La ville sainte d’Artémis, Ephèse était l’une des plus importantes villes de l’antiquité. C’est un vaste site archéologique déployant de très beaux vestiges de plusieurs civilisations. Le site d’Ephèse comporte trois collines, au sud le mont Coressos qui atteint 360 m, au nord- la forteresse d’Ayasoluk, où se fixèrent les premiers arrivants grecs, et entre les deux, le Mont Pion qui formera le centre urbain à l’époque hellénistique – romaine.
Ephèse était la capitale de la province d’Asie et elle pouvait se comparer à Alexandrie, à Antioche ou même à Rome. Le temple Artémis d’Ephèse est l’une des sept merveilles du monde antique.
Sa situation, au carrefour de grandes voies commerciales avec un port abrité et son sol fertiles contribuèrent à son développement.
Pour ne pas trop souffrir de la chaleur, nous partons tôt pour visiter le site. Les fouilles sont loin d’être terminées et il reste encore beaucoup à découvrir. En 2015, l’Unesco a inscrit Éphèse au patrimoine mondial.
A notre arrivée il y a déjà beaucoup de monde sur le site et il fait déjà chaud. Nous visitons pendant trois bonnes heures ce site magnifique. Le monde afflue de plus en plus et c’est en nage que nous quittons le site pour aller déjeuner.
Étienne m’appelle pour nous donner des nouvelles. Marie-Thérèse va bien mais reste trop faible pour voyager. Elle n’a pas d’appétit et s’alimente peu. Il est maintenant question de passer une semaine à l’hôtel à Nafpatkos le temps de reprendre des forces. Elle rentrerait alors en avion accompagnée d’une assistance médicale, Étienne rentrant lui par la route.
L’après-midi, nous reprenons la route vers Pamukkale où nous nous arrêtons dans un camping au pied des concrétions calcaires.