Après une très bonne nuit au bord de la plage, ce mardi 10 septembre, nous continuons vers l’Est.
La route est toujours aussi escarpée et jolie le long de la côte. Dans notre marche vers l’Est nous rentrons dans l’intérieur du pays et prenons l’autoroute. Les routes sont d’une manière générale en bon état même si la bande de droite des autoroutes présente par endroit des ornières profondes et dangereuses dans l’asphalte.
Le réseau autoroutier est en réfection et parfois payant. Au postes de péages, il n’y a que des caméras et des lecteurs de plaques d’immatriculation. Les routes sont régulièrement équipées de portail de contrôle (caméra, lecteur, radar). Je n’ai jamais vu un pays où vous êtes continuellement aussi surveillés. La police sait à tout moment où vous êtes et d’où vous venez.
Régulièrement, la voie de droite est rétrécie et un contrôle de police est organisé sur le côté. Nous n’avons jamais été contrôlés jusqu’ici.
Du côté des péages on ne sait pas très bien comme cela fonctionne mais il semble que nous aurions dû prendre une carte prépayée pour le système HGS.
Le. carburant est très bon marché en Turquie, le prix des grandes marques tourne aux environs 1,01 € par litre. Le moins cher que nous avons vu jusqu’ici est 0,84€. Certaines stations remplissent au bidon, il faut s’en méfier.
Le Prix du GPL est semblable à celui que nous payons en Belgique soit 0,45€/l.
Pour des raisons de sécurité, il est fortement déconseillé de circuler dans certaines zones trop proches de la frontière syrienne. Nous n’irons donc pas à Antioche ni à Gaziantep. Nous bifurquons vers le mont Nemrut Dagi que nous visiterons demain. Nous ne trouvons aucune aire renseignée sur nos guides et Georges nous trouve un parking devant un petit terrain de foot où nous dormirons cette nuit. Une pizzeria toute proche nous fournira le repas à 2,7€ la pizza.
Des jeunes viennent tourner autour de nos camping-cars, des sportifs viennent s’entraîner sur le terrain de foot et on craint de passer une nuit compliquée. Il n’en sera rien puisque tout se calme très vite et nous passerons une nuit tranquille et reposante.
Un petit appel vidéo vers nos amis restés à Nafpatkos nous apprend que Marie Thé va de mieux en mieux et que finalement plutôt que de rentrer en avion, ce qui supposerait d’aller à Athènes et puis de reprendre un vol intérieur à Paris pour Angers, ils vont rentrer en camping-car. Ils restent encore quelques jours à Nafpatkos et puis reprendront le bateau à Patras vers Ancône. Quelques jours plus tard, ils seront rentrés chez eux. Tout va bien et nous souhaitons à notre amie un prompt et complet rétablissement.