Dimanche 19/5/2024 Il a plu pendant la nuit mais c’est le soleil qui éclaire notre journée. Nous rejoignons le Salzburger Freilichtmuseum et montons à bord du petit train qui nous emmène faire le tour de ce parc de 50 hectares planté au milieu du parc naturel de l’Untersberg.
Ensuite nous visitons les fermes et maisons qui témoignent de la vie ancestrale dans le canton de Salzbourg. Il fait magnifique et Ulla qui nous accompagne profite de la balade et se baigne dans les abreuvoirs. Toutes ces fermes reconstruites sur le site témoignent des conditions de vie difficiles dans la région.
La matinée passe vite et il est temps de rejoindre notre bivouac au Nord de la ville. L’aire de camping-cars est très pratique et confortable. Nous nous installons, branchons la Clim pour Ulla et Ianta qui passeront l’après-midi dans Trankilou.
Nous prenons le bus qui passe juste devant pour rejoindre le centre de cette très jolie ville. Nous commençons par la visite de la maison natale de Mozart, il y a un monde fou partout et l’exposition permanente nous laissera sur notre faim.
Nous nous baladons dans la ville mais il est trop tard pour visiter d’autres musées. De nombreuses boutiques vendent les Mozartkugel, sorte de praline fourrée de massepain. Nous en achetons.
La vieille ville, classée au patrimoine de l’Unesco, est magnifique et la balade nous ravit malgré l’affluence. Nous flânons au hasard des rues, demain nous reviendrons visiter les nombreux musées et monterons à la forteresse.
Vendredi 17/5/2024 Mon jogging photo terminé dans la vieille ville de Gengenbach, nous reprenons la route sous la pluie en direction du Lac de Constance alimenté par le Rhin et entouré de trois pays: l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche. Très touristique, le lac est très fréquenté, il faudrait lui consacrer une semaine pour en faire le tour et visiter les îles accessibles par de nombreux bacs.
Si la pluie nous a quitté, la météo n’est pas exceptionnelle et on prévoit un temps maussade dans les jours qui arrivent. Nous nous contenterons donc de visiter le musée Zeppelin à Friedrichshafen. C’est dans cette ville sur la côte nord du lac que l’usine construisant ces célèbres dirigeables s’est installée. Les derniers modèles Zeppelin NT volent toujours et il est même possible de réserver un vol au dessus du lac de Constance.
Aujourd’hui vous ne risquerez plus un incendie comme celui qui a détruit le tristement célèbre Hindenburg qui s’est enflammé en atterrissant aux USA en 1937. Suite à la montée d’Hitler en Allemagne, les USA avaient refusé de livrer l’hélium initialement prévu et Zeppelin avait été obligé de le gonfler à l’hydrogène. Tous les dirigeables aujourd’hui sont gonflés à l’hélium ininflammable.
J’ai eu l’occasion de faire un vol de près de deux heures en Zeppelin lorsque je travaillais à l’ULB (Université Libre de Bruxelles) dans le service d’écotoxicologie. A l’époque un Zeppelin aux couleurs de Good Year suivait les grand prix de formule 1 et le manufacturier organisait des baptêmes de l’air de quelques minutes pour ses clients, principalement des marchands de pneus. Cela se passait à l’aérodrome de Grimbergen. Je ne sais pas comment cela s’est arrangé mais le directeur de l’institut avait obtenu ces heurs de vol pour nous permettre de faire des prélèvements et des mesures au dessus de la ville de Bruxelles. Good Year était trop content de nous offrir ces vols qui allaient lui permettre de faire sa publicité au dessus de Bruxelles dont le survol est normalement interdit. Voler en dirigeant procure peu de sensations, pas plus que dans un ascenseur. Par contre quel joie de voir la ville d’en haut avec une vue panoramique inégalable.
Visite du musée très intéressante, les parties de fuselage et cabines reconstruites permettent de mieux se rendre compte de la taille de ces géants des airs.
Le soir venu, nous nous installons dans un parking proche d’un cimetière où nous passerons une nuit tranquille.
Samedi 18/5/2024 La météo étant toujours instable, nous décidons d’avancer vers le beau temps. Nous avions pensé visiter la grotte de glace à Werfen mais il s’avère que la visite est trop physique, il faut affronter des basses températures pour gravir 1400 marches soit l’équivalent de monter du sommet d’un immeuble de 134 mètres de haut. Nous préférons donc nous rendre directement à Salzbourg.
Nous rencontrons de nombreux bouchons sur l’autoroute qui passe par Munich et nous arrivons finalement assez tard à l’écomusée de Salzbourg. À la la frontière autrichienne, nous nous arrêtons et Norbert achète une vignette pour les autoroutes à péage. Pour une poids lourd comme Trankilou, je dois acheter un boîtier Go-box et le charger pour payer la taxe péage au kilomètre
Le soleil illumine les montagnes environnantes. Nous arrivons à l écomusée mais ils ne vendent pas la carte forfait visite et transport pour Salzbourg, seulement des billets d’entrée unique. Je commande 4 cartes en ligne en pensant acheter des cartes virtuelles sur Smartphone mais c’est une arnaque. Au lieu de recevoir en ligne les billets commandés, je reçois une confirmation de réservation et dois aller chercher les cartes à l’office de tourisme. On ne visitera donc pas le site aujourd’hui. Norbert et moi allons à la gare centrale où je peux récupérer les pass. Nous prenons l’apéro à l’extérieur avant de passer la nuit sur un parking avoisinant.
Après une bonne nuit, nous nous mettons en route et levons le camp, sauf Trankilou qui ne se lève pas ou à peine. À la sortie du camping, j’arrache même le marchepied sur un ralentisseur. Je roule doucement, la suspension monte doucement mais c’est la galère.
Nous roulons quelques kilomètres mais impossible de rouler comme ça. Trankilou penche à droite sur le coussin qui n’arrive pas à prendre sa pression. Nous nous arrêtons dans une grande station-service où nous faisons le plein. Il y a une fosse et un cric et le pompiste est d’accord pour que nous les utilisions. On ne voit rien mais on entend un petit sifflement d’air qui semble provenir du haut du coussin.
Je décide de démonter une fois de plus. Norbert reste avec moi pour aider, nos autres amis continuent vers Kenitra, nous les rejoindrons plus tard. On démonte le tout et on ne trouve rien, aucune fuite dans le coussin ni dans le tuyau de pression. Cela ne peut donc provenir que du connecteur dans lequel se cale le tuyau. Après remontage, je mets le circuit sous pression mais cette fois en gonflant à 6 kg via la valve du circuit sous le capot moteur.
Trankilou monte et on n’entend plus rien. Au bout d’une dizaine de minutes, le coussin se dégonfle doucement. C’est à n’y rien comprendre, impossible d’en faire plus, on va devoir rouler comme cela. Il est presque midi et nous déjeunons sur place avant de regonfler et de repartir. Trankilou roule bien, on entend le compresseur qui se met en route pour compenser la fuite. Jusqu’à Kenitra, on ne devra s’arrêter qu’une seule fois pour regonfler.
En fin d’après-midi, nous nous arrêtons au Marjane de Kenitra pour faire des courses. Après un coup de gonfleur, nous allons au camping où nous retrouvons Alain et Michèle. Si la fuite ne s’aggrave pas en roulant, je devrais pouvoir rouler jusqu’au bateau et passer en Espagne et rouler jusqu’au garage Iveco.
Vendredi 1er mars
Nous repartons après gonflage et tout va bien jusqu’à quelques km d’Asilah. Un petit coup de gonfleur et nous nous arrêtons sur le parking du port. Il est midi et nous allons manger dans un petit resto, un petit tour dans la médina pour des fruits frais et nous repartons faire les derniers kilomètres jusqu’à Tanger Méd, on prendra le bateau de 18H30.
Check-in et formalités de douanes relativement rapides, le passage des véhicules au rayons X se passe bien, nous sommes dans la file de l’embarquement bien à temps. Nous montons à bord et nous voilà partis pour une heure trente de traversée. Le débarquement sera un peu plus laborieux pour passer la douane à Algeciras. Dans les files, le compresseur se met souvent en route, on penche à nouveau. Nous arrivons enfin sur le grand parking où nous passerons la nuit.
Samedi 2 mars
Tous les magasins sont ouverts et nous ne nous en privons pas. Mercadonna, Leroy-Merlin, la grand bazar chinois, nous les ferons tous car demain tout est fermé.
Dimanche 3 mars
Alain et Michèle arrivent et s’installent à coté de nous. Alain qui parle l’espagnol me propose de me servir d’interprète chez Iveco le lendemain.Je profite de la journée pour tenter de redonner vie à mon marchepied arraché. Il est en piteux état mais j’arrive à lui redonner vie.
Lundi 4 mars
Nous sommes au garage peu après 8H30, Alain traduit le problème et ils nous demandent de patienter. Une grosse demi-heure plus tard, un mécano s’occupe de nous, il démonte tout et avec le chef d’atelier qui supervise le tout, ils confirment que le problème vient du tuyau qui ne s’accroche pas bien dans le connecteur. Le mécano marocain en regonflant le coussin pour le replier, a abimé plusieurs lamelles d’accrochage. Avec la pression, le tuyau recule et la fuite est à ce niveau. Ils me proposent de bidouiller quelque chose pour fixer un autre connecteur sur le coussin. Nous allons manger un sandwiche pendant qu’ils travaillent. Un mécano revient avec le coussin sur lequel il a fixé un autre connecteur. C’est du travail d’orfèvre, il a utilisé une résine composite, cela devrait aller. Avec le chef d’atelier, ils remontent le tout et arrivent même à replier le coussin en place sur Trankilou. Vers 16H30, nous repartons enfin, tout va bien, plus de fuite. Demain, nous pourrons commencer à remonter doucement. Le problème est enfin réglé, on peut dire que ce mécano marocain nous aura coûté pas mal d’argent et de temps perdu.
On voit bien que les gens commencent à remonter car le camping se remplit chaque jour un peu plus. On finit par laisser une table sur un emplacement proche pour nos amis qui nous rejoignent aujourd’hui.
Norbert et Evelyne arrivent en début d’après-midi et tout le monde est très heureux de se retrouver enfin. Ils s’installent et puis nous nous occupons de Trankilou. Le coussin n’est pas en forme car dégonflé. En montant le cric pour soulever la roue, il s’est déplié complètement et il va falloir le remettre en place pour la troisième fois. Nous irons lundi au garage Iveco que j’ai repéré pas trop loin d’ici.
Il fait beau, nous prenons un bon apéro et le dimanche Evelyne nous prépare menu 4 services (du bon canard, du fromage ariégeois). Le dimanche se passe tranquille, il fait beau.
Lundi 26 février
Nous partons au garage Iveco où nous sommes très bien reçus dans un superbe bâtiment. La réception tout en marbre est très confortable avec des canapés pour les visiteurs. Un réceptionniste s’enquiert du problème et nous fait appeler un chef d’atelier qui prend notre pièce et repart à l’atelier. Il revient 20 minutes plus tard pour nous dire très poliment d’aller nous faire voir ailleurs, c’est-à-dire chez Ismaïl Cardan. On finit par le trouver et plusieurs mécanos s’occupent de nous, chacun avec sa solution. En bref, on doit venir avec Trankilou pour le remettre en place. On a beau leur dire que cela ne sert à rien, rien n’y fait. À force, un jeune part avec la pièce chez un autre mécanicien et revient 20 minutes plus tard avec le coussin replié comme à l’origine. Il nous demande 100 MAD soit moins de dix €.
Nous déjeunons et nous mettons au boulot. Je me dis que plutôt que de piquer le tube de pression dans la collerette du connecteur, je devrais peut-être glisser la collerette sur le tube, enfoncer ce dernier dans le connecteur et glisser la collerette pour le coincer. Cela devrait être plus étanche. On fixe le coussin puis la roue et on redescend doucement le cric jusqu’à ce que le coussin touche le bras de suspension. Il ne me reste plus qu’à serrer le troisième boulon. Je décide de tout laisser comme cela et de ne regonfler que quand nous partirons d’ici.
Nos autres amis arrivent en fin d’après-midi comme prévu. Ils trouvent encore de la place mais les emplacements libres sont de plus en plus rares. Tout le monde est content de se retrouver.
Mardi 28 février
Nous partons avec un taxi 6 places vers le centre de Marrakech pour la journée. On passe au centre artisanal où tout le monde fait des emplettes. Georges et moi allons quelques rues commerçantes plus loin, lui pour trouver de quoi soigner son rhume dans une pharmacie et moi pour changer de l’argent et trouver un coiffeur. Je finis par trouver le coiffeur le moins doué de Marrakech. Il me coupe beaucoup trop court avec une taille en escalier, je déteste. Heureusement que je lui ai interdit la tondeuse et demandé de les laisser longs.
Nous nous retrouvons pour aller déjeuner près des souks. On se fait aborder continuellement par des rabatteurs. Il y a un monde fou, je me fais même traiter de raciste par un rabatteur africain parce que je ne rentre pas dans son restaurant.
Au bout d’une longue promenade, on se décide enfin pour une terrasse ombragée sur le toit d’une maison. On a droit à une bière sans alcool et sans goût mais qui rafraîchit. Nous déjeunons et puis repartons faire le tour de la place Jemaâ El Fna, le cœur et le symbole de la ville.
Les charmeurs de serpents, les tambours, les dresseurs de singe, les camelots, les vendeurs à la sauvette, tout le monde est là. L’ambience de la Place évolue tout au long de la journée. Dès la tombée de la nuit, la place change totalement d’ambiance. Toutes les échoppes de la matinée disparaissent pour laisser place à des stands de nourriture, des musiciens et des spectacles improvisés de toute sorte.
Nous faisons encore quelques emplettes e avant de retourner à notre point de départ et d’appeler notre taxi. Le soir à l’apéro, nous décidons de commander un couscous pour le lendemain et de repartir jeudi vers Kenitra.
Mercredi 28 février.
Les nuits sont fraîches (8 degrés) et on supporte un petit coup de chauffage au réveil. Heureusement, le soleil nous ramène 24 degrés rapidement. Nous allons chercher notre couscous à la petite boutique voisine et nous nous régalons.
Demain, c’est le jour du départ et on croise les doigts pour que tout se passe bien avec Trankilou. On n’a découvert aucune fuite au coussin et cela devrait aller.
La tempête Louis menace la Belgique de ses rafales mais ici tout va bien. Il va faire chaud et nous avons prévu de faire l’impasse sur les souks et de l’agitation qui l’anime pour lui préférer l’ensemble artisanal voisin.
Après le petit déjeuner, les promenades, nous nous raccordons à l’électricité et branchons la climatisation pour le confort des chiens en notre absence. Nous attendons quelques minutes notre taxi qui est toujours à 100 MAD depuis 2020. La plupart des taxis sont des Dacia Lodgy 7 places, cela permet de voyager avec d’autre personnes et de partager la course. C’est ce qui se passe avec un couple d’Espagnols et leurs deux chiens qui embarquent avec nous.
Nous arrivons à l’ensemble artisanal, l’ambiance est feutrée, dans les boutiques on trouve des vrais artisans et des membres des coopératives artisanales. Ici on ne discute pas les prix, un peu plus chers que dans la Médina mais les produits proposés sont fabriqués par les artisans et pas de Made in China. Les vendeurs sont nettement moins agressifs que dans les souks, on trouve principalement de la dinanderie, des bijoux, de la maroquinerie, des tissus, des carrelages, des chaussures et babouches et plein d’articles cadeaux. Nous achetons des ceintures, une veste, des sacs et des petits cadeaux.
L’ambiance est cosy’, vous ne vous faites pas agresser continuellement par les vendeurs,
Vers 13h00, nous déjeunons sur place, le couscous est tentant mais on le mange normalement le vendredi ce nous avons prévu de faire au bord de la piscine au relais. On choisi donc des tajines œuf kefta. C’est délicieux et nous nous régalons. Nous commandons des thés à la menthe et une assiette de pâtisseries marocaines’, histoire de terminer sur une note sucrée.
Pendznt que Caroline termine quelques achats, je pars vers la Koutoubia qui semble n’avoir pas trop souffert du tremblement de terre récent,
.Je cherche une banque ou des ATM et surtout une recharge Internet. Tout cela est disponible dans une rue parallèle à l’avenue Mohamed V et puis je retrouve Caro.
Plusieurs taxis attendent à la station proche, par précaution on demande toujours le prix avant de monter à bord. Ils demandent 160 MAD et nous leur en proposons 100, ils proposent alors 15 € que nous refusons tout autant en maintenant notre prix, nous nous éloignons mais un des chauffeurs nous rappelle et accepte la course.
Nous rentrons, il y a 20 degrés dans Trankilou grâce à la clim. Les chiennes sont contentes de nous voir et je les emmène promener. Nous avons passé un bon moment.
Le vendredi c’est le jour du couscous et nous n’y dérogerons pas au bord de la piscine.
Cela fait trois mois qu’il pleut quasi tous les jours en Belgique. Pluie, boue, brouillard, tempête et froid constituent notre quotidien depuis notre retour de Pologne. Nous avons fait quelques travaux dans la maison et sur Trankilou, revu nos amis et chéri nos petits-enfants. Il est grand temps de partir, sauf que nous devons attendre le remplacement de notre compteur électrique qui ne peut se faire qu’à la date du relevé pour ne pas perdre la production de nos panneaux solaires. C’est prévu le 15 janvier et on décompte donc les jours.
Lundi 15 janvier 2024 La pluie s’est arrêtée pour laisser place au gel et au froid polaire. Au moins on peut promener les chiens sans qu’ils rentrent crottés. La neige commence à tomber un peu mais on l’annonce abondante dans les prochains jours. Lundi matin, le technicien est là et remplace notre compteur.
Nous terminons de charger Trankilou, déjeunons et nous voilà partis. Les routes sont encore dégagées, dans deux jours la neige installera le grand chaos sur les routes belges.
En fin d’après-midi, nous arrivons à Champigny(Reims) chez Zoulikha, Présidente de l’association “Pour un sourire au Maroc”. Nous sommes invités à prendre le thé et passons un bon moment à discuter et manger des pâtisseries marocaines maisons. Nos hôtes sont charmants mais nous devons continuer et prenons congé car il se fait tard. Nous chargeons un maximum la soute. Il est prévu de se répartir la charge après-demain soir à l’étape.
Quelques courses au supermarché voisin et nous voilà installés pour la nuit près du stade. Petite nuit calme et froide avant de reprendre la route.
Mardi 16 janvier 2024. La nuit a été froide, on a supporté la couverture polaire et un peu de chauffage. Nous tentons de retrouver nos marques comme à chaque fois que nous reprenons Trankilou. Il fait noir quand je sors les chiens et que nous prenons le petit-déjeuner. Nous reprenons la route avec des températures négatives. Le soleil se lève et peu après nous sommes dans un brouillard épais. Avec de nombreux véhicules sans phares, on stresse de rouler à l’aveugle sur des routes glissantes. Ce sera comme cela pendant de nombreux kilomètres avant d’enfin voir le ciel. Le paysage est magnifique avec le frimas sur les arbres. Le soir approche, je pensais aller jusqu’à Clermont-Ferrand mais finalement fatigué par la route dans le brouillard, nous nous arrêtons à Moulins. Nous nous installons tranquilles, tout va bien.
Mercredi 17 janvier 2024 Après une bonne nuit, je vais promener les chiens et ramène les croissants et la baguette tradition de notre bonne petite boulangerie à quelques pas. On se régale et nous voilà déjà repartis. Le brouillard a disparu, les températures sont redevenues positives et nous voilà sur l’autoroute qui va nous faire traverser le Massif Central. Route sans histoire et nous arrivons au Somail en milieu d’après-midi. Nous sommes les premiers.
Norbert arrive peu après suivi par Georges. Nous sommes au bord du canal du Midi dans un endroit bucolique. Tout va bien, nous sommes heureux de nous retrouver.
Jeudi 18 janvier 2024 Après une nuit tranquille et un bon petit-déjeuner, nous voilà repartis vers l’Espagne. On traverse la frontière et nous nous arrêtons à la Jonquera pour faire le plein de gasoil et des courses. L’endroit est comme à chaque fois bondé, nous déjeunons et reprenons la route vers le Sud.
En fin d’après-midi, nous cherchons un bivouac mais le point trouvé est en ville, il y a beaucoup de trafic et nous perdons Norbert. Il nous faudra du temps pour se retrouver mais nous y arriverons. On dort finalement dans un lotissement en construction proche de la plage.
Vendredi 19 janvier 2024 Nous repartons tôt car il reste encore pas mal de route jusqu’à Algeciras. Les températures sont en nette hausse et l’autoroute pas trop encombrée. Nous roulons bien mais impossible d’arriver à une heure raisonnable à Algeciras. Nous préférons nous arrêter peu après Grenade dans le parking d’un petit cimetière. Les voisins sont tranquilles au milieu des oliviers et nous pouvons même lâcher les chiennes trop contentes de courir un peu.
Samedi 20 janvier 2024 Nuit tranquille, plein de gasoil et d’eau dans une station proche, nous repartons vers Algeciras où nous arriverons en fin de matinée. Un monde fou chez Giuterrez pour prendre nos tickets de bateau. Nous nous installons sur le parking des grandes surfaces où nous pouvons faire nos dernières courses et acheter la charcuterie absent au Maroc.
Dimanche 21 janvier 2024. Nous sommes tôt le matin dans la file pour embarquer, ce que nous faisons rapidement. Le bateau part vers Tanger Méd, la mer est calme. Formalités à l’arrivée un peu lente mais nous y arrivons et sortons pour prendre la route côtière vers l’Est. Il fait beau et nous sommes ravis de retrouver le Maroc et ses paysages fabuleux.
Nous nous arrêtons à M’diq et déjeunons dans un restaurant de fritures de poissons.
Petite promenade digestive le long de le mer. Beaucoup de familles marocaines se baladent également mais dans les salons de thé, c’est la foule car le Maroc semble jouer un match de foot important. A plusieurs reprises, les spectateurs crient et applaudissent.
Après avoir repris la route, nous trouvons un bivouac sur le parking d’un petit bourg de pêcheurs. Un agent des forces auxiliaires, le fusil mitrailleur accroché au cou, vient prendre des photos de nos passeports et nous souhaiter un bon séjour.
Apéro, promenade et puis repos bien mérité.
Lundi 22 janvier 2024 Au petit matin, un pit bull sympa heureusement vient faire la cour à Ulla, pas trop rassurée. Nous repartons vers l’Est toujours sur la route côtière. Tout va bien et puis dans une côte à 25 km/h max, nous entendons une grosse explosion, on pense d’abord à un pneu mais ce n’est pas cela. Je préviens les amis par radio et je me gare le long de la route.
Norbert revient et puis Georges, on met le camion sur cric, on enlève la roue pour découvrir le ballon pneumatique de la suspension arrière droite complètement explosé. C’est celui que nous avions remplacé en avril dernier suite à une fuite.
Il n’y a pas grand chose à faire sinon continuer au ralenti et espérer retrouver rapidement la pièce où la faire expédier. Nous sommes pas loin de El Jebha et nous nous arrêtons pour déjeuner sur un parking plat au dessus de la ville.
Après déjeuner, je descends vers la ville et m’arrête sur le parking de la Gendarmerie Royale. Avec la trottinette, je rejoins le centre et achète une carte Maroc Telecom pour retrouver Internet. Je contacte immédiatement Al-Ko France à Louhans en demandant leur aide et un nouveau coussin de suspension. Je vais demander à la gendarmerie si je peux faire livrer un colis chez eux puisque je n’ai pas d’adresse postale. Le gendarme me dit que ce ne sera pas nécessaire car on trouve tout au Maroc. Il m’envoie un mécanicien qui vient, constate la panne et donne des dizaines de coups de fil et puis s’en va.
Par suite d’un malentendu, nos amis ont continué sur Al Hoceima. Nous restons seuls sur notre parking.
Mardi 23 janvier 2024. Le mécanicien revient mais il n’a pas de solution, il prétend que la pièce est certainement disponible à Casa mais qu’il n’a pas de contact là-bas. Le gendarme me dit qu’il faut que je continue à chercher par Internet et que le mécanicien viendra m’aider.
Pas de réponse d’Al-Ko France, je renvoie le mail à deux autres personnes à Louhans. Pour ne pas vexer le gendarme, nous partons en douce et reprenons la route à vitesse très réduite. Nous mettrons plus de 4 heures pour faire les 100 km jusqu’à Al Hoceima et retrouver nos amis.
Un Belgo-Marocain de Malines rencontré sur la route, nous dit que nous ne trouverons rien à Al Hoceima. Toujours pas de retour d’Al-Ko.
Le soir, nous prenons l’apéro chez Norbert. On frappe à la porte, il ouvre et des jeunes bloquent la porte nous empêchant de la refermer, ils volent une bouteille de whisky et s’enfuient. La nuit, d’autres viennent frapper les parois du camping-car de Georges.
Mercredi 24 janvier 2024 Sans nouvelles, j’appelle Al-Ko où on me dit que le responsable est en réunion mais qu’ils sont au courant de mon problème. Je n’aurai pas plus de réaction dans la journée. Nous repartons vers un camping où j’espère pouvoir rester le temps que la pièce arrive. Je devrai rouler 170 km au ralenti, on mettra la journée.
Heureusement la plupart du temps, la route sera du billard. Nous retrouvons nos amis pour déjeuner ensemble. Nous continuons la route et arrivons au camping.
Jeudi 25 janvier 2024 Bel endroit, belle vue, le gérant est sympa et serviable. Il parle parfaitement le français et l’allemand. Il téléphone pour chercher la pièce qu’il trouve assez vite en Allemagne mais ne sait pas nous donner de délai ni comment l’expédier jusqu’ici. La famille se son frère qui vit en Allemagne cherche une solution.
Entre-temps, je rappelle Al-Ko qui me fait bien sentir que je dérange et qui me répond que c’est en cours. Curieux sens du client.
Nous passons la journée agréablement et le soir dégustons un tajine de viande préparé par notre hôte. Nous nous régalons.
Vendredi 26 janvier 2024 Nos amis continuent vers Saïda car ils doivent livrer samedi matin la marchandise transportée à Oujda. Nous préférons rester ici jusqu’à ce que le gérant nous dise quoi pour la pièce. Aucune nouvelle d’Al-Ko France, je lance plein de demandes tout azimuth pour tenter de trouver quelqu’un qui pourrait m’envoyer ce foutu ballon de suspension.
Nous passons la journée et nous promenons mais en fin de journée, la brume venant de la mer nous entoure et nous refroidit.
Samedi 27 janvier 2024. La brume est toujours là au petit matin mais se lève dans la matinée. Il fait beau et on en profite pour déjeuner dehors. Avec ce week-end et l’apathie d’Al-Ko France on aura perdu une semaine. Nous sommes à côté de Nador et j’aurais plus vite fait de prendre l’avion jusqu’à Charleroi et ramener la pièce moi-même.
Nous n’aurons pas de nouvelles avant lundi maintenant. Pfffff 🤬
Il fait froid ce matin à notre réveil. La proximité de la mer et notre position à l’extrême Nord de la Pologne, y sont pour quelque chose. Nous voilà partis pour le canal d’Elblag avec une première étape chez un boulanger proche.
Nous arrivons en milieu de matinée à l’ascenseur à bateaux et commençons notre visite. Creusé en 1847, le canal d’Elblag est aujourd’hui un monument classé de l’art des constructions hydrauliques et une véritable attraction touristique. Au point de vue technique, c’est une voie navigable des plus intéressantes, et ce non seulement de Pologne. Elle possède des équipements techniques uniques au monde toujours en service: plans inclinés, écluses, retenues, portes de sécurité. L’originalité de ce cours d’eau est de surmonter la différence de dénivellation avec un système d’écluses et de rampes. Pour franchir d’importantes différences de niveau des eaux, 5 plans inclinés ont été construits: montés sur des plateformes spéciales, les bateaux y sont tractés à sec sur des voies ferrées, sur un fauteuil roulant spécialement construit qui marchent par la force d’extraction alimenté par le débit d’eau. Ce système fonctionne depuis plus de 150 ans et est resté inchangé, reliant Elbląg, Iława et Ostróda.
Nous visitons la machinerie du plan incliné de Jelenie. En discutant avec les opérateurs, nous comprenons que des bateaux franchiront ce dénivelé de 21,99m vers 11H00-11H30. Il fait beau et nous décidons d’attendre pour mieux comprendre le fonctionnement de ce système. Nous ne serons pas déçus.
Vers 11H30, on voit un premier bateau arriver et s’arrimer au premier chariot dans l’eau. Il prévient l’opérateur en frappant du marteau une grosse timbale métallique. L’opérateur fait passer l’eau dans le bief qui fait tourner une roue à aube. Les câbles se tendent et le chariot sort de l’eau pour franchir la pente pendant que le chariot supérieur redescend sur l’autre voie. C’est très ingénieux car seule la force motrice de l’eau est utilisée. Le bateau monte plus vite qu’on ne pouvait l’imaginer. Le bateau est équipé de longerons fixés sur la coque au même niveau que la quille ce qui lui permet de rester bien à plat. Une fois en haut, le chariot s’enfonce dans l’eau et le bateau flotte à nouveau et peut s’éloigner. Deux autres bateaux arrivent et franchissent le plan incliné.
Après déjeuner sur place, nous partons vers Malbork. Nous nous installons au camping avant de visiter le château teutonique proche. Ce dernier a été fortement endommagé en 1945 et a été en grande partie reconstruit. Il est aujourd’hui inscrit sur la liste UNESCO .
Ce lundi, seule la partie extérieure est accessible. On la visite accompagné d’un audio guide français.
Visite fort intéressante parcourue au pas de course car déjà le soir tombe. On a envie de se replonger dans nos cours d’histoire pour relire l’histoire de ces chevaliers teutoniques défaits à la bataille de Grunwald. L’apéro nous attend et on reprend le chemin du camping.
Pour la nuit, nous sommes restés sur notre parking de la descente en radeau. Nous nous réveillons dans le brouillard, il fait frisquet. La nuit fut calme et tranquille. Nous apprenons la triste nouvelle du tremblement de terre au Maroc, que de morts.
Nous prenons la route sous le soleil qui entre-temps s’est montré. La route traverse des villages bien coquets, les maisons sont belles et les abords bien entretenus. Après être passé faire quelques course dans un supermarché, nous arrivons vers midi à notre première étape à Binarowa.
Dans ce village on trouve un bijou de l’architecture en bois, l’église de Saint-Michel-l’Archange de style gothique tardif, qui date d’environ 1500. Elle fait partie des plus grands trésors architecturaux de la région, voire de l’Europe. A la fin du XVIe siècle, on a construit une tour accolée à l’église, et vers 1640 une chapelle a été ajoutée. L’église se compose d’une nef. L’extension vers le nord constitue la chapelle des Saints Anges Gardiens. La nef et le chœur sont couverts d’un toit en billots horizontaux.
L’intérieur est orné d’une magnifique polychromie. Les peintures à motifs géométriques, figuratifs ou végétaux couvrent les murs, le plafond et même les objets. Les plus anciennes de ces peintures datent de la fin du Moyen-Age, début XVIe siècle, les autres du XVIIe siècle.
En juin 2003, l’église Binarowa a été inscrite sur la Liste du patrimoine Culturel de l’UNESCO. C’est une distinction exceptionnelle qui témoigne de l’ampleur de la richesse de l’église historique.
En 2010, l’église a été inondée par la crue d’un ruisseau voisin mais n’a heureusement pas trop souffert.
Nous poursuivons notre route vers Bóbrka à la recherche d’un musée de l’extraction du pétrole. Arrivé dans le village, à une intersection, notre convoi fait preuve d’un certain cafouillage et d’incompréhension qui nous disperse. Après quelques échanges radio, nous finissons par reprendre la bonne route et trouvons enfin l’entrée de ce site en plein air. Nous suivons les indications pour nous garer dans un parking adjacent au musée. Mandaté par son patron qui manifestement n’aime pas les camping-cars, un employé vient nous demander de quitter les lieux. Même en l’assurant que nous voulions uniquement visiter le musée et que nous n’avions pas l’intention de passer la nuit là, rien à faire nous avons dû partir. Nous avons vu quelques puits le long de la route mais tant pis, nous ne verrons pas ce musée du pétrole. Dans le courant du 15ème siècle, on avait déjà noté dans des écrits la présence de cette précieuse huile.
Nous continuons notre route jusqu’à Sanok mais le bivouac choisi est assez bruyant et pas autorisé pour la nuit. Nous nous réfugions dans un très beau camping pas trop éloigné de la ville. Nous ne sommes plus très loin de la frontière ukrainienne que nous frôlerons demain et après-demain. Sur la route, on voit de plus en plus des panneaux de direction mentionnant des villes ukrainiennes.
Après le soleil d’hier après-midi, nous retrouvons la pluie qui tombe en fin de nuit et s’il ne pleut plus au réveil, la parking n’est plus qu’une immense flaque derrière nos camping-cars. Les nuages sont bas, il fait froid et humide.
Sarki, c’est fini et nous reprenons la route vers les châteaux de ce Jura polonais pour découvrir quelques châteaux de cette route mythique des Nids d’Aigles. Si vous voulez tous les visiter, sachez qu’il y en a 14 mais 4 suffiront à notre bonheur.
Nous commençons par le plus proche Mirow qui n’est pas le plus beau. Il reste beaucoup à rénover et on ne peut visiter que les alentours, rien à l’intérieur. Quelques photos suffiront, j’en profite pour faire courir Ulla qui est la plupart du temps confinée dans Trankilou. Elle peut courir tout son saoul dans l’immense parking et elle ne s’en prive pas.
Bobolice, le château suivant est nettement plus intéressant et ne se trouve qu’à deux kilomètres du premier. Il a été érigé par Casimir le Grand au 14ème siècle. Comme Mirów, le château a été racheté dans les années 2000 par un homme d’affaire qui l’a rénové. Il lui a adjoint un hôtel restaurant et des gîtes.
Après cette belle promenade sous un soleil revenu, nous voilà en route vers Ogrodzieniec, lui aussi construite au 14ème siècle sur l’éminence la plus élevée de la région. Complètement remanié en style renaissance au 16ème siècle, il fut détruit par les Suédois, reconstruit, abandonné et même démantelé. Les ruines ont été aménagées et servent régulièrement à des manifestations culturelles, des spectacles, de l’événementiel et doit en partie sa célébrité actuelle grâce à la série The Witcher pour laquelle il servit de lieu de tournage. Il est très fréquenté et ses abords très animés par de nombreux commerçants.
Nous continuons notre route vers le très beau château Pieskowa Skala, construit comme les précédents au 14ème siècle, remodelé au 16ème dans le style Renaissance . Il conserve de cette époque des fortifications ainsi qu’une magnifique haute cour entourée à tout ses étages par des galeries en arcades. Il sert aujourd’hui de musée pour une impressionnante collection d’objet d’arts du Moyen Âge au 20ème siècle.
Nous arrivons malheureusement trop tard pour le visiter et nous devrons nous contenter de le voir de l’extérieur.
Il se fait tard et nous devrons faire l’impasse sur le château de d’Ojcow. Nous le rejoindrons pour y passer la nuit sur un parking proche.
Au petit matin, le ciel est dégagé et le soleil luit. Après les services, nous quittons la ville pour une longue étape qui nous mènera au Sanctuaire de Jasna Góra avant de prendre la routes des Nids d’Aigles et rejoindre Sarki et son cimetière juif.
La sortie de la route se passe bien, nous prenons l’autoroute et puis tout se complique avec des travaux qui barrent notre route et nous obligent à de longs détours. Partout nous aurons des bouchons qui rendront cette route abominable.
Arrivé au monastère à Częstochowa, nous nous garons dans un grand parking proche et déjeunons. Après consultation de mon téléphone, nous trouvons un supermarché proche où nous achetons quelques provisions.
Il y a beaucoup de monde, une très grande majorité de pèlerins. Nous commençons la visite de ce site fort imposant. Le rayonnement de la ville est liée à la célèbre icône de la Vierge Noire qui attire les pèlerins de la Pologne et du monde entier. C’est au sommet de la butte Jasna Gora (la montagne de Lumière) que les moines de l’ordre de Saint-Paul édifièrent un monastère fortifié à la fin du XIVème siècle. La chapelle de l’icône miraculeuse est la partie la plus ancienne de l’édifice: la Vierge Noire, posée sur le maître-autel, est couverte d’un voile d’argent.
Avec la foule de pèlerins en prière, il est impossible de voir l’autel de l’icône miraculeuse.
Après la visite, nous reprenons la route et les bouchons, nous arrivons même à faire le plein dans une station pour nous diriger vers la route des nids d’aigles.
Sur une centaine de kilomètres, la route des Nids d’Aigle traverse le Jura polonais de Cracovie-Czestochowa Elle doit son nom aux forteresses édifiées au XIVe siècle par le roi Casimir le Grand pour fortifier le royaume et pour défendre la route commerciale qui reliait la capitale (Cracovie à l’époque) à la riche région de la Grande Pologne. Construits avec la pierre des reliefs qui les entourent, les châteaux ou plutôt leurs ruines, se fondent aujourd’hui dans le paysage.
La route nous mène vers Sarki où nous visitons un cimetière juif quasi abandonné. Il y a de nombreuses tombes plus entretenues depuis longtemps.
Nous trouvons le bivouac de ce soir à 2 km de là sur un petit parking sympa et tranquille. La vue est superbe et il y a même des tables et des bancs qui nous serviront pour l’apéro du soir.