Ljubljana

Après une bonne nuit,  nous mettons le cap sur le centre ville et nous garons nos quatre camping-cars dans un grand parking à quelques minutes à pied du centre historique.

Beaucoup de travaux d’entretien et de rénovation, des voitures récentes, le pays respire le bien-être. Beaucoup de jeunes et de vélos, la capitale est une ville universitaire.

Nous nous sommes longuement baladés dans cette ville pleine de charme. Une grande partie du centre est piétonnière, nous n’avons vu ni police ni militaire.

Nous déjeunons de plats locaux sur une terrasse dans le centre. Ce n’est pas d’une grande finesse mais c’est bon.

Après une dernière balade le long de la rivière et au marché, nous prenons la route de Novo Mesto où nous avons rendez-vous demain pour visiter l’usine Adria, grand fabricant de camping-cars et de caravanes.

 

Arrivée en Slovénie

Mercredi matin après une nuit étouffante, nous reprenons la route. Nous traversons le Nord  de l’Italie d’Ouest en Est. Nous ferons environ 600 km quasi toujours sur autoroute, beaucoup de trafic de nombreux camions et deux très grosses tornades de pluie. Nous verrons de nombreux camions et voitures arrêtés au bord de la route. Ce n’est pas sans danger tout comme les suicidaires qui roulent sans allumer leurs phares.

Nous nous arrêtons à la frontière pour acheter notre vignette pour les autoroutes (30€ pour une semaine, poids lourd oblige) et rentrons en Slovénie.

Les routes sont en très bon état, tout est net et propre. Paysages très verts, il fait beau. Nous arrivons fatigués dans la banlieue de Ljubljana. Enfin arrivés, nous prenons l’apéro avant de dîner. Notre bivouac est sur un beau parking proche de l’église et de son cimetière. Demain, nous visitons la ville.

Veauche Turin en passant par le col du Lautaret

Nous retrouvons nos compagnons de voyage à Veauche, comme prévu et chargeons le matériel que nous déposerons en Serbie et Roumanie. Petit repas festif bien agréable organisé par l’association solidarité France Roumanie.

Nous apprenons qu’une étape du Dauphiné Libéré s’est déroulée sur la route du barrage de Grangent. Cela explique tous les camping-cars qui y étaient et heureusement que nous ne nous sommes pas arrêtés là pour la nuit,  nous aurions été bloqués.

Mardi matin, nous partons à 8H00 et prenons l’autoroute vers Grenoble où nous prenons la route vers Mongenèvre et le col du Lautaret. Superbe route, paysages magnifiques et sommets enneigés. Nous nous arrêtons au sommet pour déjeuner. Ensuite route vers Turin en nous arrêtant à Susa. Bivouac à Chivasso au bord du Po près de Turin. Si nous avons eu de la pluie sur la route, ici il fait très chaud.

Demain, nous reprenons la route vers la Slovénie. Nous logerons à Ljubljana demain soir.

Barrage de Grangent (Saint Victor sur Loire)

Après avoir exploré les bivouacs possibles dans les environs, nous avons préféré retourner à Marols une nuit de plus.

Dimanche, nous étions invités à déjeuner chez Georges et Renée qui organisent notre voyage dans les Balkans. Très belle après-midi passée en leur compagnie.

Nous ne partons finalement qu’à 4 équipages, 2 couples s’étant désistés (soucis dans la famille pour l’un et de santé pour l’autre).

Dimanche soir nous cherchons un bivouac et allons vers la Loire qui est entrecoupée de plusieurs barrages destinés à réguler son débit et à produire de l’électricité. Les lacs formés par ces barrages sont très touristiques.

Tous les bivouacs possibles autour du barrage de Grangent sont occupés par de nombreux campings-cars. Nous allons finalement au port de plaisance de Saint Victor sur Loire, à côté de l’école de voile. Très belle vue panorama depuis notre bivouac.

Lundi matin, nous achetons du pain pour plusieurs jours et refaisons les pleins de cash, gaz et Diesel avant notre départ. Hier, nous avons acheté 20 sets de crayons de couleur que nous offrirons à l’orphelinat.

Nous devons être ce soir à Veauche pour charger ce que nous transporterons au home et orphelinat en Serbie et Roumanie. Nous y retrouverons nos amis, séance photo avec la municipalité et cocktail dînatoire. Mardi matin, départ pour Turin notre première étape.

 

Lapte & Marols

Nous arrivons mercredi après-midi à Lapte où nous logerons seuls dans l’aire aménagée proche du centre.

La météo ne nous gâte toujours pas et les nuages sont tellement bas qu’ils accrochent l’horizon. Le village semble désert, les commerçants et habitants terrés par la pluie dans leurs maisons.

Jeudi matin, nous repartons toujours sous la pluie vers un centre commercial près de Saint-Etienne où nous faisons nos réserves avant notre grand départ.

Après un premier arrêt dans une aire pas très bucolique nous continuons vers Marols. Nous sommes dans la région de Forez dans le département de la Loire. Les vins de la région (principalement du gamay) sont peu connus. L’aire est en bordure d’un charmant village où tout a été rénové. Beaucoup d’ateliers d’artistes, une épicerie malheureusement  fermée pour la semaine et une auberge où nous devrions aller déjeuner vendredi.

Le soleil est enfin là et nous avons à peine le temps d’en profiter que de gros nuages noirs arrivent et nous bombardent de grêlons. On ne s’entend plus dans Trankilou.

Vendredi matin après une nuit paisible, le temps doit être aigri pour nous afficher ce ciel désespérément gris mais heureusement sec ce matin.

Vers midi, petit tour dans le centre du bourg et puis déjeuner à l’auberge de Marols. Première surprise, une table à l’écart où 7 petits bouts accompagnés de leur institutrice déjeunent. Le restaurant fait office de cantine pour l’école proche. Quel bonheur pour ces petits privilégiés!

Excellent repas pour un prix modique arrosé d’un vin local, court en bouche et complètement atypique pour du Gamay.

Nous repartons pour un autre bivouac à quelques kilomètres et un soleil timide apparaît enfin.

L’impatience de commencer ce voyage nous gagne de plus en plus. Nous tardons de retrouver le soleil qui brille sur les Balkans.

Vailhan & La Canourgue

Lundi matin, il pleut des cordes et cela va durer paraît-il. Nous décidons de partir vers Beziers. C’est finalement à Veilhan que nous nous arrêtons. Le village est niché dans la montagne à proximité du barrage des Olivettes. La route pour y arriver nous a donné quelques sueurs froides dans les rues étroites du village.

Nous sommes dans le parking d’une petite église. L’endroit doit être plein de charmes avec un rayon de soleil. Nuit tranquille mais le lendemain, il spleut toujours autant et nous repartons.

Déçu de notre GPS de bord, j’ai installé une application spéciale camping-car sur ma tablette. Une fois configurée, elle devrait nous guider sur des routes choisies en fonction du gabarit de Trankilou.

Nous repartons vers le barrage et pas vers le village ce qui nous rassure. Quelle erreur, la route se rétrécit de plus en plus, impossible de faire demi-tour et impossible de croiser ne fusse qu’un vélo. Heureusement nous ne croiserons personne.

Les épingles succèdent aux épingles et la route est de plus en plus étroite. Trankilou accroche régulièrement les branches trop basses, on n’en mène pas large et puis arrive un passage étroit (maximum 2,7 m) entre deux parapets de pont sur un ruisseau mais en sortie d’une épingle étroite. Caro sort pour me guider et il faudra s’y reprendre à  6 fois avant de passer en frôlant les murs des deux côtés heureusement sans les toucher.

Nous devrons parcourir encore pas mal de kilomètres avant d’arriver enfin à une route correcte. Nous nous sommes arrêtés pour reconfigurer l’application et éviter toutes les départementales.

Nous prenons la A75. L’autoroute passe par le pont de Millau particulièrement impressionnant noyé dans les nuages.

Toujours sous la pluie,  nous nous arrêtons à La Canourgue, beau village de Lozère, strié de rus, ruisselets, ruisseaux et autres cascades. La région était connue pour le travail du cuir dans de nombreuses tanneries nécessitants beaucoup d’eau. Le soucis c’est qu’il pleut depuis des semaines et que les villageois redoutent des inondations. Pas mal de commerces et une laverie pour Caro qui part lessiver. J’en profite pour bricoler sur Trankilou. Nous faisons le plein de viande d’Aubrac et de charcuteries locales. Mercredi matin, il pleut toujours et nous continuons notre route vers Saint-Etienne. Nous traversons les Cévennes enrobées de nuages. Les collines sont marquées de fleurs jaunes avec des fleurs blanches dans la vallée.

La nouvelle configuration de l’application GPS fonctionne bien et nous conduit sur des routes nationales enfin praticables pour Trankilou.

Villeneuve de la Raho

Samedi matin tôt, nos amis sont partis emmenant avec eux la pluie de la nuit. Nous nous sommes réveillés sous le soleil.

Nous avons roulé jusqu’à Perpignan où nous avons fait quelques courses. Nous comptions passer quelques jours à Sainte-Marie la mer mais quand nous avons vu l’endroit, nous avons continué notre route vers le lac de la Raho.

L’endroit est magnifique, nous sommes installés tout seul sur un petit parking au bord du lac avec le Canigou à l’horizon. Ce lac est utilisé par les Canadairs qui s’y ravitaillent en eau en période d’incendies.

Belles promenades en perspective, Ianta apprécie l’endroit. L’apéro du soir sans nos amis n’avait pas le même goût .

Dimanche, jour de lessive à l’Intermarché proche. Nous nous installons devant les machines pour regarder le grand prix de Monaco. Le temps est couvert et nous essuyons quelques orages mais le beau temps revient vite.

Les chevaux se rafraîchissent en se baignant et Ianta fait de même. Le lac est très fréquenté par des pêcheurs et des sportifs.

 

Gruissan

Ce matin, le ciel étant couvert, nous sommes partis à Narbonne faire des courses et acheter quelques accessoires pour Trankilou.

Entre-temps le soleil est revenu et nous sommes partis au vignoble de Pierre Richard à Gruissan. Nous avons déjeuné au bord des vignes en attendant qu’ils ouvrent.

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés au  salin de l’île Saint Martin.

 

Les Cabanes de Fleury

Nous sommes depuis jeudi soir aux Cabanes de Fleury où nous avons retrouvé nos amis belges rencontrés en 2016 au Portugal.

L’endroit est sympa car proche des plages, un petit port de plaisance juste à côté et de larges étendues pour se balader. Micro marché, trois fois par semaine pour les légumes et fruits. Nous sommes proches de Gruissan et des vignobles de Pierre Richard où nous ferons un saut.

Avec la Pentecôte, il y a beaucoup de monde. Nous profitons du beau temps avec un programme farniente, apéro et resto. Demain, il y aura moins de monde et nous irons à la plage.

Nous restons jusqu’à samedi matin et puis direction Perpignan pour aller voir Boucabeille.

 

 

 

 

Luzech, Cahors, Lalbenque

L’assemblée générale s’est tenue le mardi matin. L’après-midi, réunion des groupes de voyages. Nous passons en revue les différentes étapes prévues, les aspects pratiques de la vie en groupe. Une visite de l’usine de constructeur Adria est prévue. Nous déposerons du matériel dans un hospice serbe et un orphelinat roumain. Un don en produits achetés localement sera financé par le groupe et l’association. Pour le retour, nous décidons de prolonger la fin du voyage par la côte dalmate que le reste du groupe connaît déjà. Nous recevons des informations sur les immanquables à voir absolument.

La journée se termine par un repas festif.

Mercredi, plusieurs activités sont prévues: visite guidée de Luzech, visite guidée de Cahors, visite de la truffière de Lalbenque.

 

 

 

Visite très intéressante de la truffière expérimentale de Lalbenque. Il y a 20 ans, le truffier récoltait de 60 à 80 kilos de truffes par an alors qu’aujourd’hui ce n’est plus que 0 à 20 kilos. Il utilise un cochon de l’année. Celui-ci a dix mois. Il est opérationnel en une semaine et travaillera un an.

Un cochon est plus efficace qu’un chien qui cherche des truffes pour faire plaisir à son maître alors qu’un cochon recherche les truffes les plus aromatiques et les plus matures puisqu’il les mange. Le truffier doit pouvoir l’arrêter à temps et le récompense par quelques grains de maïs

 

Vidéo de la recherche de truffes