Budapest, la suite en Hop on Hop off 🚌

Vendredi 25/5/2024
Nous quittons ce quartier résidentiel de la citadelle pour traverser le Danube. Le parking est règlementé par zone et carte de riverain à Budapest. Il est recommandé d’installer l’application Parkl pour gérer ces zones facilement, payer les redevances ou ouvrir les portails des parkings publics. Malgré plusieurs essais, je n’arrive pas à activer l’application sur mon téléphone.

Avec moins de trafic qu’escompté, nous arrivons groupés à ce petit parking trouvé sur Park4Night. Nous sommes dans une rue étroite et sans Parkl, je dois appeler un numéro pour faire ouvrir le portail. Cela prend plusieurs minutes et les automobilistes coincés derrière nous s’impatientent. Nous entrons enfin, l’endroit n’a rien d’idyllique mais il y a tous les services et nous sommes dans le centre à proximité du métro (gratuit pour les séniors).

Une fois installés, nous partons à pied chercher du change que nous trouvons dans un centre commercial. Nous continuons notre balade jusqu’au parlement hongrois, inspiré du palais de Westminster, c’est le plus grand bâtiment de Hongrie et un des plus grands parlements d’Europe. Il y a pas mal de chantiers en cours dans les immeubles environnants mais tout est tiré au cordeau aux alentours directs de cet impressionnant édifice.

Après le Parlement, nous prenons le métro pour nous rendre à la Basilique. Le métro est assez profond et les escalators très raides, on a l’impression de partir en chute libre.

A la sortie du métro, un vendeur nous bonnimente en français sur le service des bus Hop on Hop off. On y monte et en descend comme on le souhaite et durant le trajet nous bénéficions d’un audio guide en français. Nous prenons le forfait 24H et notre vendeur nous offre un second jour.

Il est temps de visiter la basilique Saint-Etienne de Pest avant d’aller déjeuner au Marché Couvert comme nous l’a suggéré notre vendeur.

La suite ne sera pas une réussite car nous ne trouvons pas l’endroit du départ des bus Hop Hop, je cherche un bus vert que je ne trouve pas (de fait ils avaient pris un bus brun sur lequel il y avait un écriteau Green Line). On se rabat sur le métro mais Google Maps me conduit au mauvais endroit. Nous finirons dans un petit restaurant local où nous déjeunons fort bien mais tardivement d’un poulet au paprika.

Nous reprenons un bus vert mais malheureusement l’audio guide n’est pas disponible en français qui nous ramène près d’une bouche de métro d’où nous rentrons délivrer les chiens.

Samedi 25/5/2024
Il fait beau et on annonce 26 degrés, il va falloir brancher la Clim pour rafraîchir les chiens condamnés à une seconde journée dans Trankilou.

Nous partons tôt et cette fois, nous embarquons dans notre bus rouge, enfin brun. La visite guidée commence, il faudrait s’arrêter partout et visiter mais nous n’avons pas le temps. Nous nous arrêterons au Marché Couvert.

Nous achetons de la charcuterie, du paprika, quelques légumes et surtout des pâtisseries locales. A l’étage, nous déjeunons dans un restaurant self-service. C’est très correct mais je doute que les Hongrois y viennent manger, c’est plutôt touristique. En dehors de ce restaurant, il y a pas mal de petits restos qui fonctionnent en mode « street food » avec des tables hautes trop peu nombreuses pour la foule présente. Les gens mangent debout ou assis dans les escaliers.

Après déjeuner, nous nous baladerons encore un peu avant de reprendre notre bus rouge et puis un métro pour retrouver nos camping-cars. Peu après notre retour, un orage éclate, nous sommes rentrés à temps.

Demain, nous quittons la Hongrie pour entrer en Roumanie. Nous prendrons deux jours de repos à Timisoara avant de commencer notre périple.

Pour ma part, ces deux jours me laisseront un goût de trop peu, il y a encore tellement de choses à voir. J’aurais aimé voir les traces de l’insurrection de 56 quand les chars russes sont rentrés dans Budapest, la répression avait fait 2.500 morts. Il fallu attendre février 1989 pour voir la chute du communisme dans le pays et l’accord entre la Hongrie et l’Autriche d’ouvrir leurs frontières. Cette ouverture de la frontière par les autorités hongroises soumet à l’épreuve des faits les déclarations de Mikhaïl Gorbatchev. Moscou ne dictera plus par la force de ses chars la politique à suivre en Europe de l’Est et dans sa zone d’influence. En juin, Imre Nagy et les protagonistes de l’insurrection de Budapest en octobre 1956 sont réhabilités