Sur la plage près d’Éphèse

Lundi matin, nous pensons à nos petits-enfants qui prennent le chemin de l’école aujourd’hui.

Nous partons tôt sur des routes encombrées qui suivent la côte égéenne. Vers midi nous sommes à Selçuk.

Les rues sont encombrées et il n’est pas simple de garer 5 camping-cars. Le groupe se divise et finalement nous trouvons un parking.

Nous entrons dans une banque pour apprendre qu’elle ferme une heure à midi et demie. On en profite pour déjeuner.

Une heure et quelque plus tard, je suis de retour dans la même banque. Avec René et Marie-Claude, nous prenons un ticket et attendons qu’on nous appelle. Beaucoup de clients attendent comme nous. Au bout d’une heure et demie, après avoir réclamé plusieurs fois, il faudra l’intervention d’un client turc parlant français pour qu’on s’occupe enfin de nous.

Nous allons acheter des cartes SIM et forfaits Internet chez Turkcell mais leur système est en panne et impossible de les activer. Il nous faudra aller chez Vodafone dont le réseau est paraît-il moins bon. Pas de problème pour activer une carte.

Georges nous a trouvé un magnifique bivouac sur une plage de sable fin aux portes d’Éphèse que nous visiterons demain. Il fait chaud mais comme toujours la brise rafraîchissante du bord de mer rend la nuit agréable.

A l’apéro, nous sommes entourés de couples de mariés qui viennent faire des photos au coucher du soleil.

Nous recevons des nouvelles rassurantes d’Étienne qui attend toujours des nouvelles pour leur rapatriement. Leur assurance doit organiser leur retour en avion mais ils cherchent une solution pour leur camping-car.

La Troade

Dimanche matin, la nuit a été calme et nous partons vers Çannakale pour franchir le détroit des Dardanelles. Le premier ferry rencontré se trouve à Gelibolu. Nous sommes les derniers à monter à bord pour une traversée sans histoire vers la côte historique de la Troade.

Le midi, nous déjeunons à Assos, très fréquentée ce dimanche. Nous passons par des routes très étroites et escarpées. Bar grillé et salade dans un resto de plage, tout va bien.

Après le déjeuner, nous continuons notre route vers Ayvalik. Nous y passerons la nuit près du port de plaisance.

Arrivée en Turquie

Samedi 31 août, nous reprenons la route après une nuit reposante pour contourner Thessalonique et filer vers la frontière turque.

Cette autoroute payante nous amène dans l’après-midi au poste frontière d’Ipsala. Si nous sortons assez rapidement de la douane grecque, nous devons faire la file pour la partie turque. Nous mettrons plus d’une heure à passer mais cela n’est rien en comparaison avec ceux qui rentrent en Grèce, la douane est saturée et nous croiserons des kilomètres de files. C’est la fin des vacances et les Turcs expatriés rentrent chez eux.

Mon réservoir presque vide, cela fait plus de soixante kilomètre que je roule sur la réserve, nous nous arrêtons enfin à une station-service où tout le monde fait le plein. Avec la dévaluation de la livre turque, le gasoil nous revient à 1,03€. Nous changeons un peu d’argent, les banques étant fermées le lendemain.

Il est tard quand nous arrivons à Keşan où nous bivouaquerons dans le parking du stade. Nuit tranquille et pain frais, le lendemain matin.

En route vers la Turquie

Vendredi matin, nous quittons Nafpatkos par la très belle route vers Thessalonique.

En route, nous recevrons des nouvelles d’Étienne qui nous informe que Marie-Thérèse se remet bien et que le moral est au beau fixe.

Nous nous arrêtons le soir dans une cité balnéaire très fréquentée de la mer Égée. La nuit est finalement calme et reposante malgré la chaleur.