Mercredi 30 août 2023, nous reprenons la route et nous nous arrêtons pour visiter Bolkow. Petite balade, quelques boutiques parfois sous la pluie. Le ciel est désespérément gris et couvert.
Nous repartons vers Jawor où nous nous garons sur un parking près d’un marché. Nous achetons du miel, des fruits et des légumes frais.
L’église de la paix proche est tout aussi magnifique que celle de la veille. La gardienne nous fait écouter une présentation en français fort intéressante de l’histoire de cette église également inscrite à l’Unesco.
Nous reprenons la route pour Wrocław où nous passerons deux nuits. Avec la circulation, la navigation est compliquée pour rejoindre le camping situé au stade olympique de la ville.
Lundi matin, nous nous réveillons sous la pluie qui ne nous a pas quittés de la nuit. Nous faisons les services et quittons Prague. La sortie de la ville se passe plutôt bien. Rouler en convoi de six véhicules exige de resserrer les rangs, sous peine d’être bloqués au feu alors que les autres continuent. La CB nous aide beaucoup et nous permet de communiquer entre nous lorsque nous nous perdons de vue, que nous changeons de direction etc. Le plus important est de ne jamais laisser trop d’espace entre nous, faute de quoi l’écart grandit inexorablement et quand on est trop éloigné, il est de plus en plus difficile de revenir.
Une grande partie de la route se fait sur autoroute et nous avançons bien. Nous arrivons à la frontière polonaise et nous arrêtons pour changer de l’argent, faire le plein et pour les poids-lourds de nous équiper pour le système de taxation au km. J’avais installé l’application e-TOLL sur mon téléphone sans réussir à y configurer mon véhicule. Un employé de la station nous aide à le faire et à charger l’application de 300 zlotys (PLN).
Le téléphone nous géolocalise quand nous roulons et la taxe kilométrique se décompte suivant le nombre de kilomètres sur autoroutes et certaines grands routes et selon la norme Euro de notre moteur. Les formalités prennent beaucoup de temps et nous rejoignons enfin un parking proche de la randonnée prévue dans les Monts Tabulaires à Karlow. La balade apéritive est finalement difficile pour les randonneurs occasionnels que nous sommes. Il faut monter une colline assez raide par un escalier glissant et difficile. Seuls 5 membres de notre groupe accompagnent alors que les autres restent en bas.
Nos courageux revenus, nous reprenons la route vers Duszniki-Zdrój où se trouve la dernière usine polonaise de fabrication manuelle de papier. Il est malheureusement fort tard et nous décidons de revenir le lendemain matin pour une visite guidée en français.
A proximité de l’usine, nous trouvons un bivouac proche d’une auberge. Le propriétaire sympa nous propose d’y passer la nuit gratuitement. Nous dînons fort bien dans son auberge d’une truite sauvage de montagne accompagnée d’une bière locale.
Mardi matin, nous nous réveillons sous la pluie qui tombe depuis une bonne partie de la nuit. Le chemin proche s’est transformé en ruisseau. A 9H00, nous sommes au moulin à papier pour notre visite guidée fort intéressante. Ce moulin s’est associé avec quelques autres en activité pour se faire reconnaître comme patrimoine immatériel mondial par l’Unesco.
La visite terminée, nous partons vers Klodzko que nous visitons. Toute cette partie de la Basse Silésie faisait partie de l’Allemagne et n’est devenue polonaise qu’après la seconde guerre mondiale. La ville possède un réseau de souterrains que nous visitons.
Nous déjeunons et puis reprenons la route vers Swidnica où nous visitons une église de la paix construite en bois et classée par l’Unesco. Les églises de la Paix à Jawor et à Świdnica, les plus grands bâtiments religieux à charpente de bois d’Europe, ont été construites dans l’ancienne Silésie, au milieu du XVIIe siècle, à l’époque du conflit religieux qui suivit la paix de Westphalie. Modelées par des facteurs physiques et politiques, elles témoignent de la quête de liberté religieuse et mettent en œuvre des formes architecturales généralement associées à l’église catholique mais très peu courantes s’agissant de la religion luthérienne.
Après cette journée bien remplie, nous rejoignons notre bivouac pour prendre l’apéro traditionnel.
Dimanche matin, nous nous réveillons sous la pluie qui ne nous a pas quitté de la nuit. On se retrouve pour embarquer sur notre bateau, prendre le tram et retrouver le centre-ville. Le ciel est gris de tous les côtés. Tout le monde a pris son parapluie.
Mon portable est mort, il ne démarre plus et j’ai oublié mon lecteur de carte mémoire connectable à mon iPad. Impossible de télécharger les photos de mon appareil et donc de continuer mon blog. J’ai heureusement trouvé un dealer Apple ouvert le dimanche et proche de notre circuits sur le rive droite.
A l’heure du déjeuner, nous abandonnons nos amis pour retourner au camping-car et retrouver Ulla enfermée depuis le matin. Demain nous passons en Pologne.
La République tchèque fait partie des 30 pays les plus développés du monde : 18ème pays le plus riche de l’Union Européenne en 2020, le 33ème pays le plus compétitif au monde et le 41ème pays au niveau des facilités de faire des affaires. La Tchéquie est le pays le plus industrialisé de l’UE (production industrielle/PIB) avec une forte orientation sur le commerce extérieur, une consommation intérieure stable et forte et bénéficiant de relations commerciales et de liens d’investissement croisés solides avec les pays de l’UE.
Prague est une ville très prisée par les touristes qui y sont fort nombreux.
Samedi matin, nous nous réveillons sous la pluie. Il pleut des cordes et nos applications météo prévoient que la pluie s’arrêtera vers midi. Nous prenons un café et décidons de partir en ville à 13H30.
A l’heure dite, il fait beau et nous prenons le petit bateau qui nous fera traverser le fleuve Moldau. Sur l’autre rive, nous prenons les tram 17 qui nous mènera près du pont Charles. À Prague, tous les transports en commun sont gratuits pour les plus de 65 ans. Nous devons les faire puisque le passeur ne regarde même pas nos cartes d’identité.
Arrivé dans le centre historique, la foule est dense et partout. Nous commençons notre balade sous ce soleil de plomb. Aujourd’hui nous visiterons la rive gauche en passant sur le célèbre pont Charles et demain nous ferons la rive droite.
Il y a tellement de monde qu’il est difficile de se déplacer sans buter sur d’autres touristes. Difficile de prendre des photos, c’est noir de monde. Il fait très chaud et après avoir bu un verre en terrasse, nous reprenons le tram et le bateau pour regagner notre île et nos camping-cars.
Vendredi matin, après la pluie de la nuit, nous nous réveillons sous le soleil. Tout le monde est prêt bien avant l’heure et nous nous mettons en route à 8H00 pour faire le plein dans une station proche avant de prendre le cap vers Karlovy Vary en Tchéquie que nous rejoignons sans encombre en fin de matinée. Nous nous garons à proximité du centre ville.
Le centre-ville a gardé de cet âge d’or une architecture prestigieuse : ses élégantes colonnades reliant les différentes sources chaudes, ses majestueux établissements thermaux et hôtels de luxe dont le célèbre Grand Hotel Pupp créent un ensemble urbain hors du commun.
Dans les échoppes les curistes peuvent acheter des petites tasses à bec pour pouvoir librement se servir aux multiples robinets qui jalonnent le parcours.
A l’heure du déjeuner, la pluie se met à tomber. Comme nous sommes sans parapluie ni veste, nous nous réfugions sur la terrasse couverte d’un restaurant où nous déjeunons de goulash et d’autres spécialités locales avant de nous précipiter sur les desserts pendant que la pluie redouble. A l’addition le soleil est heureusement revenu pour continuer notre balade dans la vieille ville.
La visite terminée, nous reprenons la route vers Prague. Le GPS tourmenté de notre leader nous a permis de découvrir des petits villages bien sympathiques et d’allonger un peu notre parcours. Vers 19H00, nous arrivons enfin dans un camping installé sur une île au centre-ville où nous resterons trois nuits.
Jeudi matin, on peut encore flâner. Nous n’avons que 210 km à faire jusqu’à Amberg notre point de ralliement. On en profite pour faire une petite balade dans cette belle petite ville où tout est tiré au cordeau.
Il fait très chaud et Ulla se rafraîchit en plongeant dans une fontaine. Elle ne rate jamais l’occasion de se baigner.
Vers midi, nous prenons la route pour Amberg. Beaucoup de circulation, camions, chantier et heureusement que la Clim fonctionne bien car il fait torride.
Nous retrouvons nos amis en fin d’après-midi pour un premier apéro. Demain lever à 6H00 pour partir à 8H00 vers la Tchéquie.
Après notre déjeuner à Pirmasens, nous décidons de bivouaquer en périphérie dans le quartier de Lemberg. L’endroit est calme au bord d’une forêt et d’un lac où malheureusement on ne peut pas se promener avec les chiens. Une petite buvette et des bières bien fraîches pour nous désaltérer. L’endroit est approuvé. Il fait toujours aussi chaud.
Caro se plaint toujours de son oreille qui reste douloureuse plus d’un mois après l’intervention du dermatologue. Un examen approfondi montre qu’il reste encore des fils. Après avoir pris l’avis d’une pharmacienne proche, un rendez-vous est pris le lendemain chez un médecin à 800 mètres de notre bivouac.
Nuit tranquille et au matin, nous partons chez le médecin qui officie dans une sorte de maison médicale. Le médecin examine Caro et dit qu’il n’y a pas de problème pour retirer ces fils oubliés. Une infirmière enlève les trois fils oubliés, désinfecte et le soulagement est immédiat. Nous voulons payer ce qu’ils refusent en nous souhaitant un bon voyage. Tout le monde était souriant et désireux de nous venir en aide. Quelle gentillesse, on s’en souviendra.
L’après-midi, nous repartons vers notre point de ralliement et nous nous arrêtons à Weinsberg, jolie petite ville au milieu des vignes, connue pour son vin. L’aire de camping-cars est dans un endroit assez vert proche du centre-ville, un endroit ravissant où tout est propre et bien entretenu. Demain, il nous restera 210 km jusqu’à Amberg où les quatre autres équipages nous rejoindront. Vendredi soir nous serons en Tchéquie.
Après du bon temps passé avec nos petits-enfants et nos amis de longue date, des périodes de canicule mais aussi de pluies, après nous être occupés du jardin et de quelques travaux dans la maison, il est temps de reprendre la route. Trankilou a reçu au garage un gros entretien et des freins neufs.
Avec nos amis de VUCC, nous allons en Pologne déposer des jouets destinés aux enfants ukrainiens.
Le week-end passé, nous avons tout chargé et hier matin, nous sommes partis pour une petite étape qui nous a menée en Moselle. C’est là que nous avons rejoint nos amis du Calvados. Jeudi soir, nous rejoindrons le reste du groupe à Amberg près de Nuremberg.
Ianta ne nous accompagne pas, c’est notre premier voyage en motorhome sans elle. Elle a plus de 14 ans et de plus en plus dur à suivre. Ulla est perdue sans elle et est étonnement calme.
Petite frayeur sur la route quand nous avons été surpris par une file à l’arrêt sur l’autoroute. Les nouveaux freins (disques et plaquettes) manquent de rodage. Un petit coup d’œil dans le rétro et un déport sur l’autre bande nous a permis de nous arrêter à côté de la voiture qui nous précédait. Erreur de débutant, depuis les freins sont rodés et mordent correctement.
Il fait très chaud et pas de brise rafraîchissante, on recherche l’ombre et on s’hydrate un maximum. Nuit tranquille, au matin un petit tour en trottinette au village voisin pour de la bonne baguette et des croissants.
Nous allons faire quelques courses à Sarreguemines et partons déjeuner à Pirmasens.
Après avoir retrouvé Trankilou en pleine forme, nous sommes allés à Castell de Ferro dans une aire de camping-car tenue par des jeunes Français. Il a fait très beau et nous nous sommes reposés, avons promené les chiens sur la plage. Cela a fait du bien à tout le monde après ces presque deux semaines passées sur le bord de la route enfermés dans Trankilou. La petite cité balnéaire est très courue par les Espagnols qui y viennent le week-end. C’est donc assez animé avec du monde sur les plages et sur la promenade du bord de mer. Nous avons pu (fort bien) déjeuner dans un des restos de plage.
C’est une oasis au milieu de l’océan de serres en plastique qui défigure la côte espagnole dans la région. Sur une des photos qui suivent, les tâches blanches dans l’arrière plan sont des serres de culture surtout de tomates mais pas que. On les rencontre en nombre tant en Andalousie que sur la Costa Blanca.
Après ces trois jours de farniente, nous décidons de remonter vers Aguilas en dessous de Carthagène. La Costa de Almeria est belle et pas encore sururbanisée comme la Costa Blanca. Il y a quelques beaux spots de camping sauvage en bord de mer.
Nous passons la jolie cité de vacances de Pulpí, célèbre pour sa géode géante découverte fin 1999. En bord de mer, il y a pas mal de lotissements récents, c’est assez joli. Nous poussons jusqu’à Aguilas faire quelques courses au Mercadona et puis revenons vers les bivouacs possibles le long de la côte. Il y en a beaucoup et nous choisissons un coin merveilleux où il n’y a pas trop de monde. La vue est belle et nous dormirons bercés par le bruit des vagues et du ressac.
Le lendemain, Caro est prise d’une indicible envie de faire les boutiques. Nous remontons vers Murcia où existe une aire de camping-cars installée dans le grand centre commercial du Thader en face d’IKEA. L’aire est bien équipée et il y a profusion de gazon bien entretenu pour promener les chiens. Nous y passons une nuit bien tranquille.
Le lendemain nous repartons vers Torrevieja sur le bord de mer. Nous y déjeunons avant de nous balader un peu. Finalement, l’endroit est sympa mais avec le passage des nombreux promeneurs et les restaurants proches, l’endroit n’est pas assez calme pour y passer une nuit tranquille.
En consultant nos applications, nous choisissons un camping au milieu de nulle part près de Murcia. Comme Caro voudrait faire des lessives, on y trouvera des machines et séchoirs.
Il s’agit d’un grand complexe de location de chalets, piscine et aire de camping-cars installés juste à côté d’une zone protégée entourée de vestiges de thermes romains: Los baños de Fortuna.
Le gros avantage est qu’il va enfin être possible de promener Ulla et de la lâcher pour qu’elle puisse courir dans la bruyère tout son saoul. Elle s’en donnera à cœur joie et trouvera même de l’eau pour y patauger comme elle l’aime. En sortant de la zone protégée, le dernier jour, je vois un panneau indiquant que les chiens ne peuvent être laissés en liberté.
Le vendredi soir, de nombreux Espagnols viennent pour le week-end avec caravane et enfants. L’endroit étant très fréquenté le week-end, il vaut mieux s’en aller.
Cela fait trois mois que nous sommes partis et il est temps de rentrer à la maison. Pour des raisons familiales et professionnelles nous devons remonter un plus tôt que prévu et ne pourrons pas flâner en France. Le samedi matin nous prenons la direction du Nord de l’Espagne. La route est sans histoire et nous trouvons un très bel endroit dans le delta de l’Ebre. Les températures sont déjà plus fraîches et le chauffage ne sera pas du luxe.
Le dimanche matin, nous nous réveillons dans le brouillard mais il se lève heureusement très vite.
Nous repartons vers la France. Après une pause déjeuner à La Junquera, nous franchissons la frontière, passons Perpignan sous les nuages, rattrapons la pluie vers Béziers et la grosse drache à Millau. Nous nous arrêtons à Sévérac d’Aveyron juste après avoir évité de peu une biche qui surgissant des fourrés, traversait la route devant nous. Tout le monde a eu très peur.
Il pleut et il fait froid car nous sommes dans le Massif Central à plus ou moins 700 mètres d’altitude. On se réjouit déjà des croissants et de la baguette tradition que j’irai chercher chez l’artisan boulanger pas loin du bivouac.
Il a plu la nuit et il n’y a que 7° à l’extérieur lundi matin. Nous déjeunons de très bons croissants et d’une baguette bien croustillante. Cela nous change du pain marocain et espagnol.
Route sans histoire jusqu’à Gron à côté de Sens, où nous nous arrêtons dans une aire pleine comme un œuf. Nuit tranquille, croissants et baguettes encore meilleurs que dans l’Aveyron. Nous reprenons la route pour la dernière étape qui nous ramènera sans histoires à la maison en tout début d’après-midi.
Le lundi de Pâques n’est pas férié ici et tous les magasins sont ouverts. Nous faisons nos courses car demain, nous devons aller au garage qui sera ouvert et où nous pourrons prendre de l’eau et faire les services. Il fait très chaud.
Mardi nous partons vers le garage à du 25 km/h avec les 4 clignotants sur la 4 voies pendant 4 km. Derrière ça klaxonne parfois et on essaye de se faire le plus petit possible en frôlant les rails. Impossible de rouler plus vite, il n’y a plus de suspension et ça tape à chaque défaut dans la route. C’est stressant et nous sommes soulagés d’arriver enfin.
Nous nous installons en face du garage. L’après-midi, nos espoirs de recevoir la pièce rapidement s’envolent. AL-KO m’informe qu’ils ont bien reçu le paiement et que ma commande part seulement. Nous recevons un code tracking du transporteur GLS.
La commande est arrivée à Beaune à 17h51 et est en cours d’acheminement. Le lendemain à 1h56, il est à Roquemaure (Montpellier). A 12h58, il est en Espagne près de Barcelone. On reprend espoir car on le voit avancer.
On regarde de manière de plus en plus compulsive le tracking, il ne se passe plus rien. On a l’impression que le colis n’avance plus.
Le jeudi matin, au réveil toujours pas de mouvement et puis à 11h43, le paquet est à Algeciras dans un centre de transit. On rêve d’une livraison dans la journée. L’après-midi se passe sans plus de nouvelles et je me dis que demain matin le colis sera pris en charge dans un dépôt et mis dans une tournée. On gamberge en se demandant à quelle heure il sera livré, on espère pas trop tard pour que le garage puisse encore monter la pièce.
On n’en peut plus de ces presque deux semaines confinés dans le camping-car sur un parking. Les chiens en ont autant marre que nous, je les sors régulièrement et Ulla un peu plus. On fait le tour du zoning, c’est pas très bucolique mais cela la calme un peu.
Vendredi matin, grosse déception, le colis n’a pas bougé et n’est toujours pas en cours de livraison. On se dit qu’on ne va pas passer trois nuits de plus dans cette rue bruyante avec des camions qui passent à 50 cm depuis 4h00 du matin. J’écris à AL-KO pour leur demander s’il peuvent contacter GLS pour activer la livraison.
Je fais le tour du bloc avec Ulla et au retour remarque un bureau GLS à 200 mètres du garage. Je vais voir en expliquant le problème et l’employé me dit que la livraison est prévue le lundi. Il finit par aller voir dans le dépôt et revient avec mon colis sous le bras. Grosse discussion car il doit livrer à Iveco et il ne sait pas qui je suis. A force de lui montrer les échanges de mails, la copie de la facture. Il finit par prendre une copie de ma carte d’identité et je ressors avec mon colis.
Je dépose le carton chez le chef d’atelier et il me dit de rentrer Trankilou car il va monter la pièce tout de suite. Le temps de tout ranger en vitesse et on y va. Il monte le cric, sécurise d’une chandelle, enlève la roue et trois boulons plus tard, l’ancienne pièce est retirée. Je suis inquiet car elle est beaucoup plus longue que la nouvelle pièce. Le chef d’atelier souffle un peu d’air comprimé dans le coussin et il se déplie par étage pour retrouver la bonne longueur. Le nouveau coussin est aussitôt remonté de même que la roue. Quelques contrôles pour vérifier que Trankilou monte et descend sans problème. C’est terminé.
Le temps de faire la facture (62 €) pour une heure de main-d’oeuvre, c’est inespéré. Je file une bouteille de vin au chef d’atelier et remercie chaleureusement tout le monde. Ils se sont tous montrés très réactifs et désireux de nous aider et le tout avec de grands sourires.
Nous repartons aussitôt et quel confort, on avait oublié ce que c’était de rouler sur un coussin d’air. On repasse par notre parking Mercadona pour refaire les courses et déjeuner.
Nous voilà repartis sur les routes heureux d’enfin bouger après près de deux semaines passées sur un parking. En fin d’après-midi nous nous arrêtons près de Motril, dans une aire de camping-cars qui donne sur la plage. On va retrouver le plaisir de sortir un fauteuil, manger à l’extérieur, heureux d’avoir retrouvé notre liberté de mouvements. Les chiens sont fous de joie de bouger enfin et de se balader sur la plage.