Otrante, la lumière est sublime et danse sur la mer

Mercredi 24 septembre 2025
En quittant notre camping sympa, nous filons au supermarché faire quelques courses. Nous traversons le Salento d’ouest en est pour rejoindre Otrante sur la côte adriatique.

La route est la plupart du temps défoncée, ce qui n’empêche pas la plupart des chauffards italiens de nous dépasser en sautillant d’un côté à l’autre de la chaussée, de préférence en franchissant une ligne blanche continue, bien sûr. Nous surveillons nos rétros tout en zigzagant entre les trous et saignées. Heureusement, nous aurons une bonne autoroute pour la dernière partie. Nous trouvons facilement un parking situé à 400 m de la cité historique. Il fait torride sur ce parking sans ombre.

Le gardien du parking nos indique en français le chemin vers la cité et à notre demande nous conseille « la pignata », un restaurant de poisson. Nous y déjeunons fort bien avant d’affronter les nombreuses boutiques des ruelles de la ville.Au bout du talon de l’Italie, Otrante se dresse comme un joyau blanc face à l’immensité bleue et turquoise. Ses ruelles pavées serpentent entre les maisons chaulées, tandis que la lumière dorée du soleil se reflète en mille éclats sur les eaux cristallines du port. Nous avançons très lentement dans ce dédale de boutiques en tout genre.

La cathédrale romane, témoin silencieux du massacre de 1480, abrite les reliques des 800 martyrs d’Otrante, ces habitants qui préférèrent mourir plutôt que de renier leur foi face aux Ottomans. Leurs ossements, pieusement conservés derrière des vitrines, rappellent que cette terre de beauté fut aussi terre de sacrifice. Depuis les remparts du château aragonais, le regard porte au delà du détroit de même nom vers l’Albanie toute proche. Otrante révèle sa magie intemporelle et chante l’éternelle beauté de la Méditerranée.

Notre visite terminée, nous remontons les bras chargés de paquets, retrouver nos camping-cars brûlants sous ce soleil de plomb. Nous partons vers Lecce que nous visiterons demain.

Avec des chantiers ouverts un peu partout, nous ramons dans Lecce pour trouver un parking proche du centre ville.

Gallipoli, le charme envoûtant dans l’alchimie rare entre histoire et beauté.

Mardi 23 septembre 2025
Ce matin, c’est la course à la lessiveuse, il n’y en a que deux et Caro a pu démarrer la sienne. Evelyne attend la fin du cycle pour charger la sienne. Nous bricolons, nettoyons et rangeons, il y a toujours quelque chose à faire sur un camping-car.

Il y a une superbe piscine à débordement au camping, un restaurant fermé à midi(sic) et des navettes sont disponibles pour aller visiter la vieille ville. Malheureusement à cause d’Ulla, il faudra y aller à pied. Après déjeuner, nous voilà partis pour 45 minutes de marche souvent sur le bord de la route sans accotement. Il n’y a pas de plage ni de bord de mer, que des rochers.

On traverse la nouvelle ville avant de découvrir l’ancienne et le pont pour s’y rendre. Gallipoli, ville magnifique située sur la côte ionienne des Pouilles, est une véritable perle du sud de l’Italie. Son charme réside dans son centre historique, la Città Vecchia, perché sur une île et protégé par d’imposants remparts. En flânant dans ses ruelles étroites et pavées, on découvre des églises baroques et de somptueux palais anciens, témoins d’un riche passé. Le vieux port de pêche, avec ses barques colorées et l’agitation matinale des pêcheurs, offre une ambiance authentique et pittoresque.

La ville est également célèbre pour ses plages de sable fin aux eaux cristallines, comme la plage de la Purità, située au pied des remparts. Le soir, le coucher de soleil sur la mer Ionienne, depuis les remparts ou l’une des terrasses panoramiques, est un spectacle à couper le souffle, et les rues s’animent de restaurants et de bars, offrant une atmosphère vivante et romantique. De nombreux touristes, sensibles au charme de l’endroit, arpentent les ruelles de la ville.

Il fait très chaud et une fontaine sur les remparts propose de l’eau fraîche aux passants. Je sors mon opinel et découpe vite fait une bouteille plastique de la poubelle proche pour donner à boire à Ulla qui n’attendait que cela.