Dimanche 2/6/2024
Après la mauvaise nuit au monastère, une très bonne nuit dans la nature. Pas de bruit et il faut déjà 16 degrés en sortant les chiens. On entend d’autres chiens au loin qui se rapprochent, arrivent enfin un grand troupeau de moutons entourés de 11 chiens qui aboient dans les bois avoisinants. Ils ont un collier auquel pend une sorte de bâton blanc de 20 cm. Impossible de savoir à quoi cela sert.
Dans le troupeau, on voit même des moutons noirs, un berger avec une grande houlette accompagne. On suppose que ces chiens sont nécessaires pour éloigner les ours nombreux dans les forêts à cette altitude. Il est temps de partir pour Bran et la visite de son château.
Nous arrivons tout juste pour l’ouverture du site, aucune difficulté pour se garer. Il n’y a pas encore grand monde. Nous prenons nos tickets et montons les escaliers vers le château qui surplombe telle une sentinelle la plaine environnante. Il y a déjà du monde qui fait la queue pour rentrer dans le château. Plusieurs groupes de touristes hollandais, asiatiques, italiens etc sont déjà là. Nous avons bien fait d’arriver à la première heure, même si on s’attend déjà à quelques bouchons durant la visite.
Nous commençons la visite du château de Bran, résidence d’été de la famille royale roumaine. Ce château accueille annuellement un million de visiteurs et est le premier en terme du nombre de visiteurs. Tout le monde veut voir le château de Dracula, ce qu’il n’est évidemment pas.
Le roman Dracula a été écrit en 1897 par un écrivain irlandais qui initialement avait basé entièrement l’histoire en Grande-Bretagne avant de la situer partiellement en Transylvanie et à . Le personnage de Dracula serait basé sur l’histoire du guerrier sanguinaire Vlad III dit l’empaleur car à l’époque, on savait encore s’amuser.
On se marche sur les pieds pour voir chaque pièce, passage secret et mise en scène Dracula. Le château est bien restauré, peut-être trop mais on ressort en se disant que la réputation du site est surfaite.
L’accès au château est comme souvent bordé de boutiques proposant des souvenirs souvent « made in China », boissons, snacks etc. On n’y échappe pas et heureusement il y a de temps en temps une échoppe proposant des produits artisanaux. Nous finirons par trouver quelques souvenirs pour nos petits-enfants.
Nous voilà repartis vers la ville proche de Brasov où nous devons faire quelques lessives dans une laverie automatique. Comme tous les commerces ont l’air ouverts le dimanche, on s’est dit qu’il devait en être de même pour les laveries. Et bien non, mauvaise supposition, tout est ouvert sauf les laveries automatiques. Nous y retournerons lundi matin..
Nous nous installons le parking gardé d’un grand centre commercial qui sera notre bivouac pour les deux prochaines nuits. Après déjeuner, nous visitons les boutiques des galeries. Il y a beaucoup de monde. Il fait chaud.🥵
Lundi 3/6/2024
Nuit tranquille sur cet immense parking, il y a pas mal de véhicules qui y sont garés. Le gardien surveille cependant et place des avertissements sur le pare-brise de ceux qui ne bougent pas. Le parking est limité à 48 heures.
Ce matin, nous avons droit à une forte pluie qui nous bloque dans nos camping-cars. Il pleut des cordes et les lessives ce sera pour une autre fois. On se dit que la pluie ne nous quittera pas de la journée, le ciel est bouché de tous les côtés.
Cependant en milieu de matinée, les nuages ont fait place au soleil. Les affaires reprennent, nous commandons un Uber en direction de la place du conseil (Piata Sfatului) à Brasov.
Nous nous baladons dans les rue du centre historique, visitons un coiffeur (j’en avais besoin), une belle église orthodoxe, l’église des frères franciscains, un bon restaurant de cuisine locale et surtout la célèbre église noire (initialement protestante avant de passer catholique en 1542).
Après la visite, nous passons par la très belle boutique souvenirs de l’église noire qui propose beaucoup d’articles d’artisanat local. Nous la dévaliserons. Il est temps de rentrer et Uber nous ramène à la maison.
En vérifiant la prochaine étape, je constate sur une application de navigation que la route de la Transfăgărășan est bloquée à l’entrée et pas au milieu. Il faut donc, à mon grand regret, abandonner notre idée initiale. Nous irons donc directement vers Sanaia.