Budapest, perle du Danube, nous y sommes 🤩.

Jeudi 23/5/2024
Il n’a pas plu la nuit passée et le soleil est déjà là à notre réveil. Après les services, nous partons pour la Hongrie proche. Je devrais racheter un boîtier de plus et l’alimenter pour circuler sur les autoroutes. L’Europe devrait se pencher sur un système unique comme l’application sur Smartphone pour la Pologne. Nous ne prendrons pas les autoroutes et nous passerons de la vignette pour Norbert et du boîtier HU-GO pour Trankilou.

Belle route pour quitter Vienne, nous traversons de jolis petits villages, peu de relief. Alors que nous n’en avions pas vue jusqu’ici et pensions qu’il n’y en avait pas en Autriche, nous découvrons quelques éoliennes. Un peu plus loin, il y en a à perte de vue dans toutes les directions.

Nous passons la frontière et on remarque immédiatement aux trous dans la route que nous sommes en Hongrie. On manque un premier bureau de change et on regrettera de ne pas s’y être arrêté. L’€ vaut 381 forint (HFU). Il va falloir s’habituer aux grosses coupures, un plein de ma bouteille de GPL me coûtera plus de 9.000 forints (23,60 €).

Panique après ce passage de frontière, nos smartphones affichent tous « pas de service », ils refusent de se connecter au réseau hongrois. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, ils finiront par se connecter enfin. Le plus récalcitrant (le mien) nécessitera que je l’éteigne et le rallume avant d’enfin accrocher le réseau hongrois.

A Györ, arrêté au feu, le moteur de Norbert éteint par le start and stop refuse de redémarrer. Je fais demi-tour et reviens me mettre derrière lui avec les 4 clignotants. Norbert place son triangle derrière Trankilou. Nous sommes bloqués au milieu de l’avenue et tout le trafic doit nous contourner.

La tension de la batterie affiche 13,6V mais quand on essaye de démarrer, le démarreur tourne avec difficultés et la tension tombe à 6 Volts. Nous contrôlons les cosses qui sont correctement serrées. Pour pouvoir mettre mes câbles de démarrage, je devrais garer Trankilou à contre-sens contre son camping-car, avec la circulation c’est impossible. Norbert appelle son assistance qui n’arrive pas à nous localiser malgré les coordonnées GPS. Ils vont nous envoyer un dépanneur mais cela va prendre du temps.

Au bout d’une demie-heure, Norbert actionne le démarreur et miracle le moteur redémarre comme si de rien n’était. Impossible de savoir ce qui s’est passé. Norbert désactive le start and stop et nous dégageons le carrefour. Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour déjeuner, Norbert arrête et redémarre plusieurs fois son moteur sans aucune difficulté, la batterie est bien chargée, cela n’avait donc rien à voir avec sa charge. Norbert annule la demande d’assistance et nous reprenons la route après déjeuner.

On roule moins bien sur les petites routes et nous n’arrivons qu’en fin d’après-midi à Budapest fort encombrée par un trafic dense.

Nous avons trouvé sur Park4Night un bivouac avec point de vue sur le Danube. Dans les bois proches, je peux balader les chiens sur les sentiers qui vont vers la citadelle.

La police passe et nous salue, il n’y a pas d’interdiction, nous y passerons donc la nuit. Vers 22H30, un résident frappe à ma porte et me demande en anglais de dégager. Il me dit que nous ne pouvons pas garer là, que c’est réservé aux résidents. Je lui propose d’avancer ou reculer un peu pour lui faire de la place mais il n’en démord pas, je dois partir tout de suite. Je lui réponds que nous partirons demain matin, qu’il n’y a aucune interdiction et que la police est passée et ne nous a rien dit. Devant ces évidences, il se calme et devient plus sympa, si nous partons demain matin, tout va bien.

Belle vue de notre bivouac, des voitures passent de temps en temps et des locaux s’arrêtent pour faire des photos du point de vue. Demain, il nous faut trouver un camping où parking gardé avant de changer de l’argent et partir visiter la ville.

Sur les traces de Sissi à Vienne, ville impériale.

Mardi 21/5/2024
Il a plu comme chaque jour une bonne partie de la nuit mais au petit matin, il fait beau. Nous prenons la route en direction de Vienne mais pas l’autoroute où on ne voit rien. Nous allons remonter en ne prenant que les routes nationales, cela nous permettra de bénéficier de plus beaux paysages et nous ne serons pas déçus.

Les routes sont en bon état, les maisons sont belles et tout est net partout. Notre route suit un moment des lacs et puis serpente entre les hautes montagnes et des forêts magnifiques. Les arbres sont grand et les troncs sont droits, tout est vert.

Nous ne roulons pas trop vite et à mi chemin, il pleut et puis de plus en plus fort. On aura même quelques grêlons. Nous arrivons finalement en début de soirée à Vienne, et nous installons dans une aire de camping-cars proche du métro et pas trop éloigné du centre.

Mercredi 22/5/2024
Nous passons une bonne nuit malgré la pluie qui tambourine sur le toit de Trankilou. Au matin, il fait encore gris mais on voit déjà poindre le ciel bleu.

Nous partons vers le centre ville avec nos guides et plans du métro. Vienne est bien desservie en transport en commun. Le métro semble le plus simple et le plus rapide pour s’y déplacer. Comme nous avons une station à 100 mètres, nous irons en métro.

Il faut bien parler d’un sujet qui fâche avant de commencer la visite de la ville: les prix surfaits des musées et des forfaits. La moindre visite isolée d’un endroit touristique coûte un bras et plus encore avec les nombreuses options. Au château de Schönbrunn, on arrive vite à 80€ par personne. Le Vienna Pass est inaccessible pour une famille.

Le but de notre voyage étant la Roumanie et la Moldavie, nous décidons de ne passer qu’une journée à Vienne, de faire l’impasse sur Bratislava et d’aller demain directement à Budapest qui n’est qu’à 260 km d’ici. Nous préférons avancer et revenir ici au retour de notre voyage. Nous serons plus à l’aise avec le temps et avons peur d’en perdre trop à flâner.

Nous voilà donc partis pour une grande balade dans le centre ville ainsi qu’au Château Schobrunn. Le métro est très rapide et tout est bien balisé. Nous arrivons près de l’Opéra. Le temps de se perdre dans un longcourci pour rejoindre l’office de Tourisme et le soleil est là.

Nous prenons pour fil conducteur la Ringstrasse, le plus beau boulevard du monde, dit-on, et qui ceinture le centre-ville. Il est bordé de parcs et monuments. Pour rejoindre le circuit, nous passons devant la cathédrale Saint-Etienne dans laquelle nous rentrons.

Au fil des rues, nous voyons quelques belles façades et notamment celle de l’église orthodoxe grecque de la Sainte Trinitré où nous rentrons. Un prêtre nous accueille en français et nous parle de son église, de l’architecte qui l’a construite. Ce dernier a également construit le parlement ce qui explique qu’il comporte plus de statues et de colonnades qu’un temple grec.

La ville est très propre, pas de poubelles qui déborde, pas un papier qui traîne. Comment font-ils ? Nous passons devant le Stadtpark que nous visitons. Une population jeune se repose sur les grandes pelouses.

Il est près de midi quand nous passons devant le Café Prückel où nous décidons d’aller déjeuner. Nous terminons par un Apfelstrudel, spécialité locale.

Sur la place attenante, une statue est recouverte de graffiti. Le street art est passé par là.

Nos pas nous emmènent devant l’opéra, le parc Burggaten, le musées des sciences naturelles, de l’art et enfin le parlement qui ressemble effectivement fort à un temple grec.

Il est temps de reprendre le métro pour se rendre à la résidence d’été des et de la mythique impératrice Sissi: le château de Schönbrunn. Nous y sommes en quelques minutes et notre première impression c’est l’immensité du site. C’est énorme et il faudrait des heures pour parcourir les allées des jardins et du parc. Il y a des files partout car tout est compartimenté et payant.

Nos pieds ont de plus en plus de mal à nous porter, il est temps de rentrer. Demain est un autre jour.