Göreme et Avanos

Mercredi 25 septembre 2019

Nous nous réveillons sous un ciel très couvert, il va pleuvoir aujourd’hui. Comme annoncé, il n’y a aucune montgolfière à l’horizon.

Nous partons dans deux camping-cars voir le musée en plein air de Gorëme. Situé à 2 km sur la route d’Ürgüp, le musée est en fait une vallée regroupant une trentaine d’églises aux fresques magnifiques, datant des Xe et XIe siècles, et des monastères. Les églises sont connues sous les noms qui leur étaient attribués par les gens de la région. Leur structure dépend de la taille du rocher qui les abrite.

C’est un très beau site et les fresques pas toujours bien conservées sont remarquables.

Ce site est un véritable témoignage de la ferveur chrétienne qui a baigné les lieux dès le IVe siècle. Ce sont des moines qui au tout début élirent domicile dans ces montagnes et la vallée connu par la suite, au Xe siècle, une jolie prospérité grâce à l’empereur byzantin Nicéphore Phocas. Au siècle suivant, les églises se couvrirent de fresques colorées et d’autres chapelles et habitations en tous genres furent encore creusées augmentant ainsi le nombre de refuges destinés à honorer Dieu. Les plus spectaculaires églises sont à n’en pas douter l’Eglise Sombre et l’Eglise de la Boucle, qui se trouve en dehors du musée mais que notre billet d’entrée nous donne droit de visiter. L’Eglise à la Pomme, l’Eglise aux sandales ou encore l’Eglise du Mauvais Oeil sont également ravissantes et il est étonnant de voir le foisonnement d’art pictural qui recouvre presque chaque paroi de chaque grotte. A voir : La salle où les anciens chrétiens prenaient leurs repas et celle où ils cuisinaient.

Malheureusement, le site est victime de son succès car il y a une telle cohue qu’il faut faire la file devant chaque entrée troglodyte avant de pouvoir circuler quelques secondes à l’intérieur. Il est également interdit de photographier. Au bout de quatre visites, nous renonçons et partons acheter un livre à la boutique pour une future visite virtuelle.

Entre-temps, la pluie s’est mise à tomber et nous sortons les parapluies. La visite terminée nous allons rechercher les trois autres camping-cars et prenons la route d’Avanos où nous irons déjeuner dans un restaurant typique.

Nous déjeunons fort bien d’une salade et de Testi Kebab, spécialité de la Cappadoce. Il n’y a que des sodas et du thé au menu mais le patron va nous chercher de la bière fraîche dans la boutique voisine. Ouf 😅.

Après déjeuner, nous partons explorer la vieille ville. Avanos est un village réputé pour ses poteries. Nous rencontrons deux potiers parlant français, Robert dont le père est Turc et la mère Française est né à Aubervilliers. Il nous guide et explique son métier.

Les visites terminées nous repartons visiter un monastère voisin troglodyte bien sûr. Il y a quelques peintures rupestres, les pièces et couloirs creusés dans la roche sont fort étroit. La visite terminée, le Turc qui garde l’endroit nous reconduit à l’école fabrique de tapis d’Avanos.

Un Turc ayant fait ses études à Verviers et qui parle parfaitement le français nous accueille, nous explique la fabrication et le noeud gordien. Après quelques explications sur la fabrication du fil de soie, nous arrivons à salle d’exposition où on nous présente les tapis vendus par « l’école ».

Il a fallu douze à quarante-huit mois pour fabriquer certains modèles soie sur soie et dont les prix s’envolent (25 à 35.000€ avant discussion de marchands de tapis). Un tapis, plus modeste, nous plaît et nous l’achetons.

Nous reprenons la route de notre parking à Gorëme et partons explorer les sociétés de vols en montgolfière. Les montgolfières voleront bien demain mais malheureusement sans nous.

Les deux grosses sociétés sont surbookées. Il n’y a aucune possibilité avant le 1er octobre pour l’une et le 5 octobre pour l’autre. Reste des petites sociétés qui peuvent prendre deux personnes au prix prohibitif de 300€/personne pour une heure de vol.

C’est de l’arnaque, il y a deux ans cela coûtait 150€, la livre turque a dévalué de 30% et les prix pratiqués en Euro ont doublé. Cherchez l’erreur.

C’est une grande frustration pour tout le groupe qui se faisait une joie de ce qui devait être le clou du voyage.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.