Timisoara, la petite Vienne tristement célèbre.

Mardi 28/5/2024
Dernier jour de relâche avant les choses sérieuses. Il fait beau et les chiens profitent de leur liberté dans ce grand jardin bien clôturé. Evelyne nous prépare une Mounjetado, version ariégeoise du cassoulet.

Ma télé fonctionne moyennement pour les chaînes françaises mais les belges ne passent pas. Je me dis qu’il est temps de régler la polarisation de la tête LNB de l’antenne satellite. Je monte sur le toit et règle cette dernière sur +10 degrés. La qualité du signal s’améliore immédiatement et les chaînes belges sortent enfin.

En passant, Caro trouve que la roue arrière droite est dégonflée. Je sors le compresseur et contrôle les pressions, elle manque d’air effectivement (la roue, pas Caro) et je la regonfle à 5,8 bar. Quelques heures plus tard, la pression a chuté un peu. Je regarde où je peux faire réparer cette crevaison lente mais il n’y a rien par ici. Il faudra aller à Timisoara, ça commence bien.

Nous prenons les soleil et déjeunons sur la table de jardin. Ce cassoulet ariégeois est excellent et nous nous régalons. Bravo Evelyne.

Après déjeuner, il me faut préparer nos prochaines visites et étapes pendant que les autres partent en ville faire quelques courses dans le supermarché Carrefour découvert en allant au restaurant. En réalité, ils rentreront bredouilles le Carrefour Market n’ouvrira que dans quelques semaines. Je reprends la feuille de route, ma carte routière et mes guides de voyage. Je relève les points GPS et les coordonnées de ce qui est à voir. Cela s’annonce bien.

La journée s’achève et nous irons coucher tôt car demain le départ est fixé à 8H00, services faits..

Mercredi 29/5/2024
Après avoir vidé les eaux grises, la cassette et fait les pleins d’eau. Nous partons vers Timisoara, pas très éloignée. En passant nous voyons un supermarché Auchan et nous nous y arrêtons. Mon pneu s’est un peu dégonflé mais rien de grave.

Nous allons chez le réparateur et il s’occupe de nous avant de nous renvoyer, prétextant ne pas être équipé pour travailler sur des poids lourds. Leur ouvrier n’a pas envie de nous aider et cela ne sert à rien d’insister.

Nous voilà repartis vers un autre atelier qui annonce un service camion. Il y a du monde et nous attendons notre tour. Trankilou sur cric et la roue démontée, ils examinent le pneu mais ne trouvent rien. Ils arrosent d’eau et découvrent que la fuite se trouve dans le voile de la jante. Cette dernière a probablement souffert lorsque nous avons roulé sans suspension au Maroc. La jante est irréparable et il me faut vider la soute pour attraper les roue de secours qui se trouve au fond du double-plancher. Les réparateurs démontent le pneu de réserve et place le bon pneu sur la jante de secours. Celle-ci n’est pas en très bon état, c’est celle qui avait été réparée quand j’avais éclaté un pneu. Elle est un peu voilée mais cela ira en attendant que j’en trouve une neuve. Je paye ma réparation (12€) et nous repartons vers le centre-ville historique de Timisoara.

En arrivant au parking gardé qui jouxte le centre historique, dans le goulot d’une rue très encombrée, le camion de Norbert recommence ses caprices et refuse de se remettre en route, foutu Start and Stop. Il ne lui reste plus qu’à mettre son triangle, à essuyer les coups de klaxon rageur du trafic et attendre que la panne passe. Une vingtaine de minutes plus tard, il arrive à redémarrer le moteur. Nous déjeunons dans le parking avant de partir au pas de course visiter les environs. Il fait très chaud.

Nous nous baladons sur la place de l’Union, proche avant de rentrer dans la cathédrale orthodoxe. Voulant aller au garage Fiat avant l’heure de fermeture, nous n’irons pas plus loin et nous ne découvrirons pas les traces de l’insurrection de 1989. C’est ici que tout a commencé quand le peuple roumain s’est débarrassé du tyran Ceausescu.

Nous traversons la ville pour nous rendre à la grosse concession Fiat. Ils n’ont qu’un mécanicien et il ne pourra pas s’occuper de rechercher la panne avant le 15 juin. Nous repartons bredouilles vers notre bivouac du soir. C’est un parking proche d’un parc. A peine arrivés, la concession du camping-car de Norbert rappelle et par FaceTime nous fait débrancher un petit boîtier sur la batterie. Cela désactiverait le Start and Stop. Impossible de vérifier cela à l’arrêt, nous verrons demain. Juste le temps de promener les chiens et de prendre l’apéro avant qu’un gros orage nous tombe sur la tête.