Toudis su’l voye, retour au Maroc.

Notre dernier voyage au Maroc s’était terminé par un confinement au camping Ferdaous à Marrakech. Nous y avons été soignés aux petits oignons par le personnel jusqu’à notre départ fin avril via un bateau sur Gènes.

Nous n’avons plus fait de grands voyages pendant plus de 2 ans et il était temps de revenir au Maroc et de reprendre la route.

Après quelques soucis techniques et de nouveaux pneus, nous sommes partis fin janvier vers le Sud. Une première étape à Moulins où la neige nous a rejoint au petit matin.

Les routes étaient bien dégagées pour la traversée du Massif Central avant de rejoindre pour la nuit, Le Somail, base nautique des canaux du midi, déserte en cette saison.

Base nautique Le Somail

Beaucoup de vent pendant la nuit et nous repartons faire quelques courses à Perpignan avant de reprendre la route vers Peniscola où nous faisons halte dans notre petit camping habituel. Le lendemain, nous arrivons dans l’après-midi à San Javier où un vent glacial souffle. Nous y retrouvons nos amis Dany et Martine au Camperpark La Ribeira qui est complet malgré ses 250 places. Par chance, nous profitons d’un désistement pour bénéficier d’une place pendant une semaine. D’autres amis doivent venir nous rejoindre pour continuer avec nous vers le Maroc.

Nos amis viennent finalement plus tôt que prévu et nous repartons vers Algésiras. En arrivant sur la côte après Marbella, nous voyons d’énormes rouleaux sur la mer et nous disons qu’avec une telle tempête, les bateaux ne pourront pas traverser.

Arrivés chez Guttierez, agent de voyage attitré des camping-caristes, on nous confirme que les bateaux ne sont pas sortis mais qu’il y a des chances que le lendemain, la tempête se calme et que les services reprennent. Nous cherchons un endroit pour passer la nuit et rejoignons le parking d’un Mercadonna où beaucoup de camping-cars sont déjà installés.

Le lendemain, nous sommes au port à 9H00 pour le bateau de 10H00. Il y a déjà pas mal de voitures qui attendent depuis la veille. Vers 16H00, cela bouge un peu et les voitures qui attendent depuis la veille montent dans le ferry.

L’attente est longue pour tout le monde.

Vers 23H00, nous embarquons à bord de notre bateau qui ne partira qu’à 1H00 du matin. Vers 2H30, nous arrivons à Tanger et débarquons sans problème après une traversée finalement assez calme.

Une fois débarqués, nous nous rendons compte qu’il y a des kilomètres de files, que tous les véhicules doivent passer au scanner Rx (pour rechercher des armes) et que les voitures du bateau de 16H00 passent seulement le contrôle. On se dit que nous allons devoir être très patients. De rage, les gens tentent de gagner quelques places en changeant de file. Régulièrement, tout le monde klaxonne en guise de protestation. Les gens s’insultent, tout le monde est nerveux. Après être passé au scanner, il fait déjà clair et il faut encore passer le contrôle de police et la douane. Il n’y a qu’une seule imprimante opérationnelle pour imprimer le petit carton d’importation temporaire du véhicule. Les files ne bougent quasi pas. Vers 9H00, la relève arrive et les files bougent un peu. Nous sortirons finalement du port vers 11H00 du matin et il est trop tard pour aller dormir alors que cela fait 29 heures que nous sommes éveillés.

Nous partons vers Asilah à 85 km où nous nous garons aux pieds des remparts de la vieille ville. Il est l’heure de notre premier couscous dans un restaurant proche. On se balade un peu et allons nous coucher tôt pour récupérer un peu.

Le lendemain, passage chez Maroc Telecom pour acheter nos cartes. Il fait beau et nous prenons l’autoroute vers Marrakech où nous retrouvons en fin d’après-midi le camping Ferdaous.

On voit que le Maroc a souffert durant ces trois années sans touristes et sans revenus. Le camping manque d’entretien, beaucoup d’installations sont en panne, le petit supermarché qui vendait des légumes frais à disparu et remplacé par une épicerie « dépannage », tout est sale.

La piscine du Ferdaous
Nos anciennes places en 2020

Mardi matin, nous reprenons l’autoroute vers Agadir et puis Aglou Plage à côté de Tiznit. Nos amis qui habitent le village voisin d’Hastière, on revendu leur camping-car pour acheter un superbe appartement dans un des nouveaux lotissements.

On n’a pas peur de charger ici.

Nous arrivons au camping d’Aglou Plage, il fait froid et tout est boueux après de fortes pluies. Nous nous installons et nos amis viennent nous chercher pour nous montrer leur superbe appartement. Didier nous a préparé un bon repas et nous passons un bon moment avant d’aller dormir.

Aglou Plage vue depuis Trankilou.

6 réponses sur “Toudis su’l voye, retour au Maroc.”

  1. Beau périple, quelle galère de devoir attendre des heures avant d’embarquer + le contrôle de Douane a la Marocaine, je peux imaginer. Bon séjour et prudence comme dirait le Stru. A bientôt pour de nouvelles aventures. Bises de nous deux, Thierry et Chantal

  2. Quelle surprise de vous savoir et entendre sur les routes.
    Excellent voyage et bonne route.
    Au plaisir de continuer à vous lire.
    Bisous, bisous à vous deux et au(x) petit(s) toutou(s).
    Liliane

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