Le petit train nous emmùne dans la montagne. 🚂

Samedi 22/6/2024
AprĂšs une bonne nuit et de la fraĂźcheur retrouvĂ©e, nous nous rĂ©veillons tĂŽt pour ĂȘtre Ă  l’ouverture des guichets car il m’a Ă©tĂ© impossible d’acheter nos billets en ligne.

A peine sorti de Trankilou, un cheminot en vĂ©lo vient nous faire comprendre que nous devons mettre les “caravans” perpendiculaires. Le parking est immense et dĂ©sert mais on attend du monde. À notre retour, le parking sera effectivement plein et nous devrons nous faufiler pour arriver Ă  en sortir. Nous nous exĂ©cutons et je vais chercher les billets. Tous les dĂ©parts sont complets sauf celui de 9H00, c’est parfait. C’est un train “dog friendly”, Ulla sera de la partie. La foule arrive et se presse de plus en plus, ce train a beaucoup de succĂšs et on ne compte plus les familles avec enfants.

C’est la derniĂšre ligne de chemin de fer forestier encore en usage en Europe. Mise en service dans les annĂ©es 1930, cette voie Ă©troite s’enfonce sur 50 km dans la magnifique vallĂ©e du Vaser, accessible par ce seul moyen. Elle permet d’amener les douaniers et les bĂ»cherons jusqu’Ă  leur lieu de travail et, au retour, de rapporter le bois jusqu’Ă  Vișeu. Les touristes peuvent Ă©galement l’emprunter sur 21,6 km, Ă  bord de wagons d’Ă©poque tirĂ©s par une locomotive Ă  vapeur (mocăniță) ou Ă  diesel. Nous jouirons de vues spectaculaires sur la vallĂ©e, ponctuĂ©e de gorges, de crĂȘtes, de tunnels et de chutes d’eau. Plusieurs arrĂȘts sont prĂ©vus. À Paltin, le tout dernier pour les touristes, nous aurons l’occasion de dĂ©jeuner avant de faire demi-tour.

Nous nous installons dans un wagon de 3Ăšme classe qui a l’avantage d’ĂȘtre ouvert ce qui est intĂ©ressant avec les 31 degrĂ©s attendus aujourd’hui. Ce doit ĂȘtre un train belge car il dĂ©marre avec 10 minutes de retard. On ne va pas trĂšs vite et c’est tant mieux car ce n’est pas trĂšs confortable et cela sent la fumĂ©e. Le machiniste actionne rĂ©guliĂšrement et sans retenue le sifflet de la locomotive et cela nous donne l’impression d’ĂȘtre dans un train d’un film d’Enio Morricone. Nous suivrons la riviĂšre et un chemin forestier qui passe par des guĂ©s parfois assez abrupts. Au bout d’une grosse heure, premier arrĂȘt qui nous fait du bien, les banquettes en bois Ă©tant trĂšs dures. On repart pour notre prochain arrĂȘt pour la pause dĂ©jeuner. Il y a des animations avec un groupe de danses folkloriques, un musĂ©e de l’histoire du train et une boutique souvenirs. On se prĂ©cipite sur les tables ombragĂ©es pendant que d’autres vont commander le repas. Ulla est contente de partager notre repas et de se dĂ©saltĂ©rer. Elle a eu beaucoup de succĂšs dans le train et les enfants l’ont prise comme mascotte et ne la lĂąchent pas. Nous serons de retour vers 14H15, ce qui nous arrange.

Arte a fait un excellent documentaire sur ce train.

Nous repartons par une petite route visiter Ă  Leud notre premiĂšre Ă©glise en bois des Maramures classĂ©e UNESCO. “L’église sur la colline” est fermĂ©e mais j’arriverai Ă  faire quelques photos de l’intĂ©rieur par les petites fenĂȘtres.

Nous trouvons un bivouac sur un grand parking Ă  l’ombre d’une trĂšs grande Ă©glise dans le village. A l’apĂ©ro, nous discutons de notre programme car nous souhaitons ĂȘtre sortis de Roumanie au plus tard lundi soir pour ne pas devoir renouveler notre vignette. Demain, nous continuons notre tour de quelques jolis villages des Maramures.

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