La baie de Kekova

Partant du petit port d’Andriake qui abrite un chantier naval de restauration des bateaux en bois, le cap est mis à l’Ouest pour atteindre l’ile de Kekova et le port de Kaleköy (anciennement Simena).

On longe d’abord une impressionnante forteresse médiévale d’origine byzantine.

Ensuite, c’est l’émerveillement en longeant les ruines des constructions englouties de l’ile de Kekova. Habitée depuis au moins 3000 ans, la ville engloutie a été construite par les Lyciens au VIII ème sicle avant JC. Elle appartenait à la confédération de Lycie, une des pièces de la mosaïque hellénistique, plus tard rattachée à Athènes.


Suite à un tremblement de terre, le sol s’abaissa de 1 à 2 mètres et la mer recouvrit une grosse partie des habitations. 

Comme convenu la veille, notre capitaine vient nous chercher en bateau vers 9H00. Un petit assortiment de robes de plage et de bijoux est proposé aux passagers. A peine parti, les essayages commencent.

Nous faisons un très beau tour de la baie et de l’île de Kekova. Nous mouillons en rade du port de Simona, où nous nous baignons dans une mer cristalline qui nous rafraîchit.

Le bateau nous déposé ensuite près des restaurants du port proche de notre bivouac. Nous finissons au restaurant Hassan où après quelques palabres, nous nous mettons d’accord pour un menu poisson/calamars/crevettes et salades.

C’est le patron qui est au gril et qui nous cuira parfaitement des produits frais et des sauces goûteuses. Nous nous régalons. Le déjeuner terminé, nous négocions un service taxi pour nous ramener au bivouac. La fille du patron fera, pour un prix ridicule, deux voyages avec le petit bateau du restaurant pour nous ramener au bivouac.

Quand nous retrouvons nos camping-cars, il y fait 38°C. Un peu plus tard, un court orage nous rafraîchit enfin.

L’averse passée, une partie du groupe part vers Simona où le seul accès se fait par la mer. Pas de rues ni de routes accessibles aux véhicules.

Nous restons en contact avec Étienne qui nous confirme que tout va bien pour eux. Marie Thérèse se rend tous les jours dans une pharmacie pour recevoir une injection. Dans dix jours, ils seront fixés pour leur rapatriement.