Ani, ancienne capitale de l’Arménie 🇦🇲

Mardi matin, je vais beaucoup mieux même si ce n’est pas encore la grande forme. Les pleins faits à la source proche, nous repartons direction Kars et Ani.

Les paysages toujours aussi magnifiques se succèdent, nous croisons de plus en plus de camions iraniens.

A un checkpoint, les militaires nous arrêtent et offrent des pommes à Georges. Ils nous font de grands signes et sourires.

Les routes sont belles et en bon état. Les travaux de modernisation du réseau routier sont partout.

Nous atteignons Ani dans l’après-midi. Il n’y a pas si longtemps que cela, il fallait demander la permission de visiter le site à la ville proche de Kars. Les Turcs n’ont jamais voulu que cette ancienne capitale de l’Arménie devienne un symbole ou un mausolée.

La Turquie et l’Arménie sont séparées par un cours d’eau. Il n’y a aucune frontière ouverte entre les deux pays.

Il y a eu quelques travaux de sauvegardes mais manifestement, il n’y a aucun effort de conservation et restauration.

On voit au loin un village arménien et quelques miradors. Nous passerons la nuit sur le parking du site.

Dogubeyazit bis 🤢

Lundi matin, je me réveille barbouillé. Nausées, sueurs froides, je me rends compte très vite que je ne pourrai pas conduire.

Georges décrète une journée de repos, le temps que je me rétablisse. De fait, je dormirai un jour et une nuit.

Tout le monde en profite pour laver les camping-cars, faire quelques courses en ville. L’apéro du soir se fera sans moi.

En route vers le Mont Ararat et l’Iran.

Dimanche 15 septembre, nous prenons la route ce matin pour rejoindre Dogubayazit, proche de l’Iran.

Nous allons passer Van, quitter le lac du même nom et remonter vers le Nord-est de l’Anatolie. Toute cette région a fait partie de l’Arménie avant de passer sous contrôle turc.

Les paysages sont tous plus magnifiques les uns que les autres, la montagne change continuellement de couleur. Nous verrons également plus de militaires et de checkpoints. En fin de journée, nous croiserons les premiers camions iraniens.

A l’heure du déjeuner, nous nous arrêtons sur un parking mais des militaire nous en chassent. La route longe la frontière iranienne et il y a de plus en plus de miradors et de postes armés. Nous allons un peu plus loin.

En chemin, nous verrons apparaître les neiges éternelles du Mont Ararat qui culmine à 5.165 mètres. C’est sur ce mont qu’après le déluge, Noé posa son arche. Avec quelques différences, l’histoire de l’arche de Noé est décrite dans trois religions: judaïsme, christianisme et islam.

Nous traversons la ville de Dogubeyazit pour nous rendre au « camping » de Noa. Il est situé sur les hauteurs de la ville juste en dessous du palais d’Ishak Pacha.

Un voyageur anversois est déjà installé, il part le lendemain en Iran dans sa Land-Rover Defender.

Des familles turques qui pique-niquent nous invitent à partager leur repas. Ils nous prennent en photo et insistent pour que nous goûtions leur cuisine. Nous emportons quelques crêpes farcies de poulet mariné grillé. C’est fort bon.

Nous visitons le palais et revenons juste à temps avant un gros orage qui ne durera pas.