Dimanche matin, nous devons quitter le site de Jarun avant 9h00. Il s’y déroule un triathlon et la route sera bloquée jusqu’à 14h00.
Après une nuit tranquille cette fois, nous quittons Jarun sous un beau ciel bleu et prenons l’autoroute.
Nous nous arrêtons dans une station pour regonfler un pneu de Trankilou. Il manquait 2 Bar. Georges a le même soucis sur son Autostar.
Pendant que nous regonflons, Jean-Claude repère une endroit pour vider ses eaux grises, ce que nous faisons également. Avec la chaleur, ces eaux dégagent des effluves malodorantes dans Trankilou et il faut remettre les bouchons à toutes les descentes. En roulant, les siphons se vident. Voilà des réflexes que nous devons acquérir.
L’autoroute jusqu’à la Serbie est monotone, sans grand intérêt et payante. Nous arrivons à la frontière serbe dans l’après-midi. Le passage se déroule sans problème, un douanier monte à bord de Trankilou probablement plus par curiosité pour nous demander si on transporte des drogues ou de l’alcool. Rassuré pas ce qu’il voit, il nous souhaite un bon voyage. Nous rentrons dans la province de Voïvodine.
La frontière à peine passée, première station de péage. L’autoroute est en mauvais état et nous roulons la plupart du temps sur la bande de gauche sauf quand une rare voiture approche et nous dépasse. De temps à autre, on voit des pompes d’extraction de pétrole.
Nous sortons de l’autoroute (6€), les routes secondaires sont en mauvais état également et les Serbes conduisent plutôt dangereusement. Ils ne respectent ni les limitations ni les lignes blanches. Nous restons tout le temps sur nos gardes.
Nous arrivons en fin d’après-midi au bivouac trouvé sur Park4Night, nous sommes au bord du Danube à côté du Restaurant Hôtel Dunav dans le village de Sremski Karlovci. Nous voyons au loin Novi Sad et le château Perrovaradin.
Lundi matin après une nuit tranquille, le pneu de Trankilou s’est à nouveau dégonflé de même que le pneu de l’Autostar de Georges. Nous partons après le petit déjeuner au Vulkanizer du village. Il démonte nos roues et trouve les vis responsables de ces crevaisons lentes. Une vulcanisation pour l’Autostar et une mèche plus tard pour Trankilou, nos pneus sont réparés pour respectivement 500 et 250 dinars (4,24€ et 2,12€).
Nous partons visiter Novi Sad, jolie capitale régionale baroque sous une chaleur torride. Pas mal de rues piétonnières et ce qui fait son charme, beaucoup de façades sont percées d’entrées cochères qui donnent sur des passages vers d’autres rues ou des cours ombragées.
Nous déjeunons de cuisine locale (grillade et sorte de daube) pour une somme dérisoire (+/-8€ par personne). Nous retrouvons notre bivouac pour une bonne douche sur le bord du Danube. Ce soir, nous fêtons l’anniversaire de notre jeunot Pierre qui offre un super apéro.
Mardi matin, il fait toujours aussi chaud. Nous partons visiter de superbes monastères proches(Novo Hopovo et Krusedol). En continuant notre route, nous décidons à regret de faire l’impasse sur Belgrade. Ianta est malade de cette canicule et nous en souffrons également. Il serait impossible de trouver du parking à l’ombre pour quatre camping-cars.
Nous continuons la route, le thermomètre frise les 40ºC et la clim est à fond. Le soir, nous arrivons au bord d’un lac proche de la frontière roumaine. Nous bivouaquons dans un camping ombragé pour une nuit plus fraîche.
Mercredi, nous continuons à suivre le fleuve et prenons un bac (assez archaïque) pour traverser un bras du Danube. En attendant la traversée, nous déjeunons sur la terrasse ombragée d’un restaurant local. C’est bon, pas cher et copieux mais toujours sans finesse.
Notre route suit le fleuve et la frontière roumaine. Nous approchons les gorges du Danube et les célèbres portes de fer. Nouveau bivouac au bord du Danube, un orage arrive et couvre le fleuve de grosses vagues: impressionnant!
Demain nous passons en Roumanie déposer notre première livraison dans un hospice.