Budapest, la suite en Hop on Hop off 🚌

Vendredi 25/5/2024
Nous quittons ce quartier résidentiel de la citadelle pour traverser le Danube. Le parking est règlementé par zone et carte de riverain à Budapest. Il est recommandé d’installer l’application Parkl pour gérer ces zones facilement, payer les redevances ou ouvrir les portails des parkings publics. Malgré plusieurs essais, je n’arrive pas à activer l’application sur mon téléphone.

Avec moins de trafic qu’escompté, nous arrivons groupés à ce petit parking trouvé sur Park4Night. Nous sommes dans une rue étroite et sans Parkl, je dois appeler un numéro pour faire ouvrir le portail. Cela prend plusieurs minutes et les automobilistes coincés derrière nous s’impatientent. Nous entrons enfin, l’endroit n’a rien d’idyllique mais il y a tous les services et nous sommes dans le centre à proximité du métro (gratuit pour les séniors).

Une fois installés, nous partons à pied chercher du change que nous trouvons dans un centre commercial. Nous continuons notre balade jusqu’au parlement hongrois, inspiré du palais de Westminster, c’est le plus grand bâtiment de Hongrie et un des plus grands parlements d’Europe. Il y a pas mal de chantiers en cours dans les immeubles environnants mais tout est tiré au cordeau aux alentours directs de cet impressionnant édifice.

Après le Parlement, nous prenons le métro pour nous rendre à la Basilique. Le métro est assez profond et les escalators très raides, on a l’impression de partir en chute libre.

A la sortie du métro, un vendeur nous bonnimente en français sur le service des bus Hop on Hop off. On y monte et en descend comme on le souhaite et durant le trajet nous bénéficions d’un audio guide en français. Nous prenons le forfait 24H et notre vendeur nous offre un second jour.

Il est temps de visiter la basilique Saint-Etienne de Pest avant d’aller déjeuner au Marché Couvert comme nous l’a suggéré notre vendeur.

La suite ne sera pas une réussite car nous ne trouvons pas l’endroit du départ des bus Hop Hop, je cherche un bus vert que je ne trouve pas (de fait ils avaient pris un bus brun sur lequel il y avait un écriteau Green Line). On se rabat sur le métro mais Google Maps me conduit au mauvais endroit. Nous finirons dans un petit restaurant local où nous déjeunons fort bien mais tardivement d’un poulet au paprika.

Nous reprenons un bus vert mais malheureusement l’audio guide n’est pas disponible en français qui nous ramène près d’une bouche de métro d’où nous rentrons délivrer les chiens.

Samedi 25/5/2024
Il fait beau et on annonce 26 degrés, il va falloir brancher la Clim pour rafraîchir les chiens condamnés à une seconde journée dans Trankilou.

Nous partons tôt et cette fois, nous embarquons dans notre bus rouge, enfin brun. La visite guidée commence, il faudrait s’arrêter partout et visiter mais nous n’avons pas le temps. Nous nous arrêterons au Marché Couvert.

Nous achetons de la charcuterie, du paprika, quelques légumes et surtout des pâtisseries locales. A l’étage, nous déjeunons dans un restaurant self-service. C’est très correct mais je doute que les Hongrois y viennent manger, c’est plutôt touristique. En dehors de ce restaurant, il y a pas mal de petits restos qui fonctionnent en mode « street food » avec des tables hautes trop peu nombreuses pour la foule présente. Les gens mangent debout ou assis dans les escaliers.

Après déjeuner, nous nous baladerons encore un peu avant de reprendre notre bus rouge et puis un métro pour retrouver nos camping-cars. Peu après notre retour, un orage éclate, nous sommes rentrés à temps.

Demain, nous quittons la Hongrie pour entrer en Roumanie. Nous prendrons deux jours de repos à Timisoara avant de commencer notre périple.

Pour ma part, ces deux jours me laisseront un goût de trop peu, il y a encore tellement de choses à voir. J’aurais aimé voir les traces de l’insurrection de 56 quand les chars russes sont rentrés dans Budapest, la répression avait fait 2.500 morts. Il fallu attendre février 1989 pour voir la chute du communisme dans le pays et l’accord entre la Hongrie et l’Autriche d’ouvrir leurs frontières. Cette ouverture de la frontière par les autorités hongroises soumet à l’épreuve des faits les déclarations de Mikhaïl Gorbatchev. Moscou ne dictera plus par la force de ses chars la politique à suivre en Europe de l’Est et dans sa zone d’influence. En juin, Imre Nagy et les protagonistes de l’insurrection de Budapest en octobre 1956 sont réhabilités

Budapest, perle du Danube, nous y sommes 🤩.

Jeudi 23/5/2024
Il n’a pas plu la nuit passée et le soleil est déjà là à notre réveil. Après les services, nous partons pour la Hongrie proche. Je devrais racheter un boîtier de plus et l’alimenter pour circuler sur les autoroutes. L’Europe devrait se pencher sur un système unique comme l’application sur Smartphone pour la Pologne. Nous ne prendrons pas les autoroutes et nous passerons de la vignette pour Norbert et du boîtier HU-GO pour Trankilou.

Belle route pour quitter Vienne, nous traversons de jolis petits villages, peu de relief. Alors que nous n’en avions pas vue jusqu’ici et pensions qu’il n’y en avait pas en Autriche, nous découvrons quelques éoliennes. Un peu plus loin, il y en a à perte de vue dans toutes les directions.

Nous passons la frontière et on remarque immédiatement aux trous dans la route que nous sommes en Hongrie. On manque un premier bureau de change et on regrettera de ne pas s’y être arrêté. L’€ vaut 381 forint (HFU). Il va falloir s’habituer aux grosses coupures, un plein de ma bouteille de GPL me coûtera plus de 9.000 forints (23,60 €).

Panique après ce passage de frontière, nos smartphones affichent tous « pas de service », ils refusent de se connecter au réseau hongrois. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, ils finiront par se connecter enfin. Le plus récalcitrant (le mien) nécessitera que je l’éteigne et le rallume avant d’enfin accrocher le réseau hongrois.

A Györ, arrêté au feu, le moteur de Norbert éteint par le start and stop refuse de redémarrer. Je fais demi-tour et reviens me mettre derrière lui avec les 4 clignotants. Norbert place son triangle derrière Trankilou. Nous sommes bloqués au milieu de l’avenue et tout le trafic doit nous contourner.

La tension de la batterie affiche 13,6V mais quand on essaye de démarrer, le démarreur tourne avec difficultés et la tension tombe à 6 Volts. Nous contrôlons les cosses qui sont correctement serrées. Pour pouvoir mettre mes câbles de démarrage, je devrais garer Trankilou à contre-sens contre son camping-car, avec la circulation c’est impossible. Norbert appelle son assistance qui n’arrive pas à nous localiser malgré les coordonnées GPS. Ils vont nous envoyer un dépanneur mais cela va prendre du temps.

Au bout d’une demie-heure, Norbert actionne le démarreur et miracle le moteur redémarre comme si de rien n’était. Impossible de savoir ce qui s’est passé. Norbert désactive le start and stop et nous dégageons le carrefour. Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour déjeuner, Norbert arrête et redémarre plusieurs fois son moteur sans aucune difficulté, la batterie est bien chargée, cela n’avait donc rien à voir avec sa charge. Norbert annule la demande d’assistance et nous reprenons la route après déjeuner.

On roule moins bien sur les petites routes et nous n’arrivons qu’en fin d’après-midi à Budapest fort encombrée par un trafic dense.

Nous avons trouvé sur Park4Night un bivouac avec point de vue sur le Danube. Dans les bois proches, je peux balader les chiens sur les sentiers qui vont vers la citadelle.

La police passe et nous salue, il n’y a pas d’interdiction, nous y passerons donc la nuit. Vers 22H30, un résident frappe à ma porte et me demande en anglais de dégager. Il me dit que nous ne pouvons pas garer là, que c’est réservé aux résidents. Je lui propose d’avancer ou reculer un peu pour lui faire de la place mais il n’en démord pas, je dois partir tout de suite. Je lui réponds que nous partirons demain matin, qu’il n’y a aucune interdiction et que la police est passée et ne nous a rien dit. Devant ces évidences, il se calme et devient plus sympa, si nous partons demain matin, tout va bien.

Belle vue de notre bivouac, des voitures passent de temps en temps et des locaux s’arrêtent pour faire des photos du point de vue. Demain, il nous faut trouver un camping où parking gardé avant de changer de l’argent et partir visiter la ville.

Sur les traces de Sissi à Vienne, ville impériale.

Mardi 21/5/2024
Il a plu comme chaque jour une bonne partie de la nuit mais au petit matin, il fait beau. Nous prenons la route en direction de Vienne mais pas l’autoroute où on ne voit rien. Nous allons remonter en ne prenant que les routes nationales, cela nous permettra de bénéficier de plus beaux paysages et nous ne serons pas déçus.

Les routes sont en bon état, les maisons sont belles et tout est net partout. Notre route suit un moment des lacs et puis serpente entre les hautes montagnes et des forêts magnifiques. Les arbres sont grand et les troncs sont droits, tout est vert.

Nous ne roulons pas trop vite et à mi chemin, il pleut et puis de plus en plus fort. On aura même quelques grêlons. Nous arrivons finalement en début de soirée à Vienne, et nous installons dans une aire de camping-cars proche du métro et pas trop éloigné du centre.

Mercredi 22/5/2024
Nous passons une bonne nuit malgré la pluie qui tambourine sur le toit de Trankilou. Au matin, il fait encore gris mais on voit déjà poindre le ciel bleu.

Nous partons vers le centre ville avec nos guides et plans du métro. Vienne est bien desservie en transport en commun. Le métro semble le plus simple et le plus rapide pour s’y déplacer. Comme nous avons une station à 100 mètres, nous irons en métro.

Il faut bien parler d’un sujet qui fâche avant de commencer la visite de la ville: les prix surfaits des musées et des forfaits. La moindre visite isolée d’un endroit touristique coûte un bras et plus encore avec les nombreuses options. Au château de Schönbrunn, on arrive vite à 80€ par personne. Le Vienna Pass est inaccessible pour une famille.

Le but de notre voyage étant la Roumanie et la Moldavie, nous décidons de ne passer qu’une journée à Vienne, de faire l’impasse sur Bratislava et d’aller demain directement à Budapest qui n’est qu’à 260 km d’ici. Nous préférons avancer et revenir ici au retour de notre voyage. Nous serons plus à l’aise avec le temps et avons peur d’en perdre trop à flâner.

Nous voilà donc partis pour une grande balade dans le centre ville ainsi qu’au Château Schobrunn. Le métro est très rapide et tout est bien balisé. Nous arrivons près de l’Opéra. Le temps de se perdre dans un longcourci pour rejoindre l’office de Tourisme et le soleil est là.

Nous prenons pour fil conducteur la Ringstrasse, le plus beau boulevard du monde, dit-on, et qui ceinture le centre-ville. Il est bordé de parcs et monuments. Pour rejoindre le circuit, nous passons devant la cathédrale Saint-Etienne dans laquelle nous rentrons.

Au fil des rues, nous voyons quelques belles façades et notamment celle de l’église orthodoxe grecque de la Sainte Trinitré où nous rentrons. Un prêtre nous accueille en français et nous parle de son église, de l’architecte qui l’a construite. Ce dernier a également construit le parlement ce qui explique qu’il comporte plus de statues et de colonnades qu’un temple grec.

La ville est très propre, pas de poubelles qui déborde, pas un papier qui traîne. Comment font-ils ? Nous passons devant le Stadtpark que nous visitons. Une population jeune se repose sur les grandes pelouses.

Il est près de midi quand nous passons devant le Café Prückel où nous décidons d’aller déjeuner. Nous terminons par un Apfelstrudel, spécialité locale.

Sur la place attenante, une statue est recouverte de graffiti. Le street art est passé par là.

Nos pas nous emmènent devant l’opéra, le parc Burggaten, le musées des sciences naturelles, de l’art et enfin le parlement qui ressemble effectivement fort à un temple grec.

Il est temps de reprendre le métro pour se rendre à la résidence d’été des et de la mythique impératrice Sissi: le château de Schönbrunn. Nous y sommes en quelques minutes et notre première impression c’est l’immensité du site. C’est énorme et il faudrait des heures pour parcourir les allées des jardins et du parc. Il y a des files partout car tout est compartimenté et payant.

Nos pieds ont de plus en plus de mal à nous porter, il est temps de rentrer. Demain est un autre jour.

Salzbourg, la visite continue 😎

Lundi 20/05/2024
Le soleil brille à nouveau sur ce lundi de Pentecôte et nous partons de bonne heure pour continuer notre visite de la ville. Nous commencerons notre exploration par la Tanzmeisterhaus, résidence de la famille Mozart. Détruite pendant les bombardements de la guerre, elle a été reconstruite et abrite le musée dédié à l’histoire de la famille de ce génie de la musique.

Après cette visite fort interessante, nous montons par le funiculaire au château de Hohensalzburg, forteresse médiévale imposante qui surplombe la ville. Le site abrite de nombreux musées que nous visitons. Il est encore tôt dans la matinée et il n’y a pas encore trop de monde. Vers midi, nous déjeunons copieusement de l’incontournable Wiener Schnitzel.

Après déjeuner, nous redescendons visiter la vieille ville. Salzbourg a su préserver un tissu urbain d’une richesse exceptionnelle élaboré entre le Moyen Âge et le xixe siècle, alors qu’elle formait une ville-État gouvernée par son prince-archevêque. L’art gothique flamboyant qui s’y épanouit attira dans la ville de nombreux artistes avant que son rayonnement ne s’affirme encore avec l’intervention d’architectes italiens, Vincenzo Scamozzi et Santino Solari, à qui le centre de Salzbourg doit beaucoup de son caractère baroque. Cette rencontre du nord et du sud de l’Europe n’est peut-être pas étrangère au génie du plus illustre des fils de Salzbourg, Wolfgang Amadeus Mozart, dont la renommée universelle rejaillit sur la ville.

Nos pieds n’en pouvant plus, après quelques courses dans un petit supermarché, nous reprenons notre bus et rentrons. Demain, nous partons pour Vienne.

Salzbourg, ville natale de Wolfgang Amadeus Mozart

Dimanche 19/5/2024
Il a plu pendant la nuit mais c’est le soleil qui éclaire notre journée. Nous rejoignons le Salzburger Freilichtmuseum et montons à bord du petit train qui nous emmène faire le tour de ce parc de 50 hectares planté au milieu du parc naturel de l’Untersberg.

Ensuite nous visitons les fermes et maisons qui témoignent de la vie ancestrale dans le canton de Salzbourg. Il fait magnifique et Ulla qui nous accompagne profite de la balade et se baigne dans les abreuvoirs. Toutes ces fermes reconstruites sur le site témoignent des conditions de vie difficiles dans la région.


La matinée passe vite et il est temps de rejoindre notre bivouac au Nord de la ville. L’aire de camping-cars est très pratique et confortable. Nous nous installons, branchons la Clim pour Ulla et Ianta qui passeront l’après-midi dans Trankilou.

Nous prenons le bus qui passe juste devant pour rejoindre le centre de cette très jolie ville. Nous commençons par la visite de la maison natale de Mozart, il y a un monde fou partout et l’exposition permanente nous laissera sur notre faim.

Nous nous baladons dans la ville mais il est trop tard pour visiter d’autres musées. De nombreuses boutiques vendent les Mozartkugel, sorte de praline fourrée de massepain. Nous en achetons.

La vieille ville, classée au patrimoine de l’Unesco, est magnifique et la balade nous ravit malgré l’affluence. Nous flânons au hasard des rues, demain nous reviendrons visiter les nombreux musées et monterons à la forteresse.

Graf von Zeppelin à Friedrichshafen (lac de Constance)

Vendredi 17/5/2024
Mon jogging photo terminé dans la vieille ville de Gengenbach, nous reprenons la route sous la pluie en direction du Lac de Constance alimenté par le Rhin et entouré de trois pays: l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche. Très touristique, le lac est très fréquenté, il faudrait lui consacrer une semaine pour en faire le tour et visiter les îles accessibles par de nombreux bacs.

Si la pluie nous a quitté, la météo n’est pas exceptionnelle et on prévoit un temps maussade dans les jours qui arrivent. Nous nous contenterons donc de visiter le musée Zeppelin à Friedrichshafen. C’est dans cette ville sur la côte nord du lac que l’usine construisant ces célèbres dirigeables s’est installée. Les derniers modèles Zeppelin NT volent toujours et il est même possible de réserver un vol au dessus du lac de Constance.

Aujourd’hui vous ne risquerez plus un incendie comme celui qui a détruit le tristement célèbre Hindenburg qui s’est enflammé en atterrissant aux USA en 1937. Suite à la montée d’Hitler en Allemagne, les USA avaient refusé de livrer l’hélium initialement prévu et Zeppelin avait été obligé de le gonfler à l’hydrogène. Tous les dirigeables aujourd’hui sont gonflés à l’hélium ininflammable.

J’ai eu l’occasion de faire un vol de près de deux heures en Zeppelin lorsque je travaillais à l’ULB (Université Libre de Bruxelles) dans le service d’écotoxicologie. A l’époque un Zeppelin aux couleurs de Good Year suivait les grand prix de formule 1 et le manufacturier organisait des baptêmes de l’air de quelques minutes pour ses clients, principalement des marchands de pneus. Cela se passait à l’aérodrome de Grimbergen. Je ne sais pas comment cela s’est arrangé mais le directeur de l’institut avait obtenu ces heurs de vol pour nous permettre de faire des prélèvements et des mesures au dessus de la ville de Bruxelles. Good Year était trop content de nous offrir ces vols qui allaient lui permettre de faire sa publicité au dessus de Bruxelles dont le survol est normalement interdit. Voler en dirigeant procure peu de sensations, pas plus que dans un ascenseur. Par contre quel joie de voir la ville d’en haut avec une vue panoramique inégalable.

Visite du musée très intéressante, les parties de fuselage et cabines reconstruites permettent de mieux se rendre compte de la taille de ces géants des airs.

Le soir venu, nous nous installons dans un parking proche d’un cimetière où nous passerons une nuit tranquille.

Samedi 18/5/2024
La météo étant toujours instable, nous décidons d’avancer vers le beau temps. Nous avions pensé visiter la grotte de glace à Werfen mais il s’avère que la visite est trop physique, il faut affronter des basses températures pour gravir 1400 marches soit l’équivalent de monter du sommet d’un immeuble de 134 mètres de haut. Nous préférons donc nous rendre directement à Salzbourg.

Nous rencontrons de nombreux bouchons sur l’autoroute qui passe par Munich et nous arrivons finalement assez tard à l’écomusée de Salzbourg. À la la frontière autrichienne, nous nous arrêtons et Norbert achète une vignette pour les autoroutes à péage. Pour une poids lourd comme Trankilou, je dois acheter un boîtier Go-box et le charger pour payer la taxe péage au kilomètre

Le soleil illumine les montagnes environnantes. Nous arrivons à l écomusée mais ils ne vendent pas la carte forfait visite et transport pour Salzbourg, seulement des billets d’entrée unique. Je commande 4 cartes en ligne en pensant acheter des cartes virtuelles sur Smartphone mais c’est une arnaque. Au lieu de recevoir en ligne les billets commandés, je reçois une confirmation de réservation et dois aller chercher les cartes à l’office de tourisme. On ne visitera donc pas le site aujourd’hui. Norbert et moi allons à la gare centrale où je peux récupérer les pass. Nous prenons l’apéro à l’extérieur avant de passer la nuit sur un parking avoisinant.

En route vers la Roumanie-Moldavie…

Mardi 14 mai 2024.
Avant de partir, nous accueillons nos amis de Pamiers pour leur faire découvrir la région. Petite balade à Falmignoul et les environs, visite du musée du patrimoine médiéval mosan à Bouvignes, de la collégiale Notre-Dame de Dinant, de la citadelle sont l’occasion de découvrir une petite partie de l’histoire de la ville.

Dinant a été deux fois une ville martyre et ses habitants massacrés. Une première fois lorsque les troupes de Philippe le Bon (sic) emmenées par Charles le Téméraire ont pris la ville, jeté ses habitants, enchaînés deux par deux, dans la Meuse et détruits la ville. Il a fallu attendre la mort de Charles le Téméraire pour que les batteurs de cuivre reviennent et que la ville renaisse de ses cendres.

La mémoire des 674 civils fusillés par les Allemands en août 1914 lors du second sac de Dinant est commémorée dans l’exposition permanente de la citadelle. Lors de cette bataille de Dinant le lieutenant Charles de Gaule fut blessé sur le pont qui porte aujourd’hui son nom.

La collégiale renferme quelques trésors de la dinanderie qui a fait la richesse passée de la ville. On peut y voir le buste du patron de la ville Saint-Perpète.

Jeudi 16 mai 2024
Ces deux jours sont passés trop vite et il est temps de se mettre en route. Nous déposons la voiture à Beauraing chez le réparateur qui, pendant notre voyage, va effacer les stigmates laissés par les rats.

Nous voilà partis vers notre première étape en Forêt Noire à Gengenbach, la plus belle ville du sud de l’Allemagne, dit-on. Nous nous installons à l’aire de camping-cars à proximité de la vielle ville. Malheureusement les fortes pluie nous empêcheront de visiter la ville. Il tombe des cordes et les cours d’eau commencent à sortir de leur lit. Le parapluie d’une main et mon téléphone de l’autre, je passerai en courant faire quelques photos.

La pluie redouble d’intensité et nous chasse sur la route du Lac de Constance où nous dormirons ce soir.

Retour à la maison et à la vie sédentaire 😡

Nous nous étions quittés à la mi mars sans que je vous donne plus de nouvelles. Une petite mise à jour s’impose pour vous résumer notre retour.

Après Aguilas, nous sommes remontés tout doucement en passant par d’autres plages et la météo s’est refroidie jusqu’à retrouver de la pluie.

Les prévisions étant meilleurs dans le sud de la France, nous décidâmes de rejoindre nos amis en Ariège en passant faire quelques courses en Andorre. Arrivé aux pieds des Pyrénées, il faisait froid et en passant en France, nous avons même eu droit au brouillard et à une tempête de neige. C’est en serrant les fesses et à du 15 km/h que nous avons rejoint la France.

A Pamiers, chez nos amis, nous avons enfin retrouvé le soleil. Ces quelques jours passés avant l’assemblée générale du club et l’aide précieuse de Norbert nous ont permis de remettre en état quelques petites choses sur Trankilou.

Début avril, nous avons rejoint l’assemblée générale du club qui se tenait à Pouilly-lès-Feurs. Quel plaisir de retrouver les amis du club et nos compagnons de voyage en Pologne.

Après cet agréable assemblée, nous avons hâte de rentrer maintenant et nous partons de bonne heure pour une route sans histoire qui nous ramène à la maison en début de soirée.

En sortant la voiture du garage pour vider Trankilou, j’entends un grand bruit dans la soufflerie du chauffage. Je coupe le moteur pour regarder sous le capot et c’est là que je vois un premier gros rat sortir du dessous de la voiture. Une famille s’est installée dans le moteur, ils ont bien sûr rongé quelques câbles et accumulé plein de déchets pour se faire un nid douillet au dessus de la prise d’air du chauffage.

Les jours suivants ont été passés à nettoyer, démonter la soufflerie du chauffage pour enlever les débris du nid et à tenter de faire partir l’odeur pestilentielle de ces squatteurs. Nous avons vidé le garage, nettoyé et jeté pas mal de choses abîmées ou souillées par ces rats. Ils sont revenus quelques fois avant de quitter le garage.

Ce premier voyage 2024 nous aura décidément réservé pas mal de mauvaises surprises. Le mois qui a suivi notre retour est passé très vite à faire quelques travaux dans la maison, revoir la famille et les amis. Il est déjà temps de répartir.

On remonte à Puerto Mazarron pour redescendre à Vera.

Mercredi 7 mars 2024.
Cette plage de Los Baños de Guardia Viejas nous plaît beaucoup, il est partout indiqué que le camping y est interdit et l’endroit est pourtant rempli de gros camping-cars (à 90% allemands). Sur la route pour y arriver, on en voit des grappes éparpillées un peu partout. Les municipalités sont probablement très tolérantes en hiver.

Il y a une station service proche où on peut faire les services, ce qui explique un certain nombre de gros camping-cars ventouse qui sont là pour de longues périodes. Nous sommes bien installés avec nos amis catalans. Notre séjour y est bien agréable et puis le vent se lève et les nuages arrivent. Il est temps de s’en aller vers Puerto Mazarron.

Vendredi 8 mars 2024.
Sur la route vers Puerto Mazarron, nous nous arrêtons à une grosse concession de camping-cars. Je cherche un nouveau lanterneau de douche pour remplacer l’ancien qui ne s’ouvre plus. On en trouve un mais il vaut mieux le faire installer par un spécialiste pour éviter tout problème d’étanchéité. Le planning de l’atelier est assez chargé et rendez-vous est pris pour mercredi matin. Alain prends rendez-vous pour l’entretien de son porteur à l’atelier voisin.

A Puerto Mazarron, nous trouvons de la place derrière le supermarché Lidl, tout le monde est garé dans les rues d’un lotissement abandonné. Les voiries sont terminées mais rien ne se construit. Le seul avantage de l’endroit, c’est d’être proche des commerces et pas loin de la plage.

Nous allons à la laverie proche pour faire une grosse lessive. Entre deux cycles des machines, on fait les boutiques voisines.

Le samedi soir, Georges et Renée, eux aussi repassés en Espagne, nous rejoignent. De plus en plus de camping-cars quittent le Maroc car le ramadan commence demain soir.

Dimanche matin, nous allons au marché très fréquenté et je renonce à y aller avec Ulla. Tout le monde fait ses achats, il fait beau.

Lundi 11 mars 2024.
Les amis d’Alain et Michelle ont réservé le restaurant sur le port que nous rejoignons vers midi trente. Comme partout, ils ont une formule de menu du jour (14€ pour 3 services, boisson et café compris). C’est très correct et nous passons un bon moment.

Mardi 12 mars 2024
Nous quittons Georges et Renée qui remontent doucement. Nous redescendons en prenant la route de la côte. Nous repérons quelques beaux bivouacs possibles. Ce soir, nous logerons sur le parking devant l’atelier pour être à notre rendez-vous à 8H30.

Mercredi 13 mars 2024.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir rendez-vous, plusieurs camping-cars sont là pour de gros travaux et réparations. Un équipage français est là depuis deux jours. Notre lanterneau est vite installé et nous pouvons repartir en milieu de matinée. Nous prenons congé de nos amis qui remontent doucement à la maison.

Sur la route de la côte, nous nous installons le long d’une plage dans un endroit repéré à l’aller. Pas trop de monde, proche de la plage et loin de la route, nous y serons bien au calme.

Vendredi 15 mars 2024
Après deux nuits tranquilles, nous partons pour la plage suivante. Les températures montent et les prévisions météo sont excellentes. Nous remontons à Pulpi, un endroit que nous aimons bien. La côte n’est pas trop urbanisée et pas défigurée par les serres en plastique.

Nous nous posons sur un grand espace où il y a de la place pour tout le monde. Aguilas n’est pas loin. Il y a de belles promenades le long des falaises qui surplombent la mer et de petites criques. Nous allons y passer un moment. Cela me laisse le temps de bien préparer notre voyage en Roumanie Moldavie prévu en mai et juin prochain.

Motril, El Ejido, nous roulons sur notre nuage 🤗

Mardi 5 mars 2024

Au réveil, après une bonne nuit, Trankilou n’a pas bougé et est toujours de niveau. Nous quittons notre parking pour remplir nos bouteilles de GPL et faire les services. Gros accident sur l’autoroute et gros bouchon. Un camion-grue s’est fait emboutir et a commencé à brûler. Nous sortons enfin du bouchon et prenons la direction de Malaga. Tout se passe bien, entre Estepona et Marbella, c’est toujours très encombré. Nous roulons sur notre nuage qui absorbe toutes les inégalités de la route et nous maintient de niveau, enfin !

Norbert et Evelyne ont été avertis du cambriolage de leur cabanon à la campagne et sont partis hier rejoindre Pamiers. Nous roulons désormais avec Alain et Michèle qui sont nos anges gardiens et guides de l’Espagne qu’ils connaissent bien. Nous nous arrêtons pour déjeuner sur un grand parking au dessus de Torremolinos et puis traversons cette côte défigurée par ces océans de serres en plastique blanc. Quelle tristesse.

Nos amis nous guident vers un bivouac plage à Motril. Malheureusement, près du but, le paysage a changé avec les nouvelles constructions et nous prenons une mauvaise route pleine de trous, qui se rétrécit de plus en plus pour devenir un chemin de terre qui se termine en cul-de-sac au bord de la plage. Nous sommes obligés de faire demi-tour entre un caniveau profond en béton et de la terre boueuse. Après de nombreuses manœuvres avec les roues au bord du vide, nous arrivons à reprendre la route en sens inverse. Heureusement que Trankilou ne fait que 7,15 m. Avec un 7,5 m cela aurait été impossible.

Nous arrivons enfin au bon endroit et l’endroit est magnifique. Nous nous installons sur un grand parking face à une immense plage en galets. Il fait beau et nous nous baladons avec Ulla et Ianta qui profitent de la plage.

Mercredi 6 mars 2024

Après une nuit tranquille, Trankilou est toujours de niveau. Nous prenons notre temps pour déjeuner et reprendre la route, nous avons moins de 80 km à faire pour rejoindre notre prochain bivouac au bord de la mer à El Ejido. L’endroit est superbe, il y a plusieurs parkings en terre avec de nombreux camping-cars majoritairement allemands.

Il y a beaucoup d’espace et de la place pour tout le monde. Il fait beau et nous repassons le bermuda pour déjeuner à l’extérieur. Ulla et Ianta sont ravis et fort intéressés par une longue balade au bord de l’eau. Nous ne savons pas encore combien de temps nous allons rester ici, l’endroit nous plaît, cela dépendra de la météo.