoli, Elle trouve son origine dans l’apparition de la Sainte Vierge Marie à un homme âgé de Pollutri, Alessandro Muzio, qui a eu lieu le 11 juin 1576.
L’apparition est relatée dans un document rédigé par Don Giuseppe Muzio, fils d’Alessandro Muzio. Ce document, aujourd’hui conservé aux archives paroissiales de Pollutri, précise : «
La veille, jour de la solennité de la Pentecôte, une terrible tempête de grêle s’était abattue sur toute la région de Casalbordino, dévastant les récoltes. Le lendemain, après la fin de l’orage, Alessandro se rendit dans la région de Casalbordino, plus précisément à Pian del Lago, pour inspecter l’état de son champ de blé. Arrivé à l’emplacement actuel du sanctuaire, tout en récitant le rosaire, il entendit la cloche de l’église paroissiale de Casalbordino sonner, annonçant la consécration de l’Eucharistie, et il s’agenouilla en adoration. À cet instant précis, baignée d’une lumière éclatante, la Vierge lui apparut. La Vierge parla à l’homme agenouillé à ses pieds, le rosaire à la main. La Vierge désigna le péché humain comme la cause de la tempête désastreuse de la veille. » Elle assura au vieil homme que son champ avait été épargné par la grêle et lui confia un message pour le curé de Pollutri, l’exhortant à prêcher le troisième commandement : « Souviens-toi de sanctifier la fête. » À la fin du message, la Madone disparut, laissant le sol où elle se tenait sec.
Une fois l’authenticité de l’apparition reconnue, une chapelle fut immédiatement construite, attirant de nombreux pèlerinages. La dévotion à la Vierge se développa rapidement dans les villages environnants, à tel point qu’en 1614, la petite chapelle rurale fut agrandie, préservant l’autel et le mur sur lequel l’image de la Vierge avait été peinte à fresque. De nombreux événements extraordinaires conduisirent bientôt à invoquer la Vierge de Casalbordino comme la « Très Sainte Mère des Miracles » (plus tard « Notre-Dame des Miracles », puis « Notre-Dame des Miracles ») ; par conséquent, le lieu où la Vierge était apparue, « Pian del Lago », prit également le nom de « Miracoli ». Au fil des ans, la dévotion continua de croître, à tel point que les pèlerins affluèrent non seulement des Abruzzes, mais aussi du Molise voisin.









Dans l’après-midi, nous visitons la coopérative vinicole où les vins, peu coûteux, s’avèrent de qualité modeste. Malheureusement, nous n’avons pas pu découvrir le vignoble de Nicola Priori – ce sera pour une prochaine fois. Des trombes d’eau s’abattent sur nous, heureusement entrecoupées de quelques éclaircies.


Jeudi 2 octobre 2025
Le vent souffle en rafales puissantes qui finissent par chasser la pluie. Nous déjeunons avec nos amis dans l’un des rares restaurants encore ouverts. La saison touristique est terminée et les stations balnéaires sont désertes, comme figées jusqu’au retour des beaux jours.


Après le repas, nous nous offrons une délicieuse glace artisanale.

Il nous reste une bonne distance à parcourir et nous décidons de prendre de l’avance. La route est jalonnée de nombreux ralentissements qui freinent notre progression. Nous finissons par nous arrêter près de Pescara. La nuit s’annonce beaucoup plus fraîche.
Vendredi 3 octobre 2025
Ulla a la fâcheuse idée de nous réveiller à 5h45. Nous râlons, mais le mal est fait et nous nous préparons pour un départ matinal. À 7h30, les services faits, nous prenons la route. Sans travaux ni ralentissements, nous avançons rapidement et arrivons avant midi dans les environs de Milan. Un choix s’offre à nous : faire une pause et reprendre la route demain, ou continuer, ce qui implique de traverser la Suisse cet après-midi. Nous optons pour un déjeuner rapide dans un fast-food et repartons aussitôt.
Quelques ralentissements à l’entrée du tunnel du Gothard, comme à l’accoutumée. Le panneau indique que le passage par le col serait plus rapide de vingt minutes, mais nous préférons la facilité du tunnel. La traversée de la Suisse se déroule sans encombre jusqu’à Bâle, particulièrement encombrée. La nuit est déjà tombée et les nombreux travaux compliquent la navigation dans les embouteillages. Heureusement, nous ne nous trompons pas de route et franchissons la frontière française en direction de Belfort, où nous prévoyons de bivouaquer près d’une boulangerie. Nous nous réjouissons déjà à l’idée de déguster une baguette tradition et des croissants au petit-déjeuner.
Samedi 4 octobre 2025
La nuit a été froide et un petit coup de chauffage au réveil s’impose. Nous nous jetons avec délice sur les croissants et la baguette croustillante. Cela faisait plus d’un mois que nous n’avions pas savouré du bon pain.
Il nous reste 500 kilomètres à parcourir, que nous effectuerons sous une pluie battante et des bourrasques qui ne nous quitteront qu’à Luxembourg. Après Arlon, nous sommes pris dans un embouteillage considérable sur l’E411. Un camping-car est tombé en panne sur la voie unique des travaux, bloquant toute circulation. Il y a quatre jours, c’était un camion en panne qui bloquait la voie unique. Nous restons immobilisés plus d’une heure avant que le véhicule ne soit enfin dépanné et la voie dégagée. En fin d’après-midi, nous arrivons à la maison avec deux jours d’avance sur notre planning et commençons à décharger Trankilou. Il va falloir retrouver nos marques de la vie à la maison.
Et parce que, flambants vieux, nous avons encore des tas de paysages à découvrir, nous commençons déjà à préparer le prochain voyage.
Et bien merci…..je ne connaissais pas l’histoire du sanctuaire de Miracoli à 500 m de chez moi Casalbordino.
Effectivement de belles retrouvailles autour d’une bonne table il Lido di Pesce à Fossacesia.
Et maintenant la vie continue en attendant les prochaines visites ….ma fille Bénédicte début novembre et un ex-collegue de Charleroi Fernand e Lucia Eurommo mi novembre.
……et vous êtes les bienvenus quand vous le voulez.
Un abbraccio a voi due