Dans le désert 🏜

Samedi 15 février 2020:
A l’heure dite, notre chauffeur vient nous chercher pour notre excursion dans le désert. Nous avons pris notre crème solaire et de l’eau.

Nous traversons M’Hamid où la route s’arrête pour devenir la piste qui s’enfonce dans le désert. Le gros 4×4 Toyota commence à vibrer sur la tôle ondulée, vibrer sur les pierres et flotter sur les bancs de sable. Notre chauffeur sait lire la piste pour éviter les saignées et les trous mais nous sommes malgré tout secoués.

Nous traversons des parties encore très vertes et des champs de pierres.

Nous croisons des troupeaux de dromadaires et de chèvres. Il fait chaud mais nous sommes très loin des 48°C de l’été.

Nous nous arrêtons de temps en temps pour prendre des photos, visiter une oasis etc. et même une école.

Nous arrivons au grandes dunes qui font une quarantaine de kilomètres de long. Nous ne sommes pas loin de l’Algérie.

Un bivouac de tentes et un restaurant sont installés au pied de la dune.

Après un très bon déjeuner, nous reprenons la route du retour toujours ponctuée d’arrêts. Quelques camping-cars 4×4 et des camions d’expéditions bivouaquent dans le désert.

Après +/- 60 km de piste, nous sommes heureux de retrouver l’asphalte.

Ouled Driss.

Vendredi 14 février 2020:
Nous quittons le camping et je m’arrête dans un magasin pour acheter une bonbonne de gaz marocaine que j’installerai plus tard. Le frigo a bien refroidi pendant la nuit avec le 220 volts apparemment assez stable.

La route est bien large et nous traversons la montagne. Le paysage est grandiose.

Nous arrivons à Ouled Driss, petit village avant M’Hamid. Le camping est propre et accueillant. Pour une fois nous serons sur de l’herbe plutôt que de la poussière.

Michelle avait téléphoné et commandé un couscous pour déjeuner. Nous nous installons et partons visiter le village guidé par le patron du camping qui parle un français parfait. Il nous propose de déjeuner dans la maison traditionnelle ce que nous nous empressons d’accepter.

Les maisons sont construites en paille, bois et argile. Dés que nous pénétrons dans le village, nous ressentons une fraîcheur inattendue.

Le couscous nous est servi dans le patio de la maison qui date du 17ème siècle.

Après déjeuner, nous nous informons auprès du patron et commandons une excursion dans le désert en 4×4.

Nous partons nous balader dans le village. On voit aux compteurs électriques à l’air libre qu’il ne pleut jamais ou rarement ici.

Tata – Foum Zguid – Zagora

Jeudi 13 février 2020:
Nous partons pour une courte étape qui devrait nous mener à Foum Zguid. Comme les stations commencent à se faire plus rares, nous commençons pas faire le plein.

La route est jolie, les paysages le sont tout autant et nous arrivons très tôt à Foum Zguid ce qui décide à continuer jusqu’à Zagora.

Nous nous arrêtons pour déjeuner sur le bord de la route. Pas de chance pour Alain qui s’ensable en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Plus chanceux, je suis resté sur une partie plus dure.

Nous sortons les pelles et les plaques mais la progression est faible. Au bout de quelques minutes deux camions s’arrêtent et viennent voir ce qui se passe. Le chauffeur aide et pousse avec nous puis va chercher son camion pour remorquer Alain. En un essai, le camping-car est sorti de son piège et le chauffeur s’en va. Michelle a dû courir derrière lui pour lui donner 100 MAD, il ne voulait rien.

Après déjeuner nous continuons notre route et arrivons à Zagora. Très belles palmeraies à l’entrée de la ville.

Nous nous installons dans un camping près du centre et partons en balade.

Demain nous partirons vers M’Hamid El Ghizlane où nous prendrons un 4×4 pour une excursion dans le Sahara.

Merdilou:
Les ennuis continuent. J’essaie une fois de plus mon régulateur de tension toujours sans succès. Impossible de trouver ce qui ne va pas et décide finalement de ne pas prendre le branchement à l’électricité. Vers 18H00, mon tableau de bord m’informe que je suis passé sur la seconde bouteille de GPL. Il va falloir économiser le gaz si on veut terminer le séjour sans acheter de bonbonne de butane marocaine puisqu’il n’y a pas de GPL au Maroc. A 22H00, je constate que le frigo annonce une panne de gaz. Après contrôle la seconde bonbonne est déjà vide, il doit y avoir eu une fuite, ce n’est pas possible autrement. Je suis bien obligé de me brancher en vitesse sur le courant sans protection du régulateur.

Tafraout Tata

Mardi 11 février 2020:
Petite journée tranquille dans notre palmeraie. Alain et Michelle sont partis chez le carrossier pour repeindre leur pare-chocs (400 MAD) pendant qu’un électricien vient placer un panneau solaire et un régulateur sur le camping-car de Georges et Marie-France (2.000 MAD).

Nous passons la journée à flâner, nettoyer et faire quelques services et courses au village.

Mercredi 12 février 2020:
Nous quittons à regret notre palmeraie et partons vers Tata en passant par la vallée des Ammeln. La route est très belle et passe par la montagne.

Au fur et à mesure que nous montons dans la montagne, la route devient de plus en plus étroite. A certains endroits, les bords de la routes sont affaissés et il reste juste assez d’asphalte pour les roues.

Nous croisons des dromadaires, des chèvres et des ânes. Les paysages rencontrés sont exceptionnels et nous monterons à près de 2.000m.

Arrivés à Tata, plusieurs campings sont pleins mais nous trouverons de la place sans problème en nous éloignons un tout petit peu du centre.

Tata est une ancienne ville garnison et n’a pas grand chose à offrir. De l’eau coule dans l’oued qui traverse la palmeraie. La population y lave son linge et les voitures.

Nous faisons quelques achats de produits frais et nous baladons dans le centre ville.

Nous voilà enfin dans un camping avec électricité, j’en profite pour raccorder mon tout nouveau régulateur de tension. Grosse déception, il ne fonctionne pas. Lorsque je le branche, je n’ai plus de courant sur mes prises et mon Mastervolt manifeste par des bruits de relais. Je le débranche donc à regret.

Georges et Marie-France décident de rester à Tata pour reposer et soigner le bras de Georges qui le fait souffrir. Nous continuerons notre route plus avant et ils nous rejoindront plus loin.