Bosa et Torre dei Corsari pour un bivouac magique

Mercredi 9 septembre 2025
Après les fortes pluies, les grottes de Neptune que nous voulions voir ce matin sont fermées. Après nous être extirpés de la boue, nous reprenons la route vers Bosa. La côte est plus sauvage que celle du Nord, les paysages sont magnifiques.

Nous trouvons facilement à nous garer près d’un supermarché et allons nous balader dans la vieille ville.

La ville est réputée pour son vin de Malvasia di Bosa, une appellation DOC (Denominazione di Origine Controllata). Cette appellation se distingue par ses vins blancs de grande qualité, élaborés à partir du cépage Malvasia di Sardegna. Cette région bénéficie d’un climat méditerranéen idéal avec des étés chauds et secs et des hivers doux.

Les vins de Malvasia di Bosa sont réputés pour leurs arômes élégants de fruits secs, de miel et de fleurs blanches, souvent accompagnés d’une touche saline due à la proximité de la mer. Ils peuvent être produits en version sec, demi-sec ou doux, offrant une gamme qui plaira à divers amateurs de vin.

Ces vins sont particulièrement appréciés pour leur potentiel de vieillissement, développant des saveurs complexes et raffinées au fil du temps. Parfait pour enrichir votre gestion de cave à vins, la Malvasia di Bosa se marie merveilleusement bien avec les plats de poisson, les fromages affinés et les desserts aux amandes.

La petite commune, en haute-saison, s’anime de visiteurs, enchantés d’apprécier sa beauté. On les comprend. Lors d’un voyage dans la province d’Oristano, Bosa est une étape à ne pas manquer. Malgré sa popularité, Bosa est restée loin de la modernité qui défigure parfois. Nous avons pris énormément de plaisir à flâner dans les ruelles de la ville.

Après Bosa, nous prenons la direction de Torre dei Corsari, célèbre pour sa plage d’1,5 km mais ce n’est pas elle qui nous attire mais bien un bivouac sur les hauteurs qu’on dit magique sur Park4Night. La route pour y aller est déjà très sympathique, nous traverserons un lac sur un pont étroit (largeur maximum 2,3 m), franchirons des collines sur des routes tortueuses mais une fois arrivé à l’endroit, c’est la claque. Le point de vue est grandiose et tellement beaux qu’on se dit qu’on va venir nous demander de partir. Des voitures passent mais c’est pour jouir du point de vue comme nous.

L’apéro a un autre goût ce soir. Un orage arrive, il pleut et le vent nous secoue mais très vite la pluie s’arrête.

Alghero la Catalane dite la Barcelonette

Mardi 9 septembre 2025
Le ciel est bien gris ce matin, on prévoit de la pluie. Nous partons vers les remparts de la vieille ville en longeant l’immense plage de Maria Pia. La ville créée au XIéme siècle par la famille gênoise Doria (la même que la forteresse de Castelsardo) et puis conquise par les troupes d’Aragon au 13ème siècle. Aujourd’hui encore 30% de la population parle le Catalan.

Sur notre chemin, la pluie se met à tomber d’abord doucement et de plus en plus fort ensuite. Les vendeurs ambulants se dépêchent de sortir leur stock de parapluies.

Alghero est aussi surnommée la Côte de corail. De nombreux magasins de la ville propose des bijoux, liés à l’artisanat local, qui font le bonheur notamment des touristes. Ce corail caractérisé par sa couleur rouge rubis est considéré comme l’un des meilleurs de toute la Méditerranée.

C’est à partir  de 1354, que l’on a commencé à parler de l’or rouge d’Alghero. Ce travail sur le corail remonte à la nuit des temps, au 14ème siècle, les armoiries de la ville comportait déjà une branche de corail.

La ville possède son musée du corail, un lieu de découverte, mettant en lumière les différentes étapes de la pêche jusqu’à la fabrication du bijou. Tradition, culture et économie de cet or rouge, tout le parcours du corail y est présent.

La pluie s’est arrêtée pendant notre déjeuner et le soleil brille à nouveau, nous nous baladons sur les remparts animés de la vieille ville. Ulla repère une fontaine et passe s’y rafraîchir.

Sur le chemin du retour, le camping nous envoie un message d’alerte d’inondation possible et recommande que nous mettions nos affaires à l’abri. Il fait torride et cela nous amuse. Nous rigolerons moins au réveil.

Mercredi 10 septembre 2025
Il a plus toute la nuit et au matin, la jupe avant de Trankilou trempe dans l’eau. Pour sortir du camping-car, j’ai de l’eau au dessus des chevilles et il faut sortir Ulla. Tout autour de nous, des tentes inondées que leurs occupants sortent de l’eau. Il pleut toujours. Nous décidons d’attendre la fin de la matinée pour sortir de ce bourbier en espérant que d’ici-là le niveau de l’eau aura baissé. Vers 10H00, nous y allons et cela se passe bien quoique difficilement.