Tiznit, la baraka.

Lundi 3 février 2020:
Après une nuit tranquille, le pneu est quasi plat. Il n’y a plus qu’un bar de pression.

Le camping est assez fréquenté et une myriade de marchands passe proposer leurs services. Une ambulance passe prendre un camping-cariste, le boulanger passe ensuite. Le prix du pain continue à nous étonner. Il paraît que la farine est subventionnée par l’état.

Georges se fait couper les cheveux à domicile.

En attendant le réparateur, je regonfle le pneu et remplace les fusibles défectueux. Un peu plus tard, Hafnei Micanique(sic) arrive dans une poubelle antédiluvienne. Ils démontent la roue et partent la réparer au garage. Une vulcanisation à chaud plus tard, ils reviennent remonter la roue et nous demandent 12€.

L’après-midi, nous partons visiter la ville et faire quelques courses. Nous revenons en taxi pour 0,95€.

Nos amis ont préparé un beau circuit dans le sud marocain que nous entamerons demain. Il fait très beau et pas un nuage à l’horizon.

Route de Tafraout

Marrakech-Tiznit: la scoumoune…

Dimanche 2 février 2020:
Au moment de partir, le pneu arrière gauche semble peu gonflé. A la première station service, on vérifie la pression et il n’y a plus que 3,5 bar. Comme il n’y a pas de garage, nous regonflons à 5,8 et repartons. Tout au long des 350 km, nous nous arrêterons pour regonfler. Le pneu perd de plus en plus. A 20 km deTiznit, nous devons sortir le compresseur mais les deux fusibles des deux prises déclarent forfait. Heureusement une dernière station nous permet de regonfler une dernière fois avant d’arriver au camping. Après le pneu explosé l’an dernier, nous angoissions de revivre la même expérience.

Nous retrouvons nos amis catalans avec un plaisir partagé. Le camping est sympa et le patron appelle un réparateur qui passera demain. Ici on ne doit pas se déplacer, les marchands marocains passent continuellement proposer leurs services. Alain et Michelle ont préparé un apéro comme on les aime et nous passons une bonne soirée.