Le temps passe lentement quand on n’a rien à faire, nous profitons du soleil assez chaud pour nous permettre de déjeuner à l’extérieur tous les jours. Ulla, est toujours partante pour une petite randonnée d’exploration des sentiers environnants.
Le 31 décembre, nos amis Alain et Michèle nous rejoignent en fin d’après-midi pour célébrer ensemble une soirée en mode apéro dinatoire. Le jour de l’an Michèle nous prépare un délicieux repas de canard confits. Nous passons un moment gourmand et convivial, un vrai régal!
Après le départ de nos amis, nous profitons d’une dernière journée sur notre falaise avant de reprendre la route vers un autre bivouac le long de la mer. Ce nouveau décor ne nous retiendra qu’une journée avant que nous n’atteignions la plage de Palomares, une étendue peuplée de camping-cars à perte de vue. On se rappelle encore ici cette journée de 1966 où un bombardier américain perdit ses 4 bombes atomiques. Avouez que cela fait désordre.
Quelques jours s’écoulent dans ce cadre unique, et Ulla ne peut résister à l’appel de la mer, se baignant à deux reprises. Le 8 janvier arrive enfin et ultime frustration, un imprévu oblige l’atelier à annuler le rendez-vous. Notre déception nous mène à une journée de plus de détente à la plage.
Le lendemain matin, dès 8h00, nous sommes de retour au garage. Les techniciens s’affairent à comprendre les méandres de notre système électrique. Un certain Christian, un spécialiste allemand, prend finalement le relais, et avec sa maîtrise des technologies Lithium, il réussit à installer et configurer notre équipement avec brio.
Nous reprenons enfin la route, libres et impatients de continuer notre périple vers le Maroc. L’après-midi, nous rejoignons Algeciras et retrouvons notre parking bien connu entouré de nombreux magasins. Après quelques emplettes, nous nous préparons pour la traversée du détroit.
Dimanche matin, nous complétons les formalités nécessaires avant d’embarquer sur le bateau, avec un léger retard. Une traversée sans encombre et un passage ultra rapide à la douane plus tard, nous arrivons à Asilah. Tout le monde ne peut en dire autant au vu d’une quinzaine de véhicules marocains déchargés en mode « marché aux puces ». J’imagine très bien l’horreur de devoir tout remballer et recharger. Demain matin, direction Marrakesh.