Dimanche 16 février 2020:
Après une bonne nuit de sommeil (tout le monde était assez fatigué après le désert), nous repassons le Djebel Bani pour revenir sur Zagora. La route et les paysages sont aussi beaux qu’à l’aller.
Nous nous arrêtons pour quelques achats à Tamegroute dans une poterie traditionnelle. Comme partout au Maroc, il faut tout marchander autour d’un thé à la menthe. Le patron accepte un prix réduit contre une plaquette de chocolat et un paquet de biscuits.
Il est un peu tard pour faire la vallée du Draa et nous préférons nous reposer et passer une après-midi tranquille avant de reprendre la route le lendemain. Nous nous arrêtons au camping de la Palmeraie d’Amezrou. L’endroit est très sympa et l’accueil chaleureux et souriant.
Lundi 17 février 2020:
Le lendemain matin, le patron passe au réveil apporter un pain marocain encore tout chaud. Il a tout compris car cela ne lui coûte qu’un dirham et tous les clients apprécient.
Il vaut mieux prendre ses précautions car les stations service sont moins nombreuses et nous faisons le plein dans le centre de Zagora.
La route suit le Draa au fond de la vallée. C’est une palmeraie quasi ininterrompue avec de nombreux villages construits autour d’anciennes casbahs.
Nous croisons beaucoup de piétons, de cyclistes, d’ânes attelés. Les enfants nous font souvent un signe de la main.
Nous quittons la vallée du Draa pour monter dans le djebel Sarhro et rejoindre N’kob où nous prendrons la nouvelle route vers Tinghir.
La route est majestueuse et les panoramas à couper le souffle. Arrivés à N’Kob, nous prenons la route de Tinghir et le GPS s’affole et veut nous faire rebrousser chemin. Nous roulons sur une nouvelle route construite sur l’ancienne piste. La route est fabuleuse et nous monterons à 2.300 mètres au travers de montagnes roses, noires et vertes. On ne sait pas où porter le regard. Au plus haut, nous verrons même des plaques de neige sur la route dans une partie perpétuellement à l’ombre.
Arrivé à Tinghir, nous cherchons une banque dont la plupart limitent les retraits à 2.000 dirhams ce qui coûte cher en frais de retrait. A la poste, j’arrive à retirer 5.000 dirhams.
Nous faisons un tour rapide des rues commerçantes. A chaque fois qu’on s’arrête, il y a quelqu’un qui réclame des médicaments, des crayons, des bonbons ou une pièce.
En repartant, un gardien de parking (mais l’est-il vraiment) nous réclame 10 dirhams alors que c’est habituellement 2. On lui en donne finalement cinq et deux cachets pour la tête.
Le panorama de la sortie de la ville est splendide mais pas simple de s’arrêter avec les vendeurs ambulants et autres mendiants.
Avant d’attaquer les Gorges du Dadès nous nous arrêtons dans un camping dans les Gorges du Todrha.