Samedi 16 juin 2018
Vendredi 15 juin 2018
Portes de fer, Drobeta Turnu Severin, Borski et Sipikodvart.
Je reprends le fil abandonné il y a trop longtemps.
Jeudi 14 juin 2018:
Le beau temps est revenu pendant la nuit et nous continuons notre route le long du Danube vers les fameuses Portes de Fer. La route est belle et facile. En fin de matinée, nous traversons le Danube pour passer en Roumanie et déposer le matériel à l’hôpital de Drobeta Turnu Severin.
Les plaques d’égouts manquantes dans les grandes artères de la ville, nous oblige à zigzaguer. Nous arrivons à l’hôpital et, après quelques coups de téléphone, sommes reçus par un médecin parlant français et remettons les vêtements transportés. Il nous accompagne pour une visite guidée. Curieusement, nous voyons des services récemment rénovés mais déserts ou presque. En pédiatrie, il y avait un seul patient. De même, les couloirs ne sont éclairés qu’à notre passage.
Nous repartons, repassons en Serbie et rejoignons la route du vin. Dans un petit village où nous nous arrêtons, la population vient à notre rencontre. Un villageois qui a travaillé en Autriche et parle l’allemand, nous guide vers un vigneron où nous dégustons quelques vins du cru: pas de bouteilles uniquement des flacons en plastique.
Notre guide nous conduit dans les hauteurs vers un village rénové par un vigneron français mais malheureusement absent Le village est magnifique mais désert et nous n’y restons que le temps d’une courte visite.
Nous redescendons et le soir tombant, nous nous arrêtons sur la place du village de Sipikovodvart. Les habitants sont sympa et une dame ayant travaillé à Mulhouse vient discuter avec nous.
Nous prenons l’apéro au bar/supérette/boulangerie/arrêt de bus du village. La nuit est tranquille et reposante malgré la pluie de la nuit.
Encore un peu de patience
En arrivant en Serbie, nous sommes sortis de l’Europe des opérateurs mobiles et avons perdu notre connexion Internet. Je n’ai pas trouvé de carte téléphone en Serbie. En Macédoine, j’ai pu acheter une carte mais pas mal de services comme le partage de connexion étaient bloqués donc impossible de télécharger les photos de mon appareil.
Nous sommes arrivés en fin de matinée en Albanie et là pas de soucis avec la carte achetée chez l’opérateur local ( Vodafone). Il va falloir encore un peu de patience que je mette de l’ordre dans les photos et que je me remémore tout ce que nous avons vécu jusqu’ici.
Nous sommes passés en Albanie par la route venant du lac d’Ohrid et si les premiers kilomètres étaient bons, cette route est devenue très vite pourrie où nous tenons difficilement une moyenne de 20 km/h surtout avec le mauvais temps qui nous est tombé dessus en milieu d’après-midi.
La route que nous avions prévue a disparu au sortir d’un village et nous avons dû rebrousser chemin. La réalité entre la carte, le GPS et le terrain est fort différente et nous nous sommes arrêtés fatigués dans un village au milieu de nulle part.
Sinon tout va bien et le dépaysement est total: de très beaux panoramas, des contrastes étonnants, des vues plus belles les une que les autres et une population pas toujours souriante mais très gentille et serviable dans l’ensemble. Bref, on en prend plein les yeux.
Zagreb Novi Sad
Dimanche matin, nous devons quitter le site de Jarun avant 9h00. Il s’y déroule un triathlon et la route sera bloquée jusqu’à 14h00.
Après une nuit tranquille cette fois, nous quittons Jarun sous un beau ciel bleu et prenons l’autoroute.
Nous nous arrêtons dans une station pour regonfler un pneu de Trankilou. Il manquait 2 Bar. Georges a le même soucis sur son Autostar.
Pendant que nous regonflons, Jean-Claude repère une endroit pour vider ses eaux grises, ce que nous faisons également. Avec la chaleur, ces eaux dégagent des effluves malodorantes dans Trankilou et il faut remettre les bouchons à toutes les descentes. En roulant, les siphons se vident. Voilà des réflexes que nous devons acquérir.
L’autoroute jusqu’à la Serbie est monotone, sans grand intérêt et payante. Nous arrivons à la frontière serbe dans l’après-midi. Le passage se déroule sans problème, un douanier monte à bord de Trankilou probablement plus par curiosité pour nous demander si on transporte des drogues ou de l’alcool. Rassuré pas ce qu’il voit, il nous souhaite un bon voyage. Nous rentrons dans la province de Voïvodine.
La frontière à peine passée, première station de péage. L’autoroute est en mauvais état et nous roulons la plupart du temps sur la bande de gauche sauf quand une rare voiture approche et nous dépasse. De temps à autre, on voit des pompes d’extraction de pétrole.
Nous sortons de l’autoroute (6€), les routes secondaires sont en mauvais état également et les Serbes conduisent plutôt dangereusement. Ils ne respectent ni les limitations ni les lignes blanches. Nous restons tout le temps sur nos gardes.
Nous arrivons en fin d’après-midi au bivouac trouvé sur Park4Night, nous sommes au bord du Danube à côté du Restaurant Hôtel Dunav dans le village de Sremski Karlovci. Nous voyons au loin Novi Sad et le château Perrovaradin.
Lundi matin après une nuit tranquille, le pneu de Trankilou s’est à nouveau dégonflé de même que le pneu de l’Autostar de Georges. Nous partons après le petit déjeuner au Vulkanizer du village. Il démonte nos roues et trouve les vis responsables de ces crevaisons lentes. Une vulcanisation pour l’Autostar et une mèche plus tard pour Trankilou, nos pneus sont réparés pour respectivement 500 et 250 dinars (4,24€ et 2,12€).
Nous partons visiter Novi Sad, jolie capitale régionale baroque sous une chaleur torride. Pas mal de rues piétonnières et ce qui fait son charme, beaucoup de façades sont percées d’entrées cochères qui donnent sur des passages vers d’autres rues ou des cours ombragées.
Nous déjeunons de cuisine locale (grillade et sorte de daube) pour une somme dérisoire (+/-8€ par personne). Nous retrouvons notre bivouac pour une bonne douche sur le bord du Danube. Ce soir, nous fêtons l’anniversaire de notre jeunot Pierre qui offre un super apéro.
Mardi matin, il fait toujours aussi chaud. Nous partons visiter de superbes monastères proches(Novo Hopovo et Krusedol). En continuant notre route, nous décidons à regret de faire l’impasse sur Belgrade. Ianta est malade de cette canicule et nous en souffrons également. Il serait impossible de trouver du parking à l’ombre pour quatre camping-cars.
Nous continuons la route, le thermomètre frise les 40ºC et la clim est à fond. Le soir, nous arrivons au bord d’un lac proche de la frontière roumaine. Nous bivouaquons dans un camping ombragé pour une nuit plus fraîche.
Mercredi, nous continuons à suivre le fleuve et prenons un bac (assez archaïque) pour traverser un bras du Danube. En attendant la traversée, nous déjeunons sur la terrasse ombragée d’un restaurant local. C’est bon, pas cher et copieux mais toujours sans finesse.
Notre route suit le fleuve et la frontière roumaine. Nous approchons les gorges du Danube et les célèbres portes de fer. Nouveau bivouac au bord du Danube, un orage arrive et couvre le fleuve de grosses vagues: impressionnant!
Demain nous passons en Roumanie déposer notre première livraison dans un hospice.
Novo Mesto Zagreb
Nous avons passé une bonne nuit dans la campagne en banlieue de Novo Mesto. Nous étions dans le parking de l’usine Renault qui produit les Clio. Il fait beau ce matin et nous allons jusqu’à l’usine Adria où nous sommes chaleureusement reçu en français. La plupart des Slovènes parle plusieurs langues et la grande majorité au moins l’anglais. Les photos dans l’usine sont bien sûr interdites.
Cette visite intéressante terminée, nous allons déjeuner à quelques kilomètres de là près d’un étang. Il fait très chaud.
En milieu d’après-midi, nous franchissons la frontière croate et roulons jusqu’à Zagreb. Nous bivouaquons à Jarun, la banlieue sud et centre universitaire très festive. Il pleut par moment et le temps est orageux. Avec l’animation autour du lac, la nuit ne sera vraisemblablement pas paisible.
Et c’est le cas, à 1h00 du matin la musique d’une discothèque proche que nous n’avions pas vue fait vibrer Trankilou. C’est intenable et nous partons nous installer un peu plus loin. Nos amis qui sont restés sur place nous ont dit que cela avait duré jusqu’à 6 heures du matin.
Samedi matin, il fait beau mais les nuages arrivent. Nous partons en taxi dans le centre de Zagreb. La météo reste incertaine avant de tourner au soleil pour de bon. Il fait très chaud.
Nous n’en avons plus l’habitume mais il nous faut changer de l’argent. Les banques sont ouvertes le samedi matin et nous achetons des Kuna (1€=7,32Kn).
Zagreb est très animée avec beaucoup de touristes, de nombreux marchés, des terrasses et cafés, des animations etc. Très belle ville avec une population assez jeune.
En fin d’après-midi, nous reprenons un taxi qui nous ramène à Jarun. Nous changeons nos camping-cars de place, loin de toute discothèque et bbq.
Ianta a quelques soucis de santé probablement liés à sa nourriture. Nous téléphonons au Docteur Châton qui nous conseille de lui administrer les antibiotiques que nous avons avec nous.
Demain, nous reprenons la route vers la Serbie. Nos forfaits téléphones ne seront plus utilisables dans les prochains pays à l’exception de notre courte escapade en Roumanie.
Ljubljana
Après une bonne nuit, nous mettons le cap sur le centre ville et nous garons nos quatre camping-cars dans un grand parking à quelques minutes à pied du centre historique.
Beaucoup de travaux d’entretien et de rénovation, des voitures récentes, le pays respire le bien-être. Beaucoup de jeunes et de vélos, la capitale est une ville universitaire.
Nous nous sommes longuement baladés dans cette ville pleine de charme. Une grande partie du centre est piétonnière, nous n’avons vu ni police ni militaire.
Nous déjeunons de plats locaux sur une terrasse dans le centre. Ce n’est pas d’une grande finesse mais c’est bon.
Après une dernière balade le long de la rivière et au marché, nous prenons la route de Novo Mesto où nous avons rendez-vous demain pour visiter l’usine Adria, grand fabricant de camping-cars et de caravanes.
Arrivée en Slovénie
Mercredi matin après une nuit étouffante, nous reprenons la route. Nous traversons le Nord de l’Italie d’Ouest en Est. Nous ferons environ 600 km quasi toujours sur autoroute, beaucoup de trafic de nombreux camions et deux très grosses tornades de pluie. Nous verrons de nombreux camions et voitures arrêtés au bord de la route. Ce n’est pas sans danger tout comme les suicidaires qui roulent sans allumer leurs phares.
Nous nous arrêtons à la frontière pour acheter notre vignette pour les autoroutes (30€ pour une semaine, poids lourd oblige) et rentrons en Slovénie.
Les routes sont en très bon état, tout est net et propre. Paysages très verts, il fait beau. Nous arrivons fatigués dans la banlieue de Ljubljana. Enfin arrivés, nous prenons l’apéro avant de dîner. Notre bivouac est sur un beau parking proche de l’église et de son cimetière. Demain, nous visitons la ville.
Veauche Turin en passant par le col du Lautaret
Nous retrouvons nos compagnons de voyage à Veauche, comme prévu et chargeons le matériel que nous déposerons en Serbie et Roumanie. Petit repas festif bien agréable organisé par l’association solidarité France Roumanie.
Nous apprenons qu’une étape du Dauphiné Libéré s’est déroulée sur la route du barrage de Grangent. Cela explique tous les camping-cars qui y étaient et heureusement que nous ne nous sommes pas arrêtés là pour la nuit, nous aurions été bloqués.
Mardi matin, nous partons à 8H00 et prenons l’autoroute vers Grenoble où nous prenons la route vers Mongenèvre et le col du Lautaret. Superbe route, paysages magnifiques et sommets enneigés. Nous nous arrêtons au sommet pour déjeuner. Ensuite route vers Turin en nous arrêtant à Susa. Bivouac à Chivasso au bord du Po près de Turin. Si nous avons eu de la pluie sur la route, ici il fait très chaud.
Demain, nous reprenons la route vers la Slovénie. Nous logerons à Ljubljana demain soir.