Pertek, Çemişgezek, Kemaliye.

Samedi 21 septembre 2019

Après une bonne nuit, nous repartons vers les sources et gorges de l’Euphrate. Nous nous arrêtons à Pertek pour faire quelques courses, nos frigos étant vides ou presque. Nous trouvons de belles côtelettes d’agneau et du steak dans une boucherie étincelante de propreté.

Quelques kilomètres plus loin, nous longeons le grand barrage Atatürk sur l’Euphrate, la route est magnifique et le panorama grandiose.

La Turquie a investi énormément dans les travaux publics. Avec les militaires, les policiers, les barrages et les routes, il ne doit plus y avoir de chômage.

Le barrage Atatürk est la pièce centrale des 22 barrages prévus dans le projet d’Anatolie du Sud-Est initié par le gouvernement turc. Le barrage est bâti sur l’Euphrate. Sa construction a débuté en 1983 et a été achevée en 1990. Celui-ci fait presque 2 km de long. Le lac artificiel créé couvre une surface de 817 km².

Un peu plus loin, la route est en grosse reconstruction et nous roulons un bon moment dans la poussière. Pour la pause déjeuner, nous nous arrêtons au bord d’une rivière dans la ville de Çemişgezek où se trouvent des sources de l’Euphrate.

Appelés par on ne sait qui, arrivent des policiers qui contrôlent et photographient nos passeports. Ils nous déconseillent de prendre la route que nous venons de faire. Nous sommes très surveillés partout où nous allons.

La route de l’après-midi sera raide et tortueuse avec l’Euphrate très encaissé au fond. Pour le bivouac, nous allons à Kemaliye où nous recherchons un parking pour nos 5 camping-cars ce qui n’est pas facile. Un Turc arrête sa grosse Mercedes immatriculée en Allemagne. Il ne parle pas l’anglais ni le français mais finalement nous parlons flamand et il m’indique un parking possible et tranquille.

Nous trouvons une petite place au milieu du village, trois camping-cars trouvent de la place et les commerçants font bouger deux autres voitures. Nous sommes garés en plein centre du village qui ressemble par endroit à un village suisse avec des maisons en bois.

Après quelques dégustations chez les commerçants, il est 18H30 et nous voulons réserver une table dans un restaurant proche. Il nous fait comprendre que sa journée est terminée. Les gens mangent très tôt ici et nous nous précipitons vers un hôtel proche où nous mangerons dans une sorte de libre service. Pas de bière ni de vin, nous devrons nous contenter de la carafe d’eau. C’est bon mais cela fait cantine tout comme les prix pratiqués puisque nous paierons avec le dessert environ 4 à 5€ par personne.

Nous sommes à 900 mètres et la nuit sera plus fraîche ce qui nous ravit.