Assilah, Marrakech, Tiznit, Aglou et Sidi Ifni…tout va bien

Notre petit parking près du port d’Assilah était complet mais les gardiens trouvent toujours une solution pour nous garer au chausse-pied entre deux véhicules pour la nuit. Ulla a retrouvé en promenade les chats et les chiens errants marocains. Les sorties sont plutôt compliquées avec cette laisse tendue qui part dans tous les sens.

Après une bonne nuit, nous faisons le plein à 1,12€/l, ce qui est bon marché pour nous mais reste très cher pour les Marocains. L’autoroute à péage est peu encombrée et nous arrivons à Marrakech dans l’après-midi. Nous retrouvons avec plaisir Le relais, camping tenu depuis 18 ans par une famille française. Nous y resterons le temps de bricoler le gâche électrique de la porte qui refuse parfois de l’ouvrir et de mettre de l’ordre dans les soutes. Il fait beau et chaud en journée mais les nuits sont glaciales (4°C).

Nous découvrons avec tristesse notre marchand ambulant de légumes et fruits qui a troqué sa charrette par un pickup suite à la mort brutale de son cheval. Quel dommage 🙁

Nous repartons vers le Sud, il y a plus de monde sur l’autoroute et il faut rester très vigilant pour anticiper les conneries de quelques chauffards suicidaires qui roulent très très vite. Nous traversons Agadir pour continuer par la Nationale jusqu’à Tiznit où tous les campings sont complets. Il n’y a de la place nulle part, tout est complet avec liste d’attente. Même les parkings interdits aux camping-cars sont complets.

Après quelques courses, nous allons jusqu’à Aglou où il y a du monde mais encore de la place. Le soleil est bien là mais il y a du vent. Nous profitons de la plage pour s’y promener, Ulla arrive même à se débarrasser de son collier pas assez serré pour piquer une tête dans l’océan.

Nous passons une journée à Tiznit et passerons dans le souk des bijoutiers. Nous déjeunons au Lieu dont nous apprécions la cuisine, la patronne nous prépare des Bricks à l’Oeuf et des boulettes de sardines préparées avec des épices dont elle a le secret.

Nous retournons le soir à Aglou et mauvaise surprise, des volutes noires et pestilentielles en provenance de l’intérieur du pays nous enfument. Le vent du désert a rallumé le feu de la décharge publique de Tiznit et cela va durer quelques jours. Le lendemain matin, le brouillard est toujours là.

Huguette et Didier qui venaient prendre l’apéro avec nous, nous sauvent de cette pollution en nous proposant de plier bagages et de nous installer sur le parking près de chez eux. Didier sortira quelques bonnes bouteilles et nous servira un risotto délicieux. C’est chouette un ami restaurateur. Nous avons passé une très bonne soirée, on reviendra 🙂

Le lendemain après un crochet par Tiznit, nous partons pour Sidi-Ifni, ancienne enclave espagnole, retrouver Alain et Michèle qui nous y attendent. Il y a du vent mais il finit par tomber pour laisser place au très beau temps. Ianta marche parfois avec difficultés, une de ses pattes antérieures décroche parfois. Nous lui donnons un cachet qui devrait la soulager.

Demain c’est vendredi, le jour du couscous et il nous faut le commander au restaurant du camping. Avec Alain, nous préparons notre prochain circuit qui ne nous privera pas de désert. Les choses sérieuses commencent samedi.