Dimanche 26/5/2024
En début de matinée, nous quittons Budapest peu encombrée à cette heure. Nous prenons soin de prendre la bonne route qui évite les tronçons payants. Avec aussi peu de trafic, c’est facile on peut tout anticiper.
Nous traversons la Hongrie pour rejoindre la Roumanie. Il fait beau, tout va bien, nous traversons de nombreux villages. C’est dimanche mais tous les commerces sont ouverts.
Arrêt déjeuner proche de la frontière. On prend son temps mais pour le Grand Prix de Monaco, c’est foutu, nous arriverons trop tard.
Les routes deviennent de plus en plus ondulées en approchant la frontière. Nous tanguons et prenons pas mal de gîte par moment. Il vaut mieux ralentir.
Nous arrivons enfin à la frontière plutôt sale et peu engageante. On contrôle nos passeports et puis direction bureau de change. Nous faisons le plein (1,42€ le litre de gasoil) et nous achetons nos vignettes obligatoires pour circuler sur les routes roumaines. Impossible de faire sans mais heureusement pas trop chère pour un mois (18,20€). Nos montres avancent d’une heure dès qu’on accroche le réseau roumain ce qui prendra du temps. Nous perdons donc une heure de sommeil.
La station est ultra moderne et les routes sont tout à coup parfaites et fraîchement asphaltées. Nous montons sur l’autoroute, magnifique. L’horizon est plat et les bâtiments sont récents et en très bon état. Nous allons près de Timisoara où nous avons repéré un camping pour y passer deux journées de repos avant de reprendre les visites.
Une fois sorti de l’autoroute, les routes vers Buzias sont tout à coup en forme de montagne russe, il faudra faire très attention et uniquement de jour, ce serait de la folie de circuler ici de nuit. Nous arrivons au camping qui est en fait le jardin d’un maison privée mais avec tout ce qu’il faut pour les services. Le propriétaire est à Amsterdam et tout se fait par téléphone. Un couple d’Allemands sympa est déjà installé dans une petite caravane. Ils ont une chienne qui sera très vite copine avec Ulla. Nous nous installons, on prend l’apéro et puis on tente de se rafraîchir car il fait très chaud. On dormira avec tout ouvert dans Trankilou.
Lundi 27/5/2024
On a bien dormi malgré la chaleur. La nuit a été calme. Nous prenons notre petit déjeuner, les dames font un peu de lessive alors que le téléphone de Norbert n’arrête pas de sonner. C’est son jour, il a 80 ans aujourd’hui, un cap difficile à franchir.
Pour le consoler, nous l’invitons au restaurant. Celui que nous avions choisi sur Tripadvisor est fermé et la réalité n’a rien à voir avec la présentation flatteuse sur Internet. Il y a beaucoup mieux à quelques pas, nous choisissons le Belvédère et sa terrasse engageante.
On ne perdra pas au change. Nous nous installons à une table ombragée et déjeunons fort bien d’une cuisine italo-roumaine. Au dessert, Caro tente le Papanasi, typique du pays et ne regrette pas son choix délicieux.
Ulla reste bien sage en dessous de la table jusqu’à ce qu’un chat vienne la narguer. Elle bondit en aboyant et nos voisins de table, effrayés, manquent de renverser leurs verres.
Après ce bon repas, nous flânons dans le village et faisons quelques courses. Le soir, on boit le champagne alors que l’orage gronde. Il tombera quelques gouttes et cela sera suffisant pour rafraîchir l’atmosphère. Demain nous restons encore ici et puis direction Timisoara pour nos premières visites.