Tifnit, la plage et retour à Tiznit

Le camping La Palmeraie porte bien son nom. Il est ombragé, fleuri, tout est tiré au cordeau. Deux belles piscines, buanderie, restaurant, des robinets partout, un point de service parfait, des emplacements spacieux, des bungalows bien aménagés, du Wifi performant, un petit étang avec des dindons, poules et canards. Dommage qu’il soit au milieu de nulle part, ce qui oblige à avoir un moyen de locomotion. Nous n’y resterons donc que deux nuits.


Camion expédition taillé pour le désert. Bruyant, lent et 30L/100.

Après ce petit paradis, tenu par des Français, nous allons voir le village de Tifnit. Il y a deux grands parkings, quelques restos et une belle plage. Quelques pêcheurs alimentent les restos sur la plage, nous nous y promenons et en une demie-heure on en a fait le tour.







Après quelques courses dans la ville voisine, nous descendons vers la plage de Sidi Wassay et son camping qui donne directement sur la plage et où nous aurons de l’air pour mieux résister à la chaleur qui s’annonce.

La route est assez sympa et longe le parc national de Souss Massa.

Il n’y a pas grand monde dans le camping et nous n’avons que l’embarras du choix pour nous installer dans un bel emplacement bien de niveau et tout près de la plage. Nous dormirons bercés par le bruit des rouleaux de l’océan. Nous allons au restaurant qui reste ouvert pour le ramadan. Nous commandons des poissons grillés pour le lendemain.




Le lendemain midi, nous sommes seuls au restaurant et déjeunons d’une daurade immense et d’une friture de poissons. Pour une fois, les frites servies sont presqu’aussi bonnes que chez nous.

Le lendemain, nous sommes deux couples pour le déjeuner. La vue est superbe et nous nous aimons beaucoup l’endroit. Nous devons retourner à Tiznit enlever une commande enfin livrée mais nous reviendrons.

Tagine de kefta


Nous quittons après le déjeuner et rallions Tiznit à moins d’une heure de route. Nous ne reconnaissons pas la ville qui semble déserte. La plupart des commerces sont fermés à cause du ramadan.

Nous nous installons à notre camping habituel. Le gardien me remet ma commande qui a mis du temps à parvenir suite aux troubles sociaux en France.

En fin d’après-midi, nous allons en ville et cette fois tout est ouvert. Il y a plein de marchands qui vendent des crêpes, des pâtisseries au miel etc. Tout le monde se prépare pour la levée du jeûne qui a lieu à 18H56 ici aujourd’hui. L’heure change tous les jours mais aussi en fonction du lieu.

Il y a un monde fou et c’est dans la foule qu’un chat décide d’attaquer Ulla qui aboie, tout le monde a peur et chasse le chat. Il faut dire que se balader avec elle est toujours assez sportif, c’est épuisant.

Le soir, en sortant les chiens dans les environs, il n’y a plus un chat (au propre comme au figuré). Aucune circulation, personne dans les rues, ils sont tous en train de préparer leur iftar. On pourrait se croire en pleine nuit, s’il ne faisait encore clair. C’est angoissant cette impression d’être seul au monde dans la ville déserte.