Mardi 1er octobre 2019
Nous nous réveillons au bord de notre lac, prêts à franchir les derniers kilomètres qui nous séparent d’Istanbul. C’est par le pont du Bosphore que nous quitterons l’Asie Mineure. La hauteur limitée à 2,8m nous interdit de passer par le tunnel sous le Bosphore. Tout le monde a bien noté les coordonnées GPS de notre bivouac car dans la circulation de la ville, il est utopique d’y arriver en convoi de cinq camping-cars.
La circulation sur la route est très importante avec beaucoup de camions. Le passage du Bosphore effectué, nous entrons dans la ville et rencontrons les premiers bouchons. Il faut se battre pour ne pas laisser les voitures s’intercaler entre les camping-cars. Après une bonne heure de bouchons, nous atteignons la Kennedy Caddesi où se trouve l’aire de camping-cars. Il nous en faudra encore autant pour trouver l’entrée. A chaque tentative, il faut refaire un tour de plusieurs kilomètres. Nous finissons tous par y arriver excédés par cette circulation chaotique.
Un gros apéro plus tard, la tension est tombée, nous déjeunons et dans l’après-midi, nous partons visiter notre première mosquée.
Il y a plus de 14 millions d’habit ants à Istanbul. Elle n’est pas la capitale de la Turquie moderne, mais a été la capitale de trois Empires: Byzantin, Romain et Ottoman. Peu de villes dans le monde ont connu un tel rayonnement à travers l’histoire. En 1923 lors de la création de la république turque, Mustafa Kemal, qui voulait en finir avec six siècles d’Empire Ottoman, décida de transférer le pouvoir politique et législatif à Ankara. Aujourd’hui, après 90 années de déclin, Istanbul a regagné son prestige international, elle sera en 2025 dans les 15 villes les plus riches au monde, son économie représente 27% du PIB national de la Turquie, elle-même la 16e économie mondiale. Istanbul attire, l’année dernière plus de 12 millions de touristes l’ont visité, faisant d’elle la 5e destination touristique mondiale. Toutes les grandes chaines et groupes mondiaux y sont présents, c’est une des villes connaissant la plus grande croissante économique du moment. La hauteur des immeubles des quartiers d’affaires contraste avec la vieille ville et les yalis du Bosphore inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous visitons la mosquée de Soliman le magnifique qui a été construite en à peine 7 ans, ce qui est assez incroyable pour l’époque.
La ville est très animée et on peine par moment à circuler. Nous retournons à notre bivouac ivre de cette ville et de la foule.