Ce mercredi 11 septembre, nous reprenons la route après une bonne nuit tranquille. La route est belle et nous traversons des plaines ensoleillées, entourées de belles montagnes. Les paysages sont majestueux.
Alors que nous circulions tranquillement, la route se rétrécit pour un contrôle de police. Cette fois nous n’y échappons pas. Un par un, les policiers contrôlent nos documents. Un policier consulte une tablette qui une fois notre immatriculation encodée semble leur livrer beaucoup d’informations. Ils n’ouvriront même pas nos passeports et nous saluent en nous souhaitant un bon voyage avec un grand sourire et le pouce levé.
Nous nous rapprochons du mont Nemrut et prenons la petite route qui nous conduira à son sommet. La route serpente dans la montagne et la côte devient de plus en plus raide. Nous utiliserons beaucoup la deuxième et la première dans les épingles mais tout le monde passe sans problème.
Nous atteignons le parking de l’entrée du site, nous devons être à 1.900-2.000 mètres et il fait plus frais. Alors que nous nous installons sur ce parking assez pente, Michelle partie en reconnaissance revient avec un gardien qui nous propose de nous installer sur un autre parking empierré avec un point de vue magnifique sur l’Euphrate. Nous déménageons aussi vite pour nous installer face à la vallée. Ce bivouac est réellement fabuleux et nous remercions le gardien par une bonne bouteille de vin.
En fin d’après-midi, nous prenons la navette qui nous conduit près du sommet. Il nous reste 500 mètres d’escalier et de sentier pentu à grimper avant d’atteindre les terrasses du site.
Nemrut Dağ est le Hierothesion (temple-tombeau et maison des dieux) édifié par le dernier roi hellénistique Antiochos Ier de Commagène (69-34 av. J.C.) comme un monument à sa propre gloire.
Vers six heures, le site est envahi par des cohortes de visiteurs venant assister au coucher de soleil sur la terrasse ouest. Nous nous installons et le spectacle est grandiose. La soleil couché, tout le monde quitte l’endroit en même temps pour reprendre les navettes bondées qui roulent sur ces deux kilomètres de descente abrupte. Alain et moi décidons de ne pas faire la file et de descendre à pied ce que nous ferons en moins de vingt minutes.
Nous passerons une nuit avec des températures enfin agréables dans nos camping-cars. Demain matin, nous aurons une vue imprenable pour notre petit-déjeuner.