Portes de fer, Drobeta Turnu Severin, Borski et Sipikodvart.

Je reprends le fil abandonné il y a trop longtemps.

Jeudi 14 juin 2018:

Le beau temps est revenu pendant la nuit et nous continuons notre route le long du Danube vers les fameuses Portes de Fer. La route est belle et facile. En fin de matinée, nous traversons le Danube pour passer en Roumanie et déposer le matériel à l’hôpital de Drobeta Turnu Severin.

Les plaques d’égouts manquantes dans les grandes artères de la ville, nous oblige à zigzaguer. Nous arrivons à l’hôpital et, après quelques coups de téléphone, sommes reçus par un médecin parlant français et remettons les vêtements transportés. Il nous accompagne pour une visite guidée. Curieusement, nous voyons des services récemment rénovés mais déserts ou presque. En pédiatrie, il y avait un seul patient. De même, les couloirs ne sont éclairés qu’à notre passage.

Nous repartons, repassons en Serbie et rejoignons la route du vin. Dans un petit village où nous nous arrêtons, la population vient à notre rencontre. Un villageois qui a travaillé en Autriche et parle l’allemand, nous guide vers un vigneron où nous dégustons quelques vins du cru: pas de bouteilles uniquement des flacons en plastique.

Notre guide nous conduit dans les hauteurs vers un village rénové par un vigneron français mais malheureusement absent Le village est magnifique mais désert et nous n’y restons que le temps d’une courte visite.

Nous redescendons et le soir tombant, nous nous arrêtons sur la place du village de Sipikovodvart. Les habitants sont sympa et une dame ayant travaillé à Mulhouse vient discuter avec nous.

Nous prenons l’apéro au bar/supérette/boulangerie/arrêt de bus du village. La nuit est tranquille et reposante malgré la pluie de la nuit.

 

Encore un peu de patience

En arrivant en Serbie, nous sommes sortis de l’Europe des opérateurs mobiles et avons perdu notre connexion Internet. Je n’ai pas trouvé de carte téléphone en Serbie. En Macédoine, j’ai pu acheter une carte mais pas mal de services comme le partage de connexion étaient bloqués donc impossible de télécharger les photos de mon appareil.

Nous sommes arrivés en fin de matinée en Albanie et là pas de soucis avec la carte achetée chez l’opérateur local ( Vodafone). Il va falloir encore un peu de patience que je mette de l’ordre dans les photos et que je me remémore tout ce que nous avons vécu jusqu’ici.

Nous sommes passés en Albanie par la route venant du lac d’Ohrid et si les premiers kilomètres étaient bons, cette route est devenue très vite pourrie où nous tenons difficilement une moyenne de 20 km/h surtout avec le mauvais temps qui nous est tombé dessus en milieu d’après-midi.

La route que nous avions prévue a disparu au sortir d’un village et nous avons dû rebrousser chemin. La réalité entre la carte, le GPS et le terrain est fort différente et nous nous sommes arrêtés fatigués dans un village au milieu de nulle part.

Sinon tout va bien et le dépaysement est total: de très beaux panoramas, des contrastes étonnants, des vues plus belles les une que les autres et une population pas toujours souriante mais très gentille et serviable dans l’ensemble. Bref, on en prend plein les yeux.