Après nos discussions de la veille, je recherche des informations sur Internet et constate que la Turquie bloque le site de Wikipedia de même que tous les articles critique envers son Président.
J’apprends également qu’hier soir, des rebelles kurdes ont attaqué des travailleurs à Diyarbakir. Il y aurait 4 morts et 13 blessés.
Ce vendredi 13, nous partons visiter la ville où de nombreux travaux se terminent à la hâte, l’eau aura tout submergé en février 2020.
On voit au loin la nouvelle ville grise sur l’horizon. Sur une colline, on voit une pelle mécanique entourée de personnes qui attendent. Ils viennent enlever les restes de leurs défunts pour les enterrer dans un nouveau cimetière.
On voit à l’horizon le mausolée Zeynel Bey qui a été déplace en 2017.
Seuls 7 monuments seront déplacés, tout le reste sera englouti. Le barrage d’Ilisu est un désastre archéologique et humain nous dit on.
Nous visitons la rue commerçante, une mosquée troglodyte et les travaux du futur port construit au pied du château qui deviendra une île.
Nous achetons du Kebab pour le déjeuner et reprenons la route après celui-ci vers le lac de Van.
Les paysages sont toujours aussi magnifiques dans la plaine et les montagnes traversées. Il est 18 heures quand nous commençons à chercher un bivouac près de la ville de Tatvan. Il n’y a pas grand chose et finalement nous décidons d’aller vers un lieu trouvé dans Park4night. Le chemin pour y arriver est pourri et le point GPS pas bien localisé.
A la recherche du parking, je m’engage dans un chemin qui s’avère assez vite être un piège pour les camping-cars et j’ai les plus grande difficultés à faire demi-tour et à le remonter. Mes roues patinent, tout comme mon embrayage et Trankilou est balloté dans tous les sens.
Il fait noir quand Georges décide que nous dormirons, garé en file indienne, dans un chemin qui mène au lac.