Mardi matin, je vais beaucoup mieux même si ce n’est pas encore la grande forme. Les pleins faits à la source proche, nous repartons direction Kars et Ani.
Les paysages toujours aussi magnifiques se succèdent, nous croisons de plus en plus de camions iraniens.
A un checkpoint, les militaires nous arrêtent et offrent des pommes à Georges. Ils nous font de grands signes et sourires.
Les routes sont belles et en bon état. Les travaux de modernisation du réseau routier sont partout.
Nous atteignons Ani dans l’après-midi. Il n’y a pas si longtemps que cela, il fallait demander la permission de visiter le site à la ville proche de Kars. Les Turcs n’ont jamais voulu que cette ancienne capitale de l’Arménie devienne un symbole ou un mausolée.
La Turquie et l’Arménie sont séparées par un cours d’eau. Il n’y a aucune frontière ouverte entre les deux pays.
Il y a eu quelques travaux de sauvegardes mais manifestement, il n’y a aucun effort de conservation et restauration.
On voit au loin un village arménien et quelques miradors. Nous passerons la nuit sur le parking du site.