Nord de la Grùce et puis la plage 😎.

Octobre 2019

Nous sommes restĂ©s trois jours dans notre camping ce qui m’a permis de travailler un peu, de bricoler sur Trankilou qui a souffert de certaines pistes et aussi de nous reposer.

À Nafpatkos, Étienne nous avait donnĂ© une Ă©paule de chevreuil que Caro a enfin pu cuisiner, c’était dĂ©licieux. Merci Étienne đŸ€©đŸ€©đŸ˜€.

Le dernier jour, nous sommes partis en excursion à Ouranoupoli. Le village est trÚs touristique et animé car passage obligé pour les pÚlerins qui partent visiter les monastÚres du Mont Athos. Il est également possible de faire une croisiÚre de trois heures autour de la péninsule afin de photographier les monastÚres. Nous avons préféré faire un bon resto qui nous a régalé.

Ensuite nous avons continuĂ© notre route autour de la Sithonie d’oĂč la vue sur le Mont Athos est superbe. En cette basse saison, c’est le festival des volets fermĂ©s et c’est dĂ©sert. AprĂšs plusieurs essais infructueux, nous avons trouvĂ© un beau bivouac sur la plage de Neos Marmaras.

Le lendemain, nous faisons l’impasse sur Cassandra, c’est trop dĂ©sert en octobre, et partons vers les gorges de Vikos. Les paysages surprennent car fort diffĂ©rents de l’image classique des maisons blanches et bleues et des Ăźles que l’on connaĂźt de la GrĂšce. Il y a peu de vignes mais des champs de coton Ă  perte de vue.

Sur la route, des plaques indiquent la prĂ©sence d’ours mais nous n’en avons pas vu. Nous nous arrĂȘtons pour la nuit sur une colline Ă  cĂŽtĂ© d’une chapelle.

Le lendemain matin, nous nous rĂ©veillons aprĂšs une nuit tranquille toujours sans avoir vu d’ours. L’horizon est bouchĂ© mais cela se lĂšvera rapidement. La route est toujours aussi magnifique. A l’approche des gorges de Vikos, les routes deviennent de plus en plus Ă©troites et cela grimpe de plus en plus. Les gorges dominent de mille mĂštres la riviĂšre dans la vallĂ©e. C’est le paradis du trekking et du rafting, comme nous ne faisons ni l’un ni l’autre, nous nous arrĂȘtons Ă  Papigko pour dĂ©jeuner. Le joli village de maisons de pierres est trĂšs touristique. Il est prĂšs de 15H00 mais pas de problĂšme pour ĂȘtre servis. Nous nous rĂ©galons d’un fĂšta grillĂše et de sanglier au vin rouge.

L’endroit est trop escarpĂ© pour Trankilou et nous prĂ©fĂ©rons continuer vers le lac d’Iaounnina.

Autour du lac d’Iaounnina, nous nous arrĂȘtons au village martyre de Ligkiades.

L’endroit est splendide et accueillant pour les camping-cars. Nous rencontrons des Belges habitant Rixensart que nous avions dĂ©jĂ  croisĂ©s Ă  Cap Breton.

Surprise au petit matin, il fait beau et pas un nuage à l’horizon, ils sont en dessous de nous au dessus du lac qui lui est à une altitude de 480m.

Nous partons vers la rĂ©gion proche des MĂ©tĂ©ores oĂč nous irons Ă  Kastraki dans un camping juste en dessous des monastĂšres. Ces roches ont pris leur forme actuelle par l’érosion. Les moines se sont installĂ©s dans des monastĂšres construits sur leur sommet au prix d’efforts incroyables. Aujourd’hui, il reste six monastĂšres en activitĂ©. Il a fallu attendre 1920 pour que des escaliers soient construits pour les atteindre plus facilement.

Vers 14H30, je m’installe sur la route devant le camping oĂč passe le bus pour les monastĂšres. En l’attendant, je constate que le premier monastĂšre n’est qu’à 450 mĂštres du camping et dĂ©cide d’y aller Ă  pieds. La distance est Ă  vol d’oiseau et cela monte fort. Une fois au pied du monastĂšre, il reste encore une approche raide et des escaliers qui le sont encore plus. Je suis en nage quand j’arrive enfin Ă  la porte du monastĂšre d’Agios Nikolaos. Je ne regretterai pas ma visite. L’endroit est magique et bien restaurĂ©. C’est dimanche et des alpinistes escaladent les mĂ©tĂ©ores aux alentours. La descente est moins compliquĂ©e et je m’installe au bord de la route espĂ©rant prendre le bus que je ne verrai jamais. Ce sera pour demain.

Le lendemain aprĂšs une nuit ponctuĂ©e d’aboiements des chiens voisins du camping, nous dĂ©cidons de monter en camping-car pour visiter d’autres monastĂšres. Il y a moins de touristes qu’attendus et il est possible de garer son camping-car Ă  proximitĂ© des entrĂ©es de monastĂšres.

Nous visiterons encore le plus grand Megalo Meteoro et celui de Roussanou oĂč vivent non pas des moines mais des nonnes. Nous en resterons lĂ , ces escaliers sont vraiment trĂšs raides.

Lundi aprĂšs-midi, nous quittons les mĂ©tĂ©ores pour aller vers la cĂŽte Ă©gĂ©enne pour profiter de la plage. AprĂšs une courte route, nous nous installons au bord de l’eau Ă  Nea Anchialos. La nuit, nous assistons au lever de la pleine lune.

Mardi matin, il fait magnifique et nous sommes entourĂ©s d’une meute de chiens errants mais aussi de Grecs qui sont venus se baigner. Parmi eux, deux cloches qui semblent vivre dans une voiture dĂ©labrĂ©e. Ils rĂ©ussiront mĂȘme Ă  rouler sur un des chiots qui dormait. Il s’est heureusement relevĂ© sans fracture et est parti en boitant sur ses quatre pattes.

Nous dĂ©cidons de partir vers un autre endroit et aprĂšs un premier essai vite Ă©courtĂ© par le bruit des avions de la base militaire proche, nous arrivons Ă  Sourpi. Deux camping-cars français sont dĂ©jĂ  installĂ©s mais il y a de la place. Nous prenons notre apĂ©ro au bord de l’eau. Demain nous irons nous baigner.

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