En route vers la baie de Kekova

Jeudi 5 septembre, enfin une nuit fraîche dans ce petit village perché à 1.200 mètres. Nous passons une bonne nuit mais à 5H30, l’appel à la prière réveille tout le monde en sursaut.

Nous reprenons la route qui nous mènera à Kas dans la baie de Kekova, endroit très touristique.

Vers midi, nous déjeunons à Kas avant de nous promener dans la ville et d’y faire quelques courses.

Dans l’après-midi, nous rejoignons un bivouac en bord de mer dans la baie de Kekova. La piste qui nous y amène est étroite et très encombrée de véhicules en stationnement.

Nous sommes suivis par un Turc qui nous propose une excursion en bateau le lendemain matin. Après négociation du prix, il viendra nous chercher le lendemain à 9H00 avec son bateau pour une excursion dans la baie.

Pamukkale – Hieropolis

Mercredi 4 septembre, après une nuit tranquille, au petit matin, nous découvrons des parapentes et montgolfières qui survolent déjà le site. Nous partons tôt et commençons l’ascension du site. Il fait déjà chaud et la réflexion du soleil sur ce travertin n’arrange rien.

La ville située à l’ouest de la Turquie, est connue pour les eaux thermales riches en minéraux qui coulent le long des terrasses de travertin blanc sur une colline voisine. Elle jouxte Hiérapolis, une ancienne ville thermale romaine fondée vers 190 avant J.-C. et comprenant les ruines d’un théâtre bien préservé et d’une nécropole de sarcophages qui s’étend sur 2 km. La piscine antique est célèbre pour ses colonnes romaines immergées, conséquence d’un tremblement de terre.

Ces vestiges et les travertins d’une beauté hors pair, figurent sur la Liste du Patrimoine Mondial Culturel et Naturel de l’UNESCO. Pamukkale attire chaque année 2 millions de touristes, elle est surfréquentée par des touristes qui se prennent en photo dans toutes les poses possibles pour les publier sur les réseaux sociaux.

Pamukkale signifie poétiquement « château de coton ». Cette formation géologique étonnante tient son origine des nombreuses sources chaudes des environs. Celles ci s’infiltrent dans la roche calcaire et s’enrichissent donc de de minéraux et aussi de CO2.  Par diverses réactions chimiques, la carbonate de calcium se dépose sur les reliefs de la colline. Après évaporation, celui ci forme une couche solide et blanche. De nombreuses vasques formant des piscines naturelles se succèdent ainsi. Une fois remplies par les sources, elles débordent, ce qui créent ainsi des cascades pétrifiées avec ce même carbonate de calcium.

C’est ce qu’on appelle dans le jargon géologique : une tuffière.

Pour vous donner une idée de sa taille, elle mesure 2700 m de long, 160m de hauteur. Elle est donc largement visible depuis le village.

Pour protéger la couche calcaire, les visiteurs sont tenus d’ôter leurs chaussures sur toute la longueur du site, ce qui n’est très confortable par endroit.

Au sommet, on peut visiter les ruines de l’ancienne cité thermale Heriopolis. Un peu plus loin une piscine alimentée par les sources thermales chaudes sont remplies de touristes.

Une fois redescendu, nous déjeunons au restaurant du camping et reprenons la route vers Kale. Nous nous arrêterons en chemin dans un petit village perdu près d’un lac, dans le parking située à côté de l’épicerie au pied de la mosquée qui nous réveillera à 5H30.

Les Turcs viennent nous saluer et intrigués par le jeu, prennent une leçon de pétanque.

Nous avons des bonnes nouvelles d’Étienne qui nous appelle en vidéo, Marie Thérèse est enfin sortie de la clinique. Elle va se reposer une semaine au bord de la mer à Nafpatkos avant d’être rapatriée en France. Son moral est au beau fixe.