Samedi 24 février
On voit bien que les gens commencent à remonter car le camping se remplit chaque jour un peu plus. On finit par laisser une table sur un emplacement proche pour nos amis qui nous rejoignent aujourd’hui.
Norbert et Evelyne arrivent en début d’après-midi et tout le monde est très heureux de se retrouver enfin. Ils s’installent et puis nous nous occupons de Trankilou. Le coussin n’est pas en forme car dégonflé. En montant le cric pour soulever la roue, il s’est déplié complètement et il va falloir le remettre en place pour la troisième fois. Nous irons lundi au garage Iveco que j’ai repéré pas trop loin d’ici.
Il fait beau, nous prenons un bon apéro et le dimanche Evelyne nous prépare menu 4 services (du bon canard, du fromage ariégeois). Le dimanche se passe tranquille, il fait beau.
Lundi 26 février
Nous partons au garage Iveco où nous sommes très bien reçus dans un superbe bâtiment. La réception tout en marbre est très confortable avec des canapés pour les visiteurs. Un réceptionniste s’enquiert du problème et nous fait appeler un chef d’atelier qui prend notre pièce et repart à l’atelier. Il revient 20 minutes plus tard pour nous dire très poliment d’aller nous faire voir ailleurs, c’est-à-dire chez Ismaïl Cardan. On finit par le trouver et plusieurs mécanos s’occupent de nous, chacun avec sa solution. En bref, on doit venir avec Trankilou pour le remettre en place. On a beau leur dire que cela ne sert à rien, rien n’y fait. À force, un jeune part avec la pièce chez un autre mécanicien et revient 20 minutes plus tard avec le coussin replié comme à l’origine. Il nous demande 100 MAD soit moins de dix €.
Nous déjeunons et nous mettons au boulot. Je me dis que plutôt que de piquer le tube de pression dans la collerette du connecteur, je devrais peut-être glisser la collerette sur le tube, enfoncer ce dernier dans le connecteur et glisser la collerette pour le coincer. Cela devrait être plus étanche. On fixe le coussin puis la roue et on redescend doucement le cric jusqu’à ce que le coussin touche le bras de suspension. Il ne me reste plus qu’à serrer le troisième boulon. Je décide de tout laisser comme cela et de ne regonfler que quand nous partirons d’ici.
Nos autres amis arrivent en fin d’après-midi comme prévu. Ils trouvent encore de la place mais les emplacements libres sont de plus en plus rares. Tout le monde est content de se retrouver.
Mardi 28 février
Nous partons avec un taxi 6 places vers le centre de Marrakech pour la journée. On passe au centre artisanal où tout le monde fait des emplettes. Georges et moi allons quelques rues commerçantes plus loin, lui pour trouver de quoi soigner son rhume dans une pharmacie et moi pour changer de l’argent et trouver un coiffeur. Je finis par trouver le coiffeur le moins doué de Marrakech. Il me coupe beaucoup trop court avec une taille en escalier, je déteste. Heureusement que je lui ai interdit la tondeuse et demandé de les laisser longs.
Nous nous retrouvons pour aller déjeuner près des souks. On se fait aborder continuellement par des rabatteurs. Il y a un monde fou, je me fais même traiter de raciste par un rabatteur africain parce que je ne rentre pas dans son restaurant.
Au bout d’une longue promenade, on se décide enfin pour une terrasse ombragée sur le toit d’une maison. On a droit à une bière sans alcool et sans goût mais qui rafraîchit. Nous déjeunons et puis repartons faire le tour de la place Jemaâ El Fna, le cœur et le symbole de la ville.
Les charmeurs de serpents, les tambours, les dresseurs de singe, les camelots, les vendeurs à la sauvette, tout le monde est là. L’ambience de la Place évolue tout au long de la journée. Dès la tombée de la nuit, la place change totalement d’ambiance. Toutes les échoppes de la matinée disparaissent pour laisser place à des stands de nourriture, des musiciens et des spectacles improvisés de toute sorte.
Nous faisons encore quelques emplettes e avant de retourner à notre point de départ et d’appeler notre taxi. Le soir à l’apéro, nous décidons de commander un couscous pour le lendemain et de repartir jeudi vers Kenitra.
Mercredi 28 février.
Les nuits sont fraîches (8 degrés) et on supporte un petit coup de chauffage au réveil. Heureusement, le soleil nous ramène 24 degrés rapidement. Nous allons chercher notre couscous à la petite boutique voisine et nous nous régalons.
Demain, c’est le jour du départ et on croise les doigts pour que tout se passe bien avec Trankilou. On n’a découvert aucune fuite au coussin et cela devrait aller.