Vendredi 12 septembre 2025
Le ferry a tourné jusqu’à minuit, on ne peut pas parler de nuit reposante. Le parking est éclairé comme en plein jour ce qui nous oblige à fermer les lanterneaux et comme il fait très chaud ce n’est pas l’idéal. Le lever de soleil à l’aube nous réconcilie avec l’endroit.
Nous allons continuer la route de la côte vers Porto Pino, Chia et Pulla où nous irons au camping ACSI proche de la plage.
On en voit partout en Sardaigne, le long de la route, sur des promontoires, ce sont les nuraghes, ces tours coniques, datant de l’âge de bronze, construites en pierre sèche sans mortier. On parle de civilisation nuragique. Après Cagliari, nous quitterons la côte pour une incursion à l’intérieur de l’île afin de visiter le site de Su Nuraxi, classé Unesco.
La route est une nouvelle fois exceptionnelle mais aussi encombrée. Pas beaucoup de parking pour s’arrêter et quand il y en a, il faut qu’il y ait de la place pour deux camping-cars ce qui n’est pas arrêté souvent.
A Porto Pino, nous avons dû faire demi-tour sans nous arrêter. Il y avait de la place mais avec des tarifs uniques de 20€ pour la journée, nous avons renoncé. Quelques flamants rose dans un lac proche mais toujours pas de colonie.






Le long de la route n’est qu’une succession de points de vue et de parking pour des plages de sable blanc. Tout est complet partout ce vendredi matin, il ne faut pas demander ce que ce sera ce week-end.
Nous arrivons à un grand parking juste avant l’ancien centre phénicien de Chia, quelques places en plein soleil que nous dépassons pour nous garer à l’ombre mais aussi dans une zone bleue à disque obligatoire pour maximum 60 minutes. C’est suffisant pour y déjeuner. Il n’y a pas grand monde mais la police passe et vient voir si nous avons bien mis notre disque. Elle repart rassurée et colle une prune à la voiture suisse garée à côté de nous. La policière prend de nombreuses photos avant de déposer son invitation à payer.

Le temps de déjeuner le parking est plein comme un œuf, nous repartons vers le camping proche où nous sommes très mal reçus. La sœur sourire de service ne prend même pas la peine de dire bonjour avant d’aboyer qu’il n’y a pas de place pour nous. Cette reconnaissance du client est toujours gratifiante, c’est bon de se savoir apprécié. Après l’avoir remerciée pour son accueil chaleureux et sa gentillesse, nous repartons vers des cieux plus accueillants. Nous trouvons notre bonheur au milieu des citronniers.
Ma che fotos !!
Magnifique, encore une belle aventure.