La Place des Trépassés (Jemaa el-Fna)

Ce matin, nous partons de bonne heure en taxis vers la Médina située derrière la place Jemaa el-Fna, lieu incontournable quand on passe à Marrakech. Nous y allons tôt car les températures vont monter encore largement au dessus des 30°C.

C’est la place centrale de la ville, où se déroule la vie publique de Marrakech de jour comme de nuit. Ce centre mythique a été reconnue et inscrite par l’Unesco au patrimoine immatériel de l’humanité.

Une avenue contiguë à la place est toujours remplie de calèches prêtes à promener les touristes. Il y a beaucoup de monde, cela change des villes désertes et mortes pour cause de Ramadan.

En traversant la place, nous sommes accostés par un policier en civil qui insiste pour que nous mettions nos sacs à dos et à mains devant nous. Il y a beaucoup de pickpockets et il faut être très attentifs et ne pas laisser l’occasion aux larrons.

Nous plongeons dans les souks qui sont bondés et malgré la foule, il y a encore des mobylettes, des vélos et même des ânes qui veulent passer au travers de la foule. C’est très désagréable et il faut faire très attention. Par moment, l’air est vicié par les gaz d’échappement et l’atmosphère bleutée. Je ne comprends pas comment on laisse cette circulation au milieu des piétons.

On trouve de tout dans ces souks, on se fait accoster tout le temps et les prix sont toujours surfaits. Il faut marchander car le premier prix annoncé est souvent quasi le triple de la valeur marchande réelle. Quand ils annoncent de trop hauts prix, on ne discute même pas et on leur tourne le dos tout de suite.

Il y a tellement de ruelles, d’allées et de quartier (teinturiers, tanneurs, ferronniers, vannerie, etc.) qu’on s’y perd facilement. C’est vite un labyrinthe dont il est difficile d’en sortir.

Au bout de quelques heures, il nous faut retourner au point de rencontre pour retrouver notre taxis et rentrer retrouver les chiens bien au frais grâce à la Clim dans le camping-car.

Ianta est malade depuis quelques jours et ne garde aucun repas, nous l’avons mise à la diète et irons la montrer à un vétérinaire en Espagne.

Demain matin nous partons tôt pour remonter à Asilah, proche de Tanger. Nous comptons prendre le bateau lundi matin pour ne pas arriver en Espagne trop tard avec des deux heures de décalage.